On apprenait avant-hier que notre président, Monsieur je-fais-tout*, avait endossé son costume favori de bateleur de foire et joué le sketch si apprécié de ses fans de « DRH du PS ». Ce numéro avait pour but de récolter des fonds, du fric, du pognon, donc, pour le parti politique qui le soutient : 3000 € minimum, 7500 € maximum, pour faire partie du club, du « premier cercle », comme ils disent. Une mise de fonds somme toute minime — pour ces gens là — quand le retour sur investissement s’appelle » bouclier fiscal ».
Beaucoup a déjà été dit ici et là sur ce « Cocktail premier cercle »; les socialistes ont même essayé de s’en servir à l’Assemblée, ne s’en prenant qu’au ministre du budget, par ailleurs trésorier de l’UMP, sans doute parce qu’ils n’ont pas osé critiquer le numéro de bonimenteur de Sarkozy. En tout cas, voilà un président aux nombreuses casquettes qui ne peut pas se targuer de se situer au-dessus des partis : il y est au contraire bien accroché, comme un … oui, c’est ça… aux parties.
* Je ne résiste pas au plaisir de vous poser cette devinette : quel est le point commun entre votre cuisine et l’Élysée? Dans les deux il y a un petit faitout et une grande sauteuse…
Vous voyez le topo 