On sait l’importance qu’a eue la religion sur la toponymie. De nombreux villages ont été créés autour d’une chapelle ou d’une église et le nom de celles-ci est devenu le nom de ceux-là, qui se mettaient ainsi sous la supposée protection du saint patron ( et sous la botte du clergé, mais c’est une autre histoire). On ne compte plus les noms de lieux commençant par Saint et ses variantes dialectales, par Dom et ses variantes ou par d’autres déclinaisons de la sainteté.
Il se trouve cependant quelques noms de lieux qui se réfèrent à des saints — comme l’attestent les textes anciens — mais qui ont perdu leur qualificatif. Ne demeure alors que le nom propre sans référence à la religion. La chute des saints s’est produite le plus souvent vers le XIVè siècle et rarement avant ( Maxent dès le Xè siècle) sans que l’on ne sache précisément quelle en fut la raison. Permettez-moi de vous faire découvrir ces saints sans auréole, ces tartuffes de la toponymie:
Laurentius, martyr au IIIè siècle, à l’origine de nombreux Saint-Laurent, a laissé son nom à Laurent ( commune de Mirabeau, Vaucluse, Sanctii Laurentii au XVIè siècle) et à Lorentzen ( Bas-Rhin, S. Laurentio en 1361).
Margarita, martyre à Antioche au IIIè siècle, est devenue Margerie-Hancourt ( Marne, Sancta Margareta en 1119, puis simplement Mergerie en 1222 mais de nouveau Sainte Mergerie en 1327).
Le nom de Marcellinus, pape et martyr sous Dioclétien, donné à une chapelle aujourd’hui disparue, est resté à Marsalin ( commune de Vert-en-Drouais, Eure-et-Loir).
Martin est resté simple à Martin-Rieux (Aisne, villa de S. Marini Rivo en 1238).
Maxentius, saint obscur ( Vè – VIè s), devenu par ailleurs Saint-Maixant ou Saint-Maixent) a laissé son nom à Maxent (Ille-et-V. , basilicam Sancti Maccentii en 869).
Le nom de l’archange Michaël se retrouve seul à Michel ( sur les communes d’Aix-en-Provence, B.-du-R. et Hyères, Var).
Pétronilla, martyre au Ier siècle, adorée à Sancta Petronilla (1280), devenue La Pesnelle (1389) puis encore Sainte Péronnelle (1419). La suppression de sainte après le XIIIè siècle a fait que le toponyme est devenu du type la (terre) de Pernelle pour aboutir aujourd’hui à La Pernelle (Manche)
Sixtus Ier ou Sixtus II, papes et martyrs, ont donné leur nom à Sixt sur Aff (Ille-et-V., aecclesia Sixti martyris en 879)
L’évolution du nom de Séez Mesnil ( commune de Nagel-Séez Mesnil dans l’Eure) est plus complexe: il s’agissait au départ de célébrer Maximinus, le compagnon des Saintes Maries premier évêque D’Aix-en-Provence ou bien l’ évêque de Trèves au IVè siècle, en nommant la paroisse Sancti Maximini de Houcemaigne en 1261. Une évolution normale du nom a produit Saint Mesmin en 1419. Mal compris, ce dernier nom a subi dès 1421 l’influence de l’oïl mesnil pour donner le nom de Saint Mesnil. Enfin, l’attraction du nom de Sées, toute proche dans l’Orne, a fini par corrompre le nom.
Enfin, et peut-être aurais-je dû commencer par elle, la Vierge Marie qualifiée de bénie ou plutôt de benoîte en français et de benate en langue d’oïl a donné son nom à La Benâte en Charente-Maritime ).
Je n’oublie pas mes amis bretons qui, comme tout le monde, ont subi l’influence de l’Église et ont leur contingent de Saint-ceci ou Saint-cela. Ils ont aussi un grand nombre de toponymes formés du nom du saint non précédé du titre « saint » mais d’un nom commun, comme lann ou loc, « sanctuaire », pleu ou plu, « église paroissiale » ou encore tré, « église succursale». Mais on trouve aussi en Bretagne quelques saints isolés — j’en ai compté une vingtaine — qui feront, avec ceux des autres langues régionales si j’en trouve, l’objet d’un prochain billet.
les plus jolis seings étant blancs cf au Blanc Mesnil, et à Trébeurden.
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Certainement, Rose!
– Dans l’attitude, d’une femme qui grelotte: le dos arrondi, les épaules recrocquevillées vers l’avant, on dit qu’elle a quelque chose de commun avec les cathédrales gothiques:
– « les saints à l’ intérieur. »
Eh, oui! nous voilà bien partis, c’est hautement culturel.
