Le conflit — la querelle, la chamaillerie, la dispute, la guerre ? — interne au Parti socialiste entre S. Royal et V. Peillon prend des allures grotesques de farce à l’italienne. Les spectateurs, dégoûtés, risquent de tourner la tête, voire de quitter la salle.
Les socialistes devraient peut-être relire — ou lire ? —Max Stirner. Celui-ci, de son véritable nom Johann Caspar Schmidt (1806-1856), a défini le concept d’association des égoïstes. En simplifiant son idée à l’extrême, on peut expliquer que Stirner considérait la société humaine, chaque homme étant unique et indépendant, comme une association d’égoïstes. Associés provisoirement pour atteindre un but fixé à l’avance : la réalisation des désirs personnels de chacun.
Comment les socialistes — et la gauche en général — peuvent-ils espérer battre la droite — et Sarkozy? — en 2012 s’ils ne s’associent pas dans ce but, mettant en sourdine pour un temps leur ambition personnelle, leur égoïsme ? Arriver en ordre dispersé sur le champ de bataille n’est pas la meilleure façon de gagner la guerre …
Mais je crains malheureusement que nos socialistes ne se réclament d’un autre Max, certes plus drôle que Stirner, mais tout juste bon à se faire tordre de rire les Français. Je veux parler de Max Linder, bien sûr, cinéaste français de la première heure à qui l’on doit par exemple le Combat de boxe (1910).
Max Linder a également joué dans un court-métrage intitulé « La très moutarde » * (réalisateur Georges Monca/1908).
« La très moutarde » et non L’attrait Moutarde.
Ce film n’aurait cependant aucun rapport avec une quelconque célébrité politique ayant récemment joué les divas dans la divine ville de Dijon !
* J’ignore la raison de ce titre surprenant.
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►Ornicar, si vous me lisez encore :
mieux vaut tard que jamais !
« La très moutarde » est le titre français d’un ragtime américain intitulé Too much mustard ! alors très en vogue et souvent qualifié de « musique de bordel » …
Écoutez donc !
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