En plus à Lisieux, elles n’ont que « Li- sieux » pour pleurer. Aie, Aie!!
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Bonsoir leveto. Je vois qu’à peine le dos tourné, vous nous menez des Croisés aux cœurs croisés. Ce pourquoi je vous soutiens, comme toujours Théophraste.
Je m’interroge néanmoins sur ce Maximinus — non sans noter les caractères marqués d’un tel andronyme, qui devraient vous valoir une autre récompense de la part de l’insecte que-vous-savez — dont vous m’apprenez qu’il fût le premier évêque de cette bonne ville aixoise. Pour autant, est-ce sa dignité de prélat, ou celle de la ville d’eaux dont il avait la charge des âmes, qui justifierait le mieux cette majestueuse cap’ , celle qu’on réserve pour apostropher les ânes les mieux nées, d’un majuscule D’ ?
Je dis ça, comme ça, mais ça n’est contre vous, bien sûr ; c’est juste qu’Aix-en-Provence n’a jamais été surnommée « la modeste », que je sache, alors n’en rajoutons pas d’avantage (des avantages).
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cachez ces saints, Théodore ou Théodule qui a les grappes, le vilain.
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Saint Maixant, originaire D’Adge, fut abbé dans le Poitou.
– Saint Maixant L’Ecole (79),
– Maxent (Ile et Vilaine), Canton de Plélan-Le-Grand, Pays de Brocéliande:
– « Skirioù Masen » en celte, « Maezant » en breton Gallo, possédait un manoir épiscopal au xIè siècle.
– incluse dans la Baronnie, unie à l’évéché de St Malo avec Beignon, St Malo de Beignon…
– En 860, les moines de St Sauveur de Redon demandent assistance
au roi Salomon de Bretagne, contre les Normands.
– le monastère de St Sauveur de Plélan devient alors monastère de St Maxent, après dépôt du corps du Saint.
– les restes du Saint seront restitués à leur paroisse poitevine, d’origine.
– Saint Maixant (Sarthe),
– Saint Maixant (Gironde),
– Saint Maixant (Creuse-limousin)…..
Vous évoquiez la chute des saints Leveto, nous savons à quoi l’attribuer, de ce qui précède c’est sûrement ce qui a fait dire à Brel dans sa chanson » madame promène ses saints »…. votre photo nous le suggère.
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On reprend souvent à tort l’expression cachez ce sein alors que l’auteur a écrit :
« Couvrez ce sein que je ne saurais voir :
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées. »
Cela dit le topo éclaire bien des saints cachés ou dissimulés.
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►Archibald B :bien vu pour la taille D à Aix-en-Provence (je ne corrige pas, sinon votre commentaire en deviendrait incompréhensible). Et, pour Maximini , j’avais bien pensé en toucher deux mots à notre bien aimé chéleutoptère, mais de procrastination en « aujourd’hui peut-être ou alors demain »… Enfin, grâce à vous, voilà qui est fait!
►L’Abrincate : j’étais allé en effet un peu vite en besogne en qualifiant saint Maixent d’obscur. Le site Nominis , que je ne devrais pas oublier de consulter, m’en apprend plus:
«Maixent, d’abord nommé Adjutor – l’auxiliaire – , serait né à Agde vers 448. Après avoir reçu son éducation de saint Sévère, il rejoint le saint homme Agapit, en Poitou, dans la vallée de la Sèvre. Sous le nom de Maixent, qui sera plus tard celui du monastère, il devient l’abbé de la communauté. Estimé du roi Clovis, il meurt en 515. Dans l’ancien diocèse de Poitiers, une abbaye, trois prieurés, une chapelle et neuf églises paroissiales étaient dédiées à saint Maixent.
En Poitou, vers 515, saint Maixent, abbé, célèbre par ses miracles.»
►Arcadius:
Vous avez raison. Je vais de ce pas me cacher sous la cendre.
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Maixent est surtout un des meilleurs potes du petit Nicolas avec Alceste, Eudes, Agnan, Clotaire, Geoffroy et Rufus.
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« Sainte Pétronille »
C’était le nom de l’un des derniers thoniers à voiles des années cinquante, il avait fière allure. La fin fut moins glorieuse sur la vase d’un arrrière-port.
Des bateaux de pêche avaient le nom d’un saint, ou « Notre Dame des Flots,
Notre-Dame de Confort »…
Imaginez un instant que vous êtes pris en pleine tempête, sur l’un de ces navires,
même si la planche pourrie qui passe à votre portée, a un nom de saint, vous vous y accrocherez quand vous serez à l’eau…
Beaucoup d’hommes qui ont eu la vie sauve ou leurs femmes et enfants, sont allés remercier leur saint protecteur. Respectons les croyances et souffrances de chacun…
Ste Pétronille, fille spirituelle de St Pierre, patronne des rois de France, à partir de Charlemagne, fait partie de ces Saints exportés.
Sainte Pétronille de Beaulieu, c’est le nom de l’un des plus beaux villages du Québec, la plus récente des paroisses de l’Ile d’Orléans érigée canoniquement
en 1870, face à la ville de Québec au bout de l’ile, face à l’immensité du fleuve Saint Laurent, douce villégiature attirant les artistes en été, les curieux en hiver avec le spectacle des brise-glaces…
– Rires ou larmes, Sarko fit dévotion à Ste Péronille, lors de sa visite au pape Benoit XVI , le 10 octobre 2010. Une Sainte très actuelle…
– Prochain commentaire un petit mot sur MiChael ou St Michel…
Bonsoir!
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C’est une bonne (a)idée, merci Théophraste pour cette délicate attention.
Bien le bonsoir (local) à Mesdames rose et Abricante.
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St Michel, culte répandu au 4è siècle, le seul qui soit qualifié d’Archange, fêté en Orient, le 8 novembre:
– chez les Hébreux, les catholiques et les musulmans: Mî ha’il, avec Gabriel et Raphael dans le Coran.
Michel présent dans le Sud: le Gers,village St Michel en Midi-Pyrénées; St Michel de Maurienne,
– St Michel sur Orge, Essonne,
– Le Mont Michel à lisière Normandie-Bretagne, en Bretagne, en Loire Atlantique, en Vendée…
– A Bruxelles: protecteur de la ville terrassant le dragon au sommet de la tour de l’Hôtel de Ville.
Le Mont St Michel (Manche) inscrit au patrimoine mondial de l’humanité:
Saint Michel:
– ange combattant souvent représenté comme terrassant le démon,
– ange militaire lors de la contre réforme.
Le 16 Octobre commémore la dédicace de l’abbatiale du Mont St Michel,
-16 octobre 709 par St Aubert d’Avranches.
– 2009, fête les 1300 ans du Mont, à cette occasion une exposition de photos des lieux sacrés élevés, à travers le monde dans les religions diverses.
La Baie a vu toutes les invasions: romaine,vikings, le Mont témoin des affrontements normands- bretons, anglais, catholiques-protestants, révolution française, tour à tour lieu de culte, prison sous la république, incendié, pillé, à demi ruiné, occupation allemande, débarquement allié…
– Au milieu de cette baie deux ilôts « Tombe »,(le Mt St Michel) et « Tombelaine ».
– Personnellement vu du Mont, j’ai toujours un regard ému vers Tombelaine sur lequel les protestants s’étaient installés, un peu moins attendri pour l’ange militaire, derrière, au dessus de ma tête…
– Entre sables, ciel, terre, mer, fleuves côtiers, la Sée, la Sélune:
– lieu pour l’écologie (des sous-pharaons veulent le désensabler)…
– lieu pour nos écrivains Victor Hugo « Quatre Vingt treize »: navigation à travers les redoutables récifs des Iles Minquiers et l’arrivée nocturne dans la baie.
– lieu de réflexion au regard de l’humanité, guerres, révolutions, tolérance par rapport aux religions, lieu d’échange et de métissage des cultures,
– flux et reflux en tous genres… comme le disait une expression rurale face à un visiteur peu sympathique: « bon vent, la paille au cul et le feu dedans »… avec un peu d’aide au besoin.
– L’Ouest non inscrit au « fan-club » de Napoléon Ier, lui a arraché le Concordat de 1801, il considéra que le maintien des religions était nécessaire à la stabilité et à la paix sociale: cultes catholique et protestant, puis en 1808 religion juive,…
– la loi de 1905, séparation de l’église et de l’état garantit la laicité, accepte les diverses religions de façon égale en garantissant l’indépendance du pouvoir républicain.
– Nous pouvions penser que tout était dit clairement, fallait-il rajouter des lois?
– N’ y a-il pas confusion sur certaines notions?
– Le Professeur Thédore Monod dans un de ces derniers livres, » Le Chercheur
d’absolu » quelques temps avant sa mort prévoyait un retour à la spiritualité face à ce monde polluant, destructeur des cultures et des peuples….
– Cette baie est un lieu ouvert tourné vers le monde, ses voyageurs avec ceux de Granville et St Malo sont partis vers de nouveaux mondes: les Amériques, Canada, l’Inde, »l’Arabie heureuse » ouvrant la route du café moka au Yémen, la Chine, les terres australes … rêves et désillusions à poursuivre.
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pour dire bonjour à leveto qui me rappelle , en évoquant ses amis bretons, et
ou » encore tré, « église succursale» » un séjour au « trez-hir »
http://www.maplage.fr/littoral/finistere/plougonvelin/plage-trez-hir:
ce »trez » était-il saint? les chansons étaient très vertes (filles de Camaret,etc)
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Archibald B. et leveto
Un savoureux Maximini auquel j’ai alludé dans la rame (of course) pas plus tard que cet après-midi…
Mille et un pardon d’y répondre si tard !
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« Les filles de Camaret »
– Le journal Breton le Télégramme donne l’explication très probable de la chanson. ( 1904- 1914)
– Un journaliste polémiste parisien, L.Tailhade après avoir affiché son caractère hautain de citadin ( comme souvent à l’époque) face à des habitants que l’on venait visiter un peu comme des « primitifs », a cru bon de faire paraitre quelques articles méprisants, dans la presse.
– des échanges verbaux, des menaces physiques (le jeter à la mer pendant le trajet le Fret-Brest en bateau, sa femme chahutée…, un procès, lui ont probablement fait écrire cette chanson pour se venger de son séjour mouvementé, une fois rentré.
– Il était de bon ton de mépriser la Bretagne depuis Paris, attachée à ses Saints, son curé, ses traditions, et son terroir… n’avait t-elle pas résisté à l’antcléricalisme parisien de la révolution, même si elle avait au départ, bien accueilli la rébublique.
– Balzac dans « les Chouans » avait comparé les bretons » aux naturels » du nouveau monde, les Indiens…
-« Bécassine » tant détestée des bretons est un autre exemple de ce mépris…
– La chanson paillarde fit « la renommée » de Camaret… malgré elle.
– La Bretagne de la deuxième moitié du XIX ème et du début du XXème siècle, était
» un lieu d’exotisme »…
« Les dessous des filles de Camaret »
http://www.letelegramme.com/local/finistère-sud/c.
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Bonjour!
J’espère que vous êtes allés vers d’autres « saints » et au cul’te ce dimanche, que vous ferez bonne chère ce jour.
Une proposition de menu:
– Huîtres creuses de Cancale (Toats pain de seigle, beurre salé,vinaigre à l’échalotte).
ou – Huîtres chaudes sur fondant de poireaux à la crème.
– Omelette de la » Mère Poulard »
– Gigot d’agneau de pré-salé et ses petits légumes.
– Fromage « Pont-l’évêque » sur lit de salade verte.
– Crêpe »Normande » (Sorbet pomme verte, crème, flambée Calvados).
– Café moka (servi avec petits palets bretons de Quimper et chocolats)
– Calvados
Les Vins:
– Muscadet blanc de Sèvres et Maine
– Saumur Champigny, rouge, pinot noir.
Bon appétit à tous et excellente journée!
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►Merci pour vos suggestions, L’Abrincate !
N’ayant guère le temps de voyager, je me vois néanmoins contraint d’adapter votre menu normand à la sauce sub-ardéchoise:
•Huîtres — mais de Bouzigues ; une pointe de citron de Menton sera tolérée.
•Omelette — aux truffes de Richerenches.
•Gigot d’agneau — mais du Dévoluy.
•Fromage — mais de Banon (ou de [biiip]).
• Millasson à l’Armagnac.
• Café — servi avec navettes et croquets provençaux et quelques calissons d’Aix.
• Muscat — de Baumes de Venise.
Les vins:
•Un Hermitage blanc, que l’on choisira assez vieux, sur les huîtres et les truffes.
• un Châteauneuf-du-Pape pour le gigot.
• retour sur l’Hermitage blanc pour le fromage.
Vivement dimanche prochain !
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St Michel, culte répandu au 4è siècle, le seul qui soit qualifié d’Archange, fêté en Orient, le 8 novembre: L’Abrincate | le 27 octobre 2011 à 01:06
Dimanche prochain(cf.leveto, ci-dessus) c’est la fête de l’Adha (sacrifice, en Islam). Le lundi suivant, c’est la St Michel, en Orient du moins, d’après l’Abrincante.Correct.
Mais je renvoie ce dernierà Wikipedia(http://fr.wikipedia.org/wiki/Archange) pour confirmation de TROIS archanges selon l’Église catholique.
Reconnaissons cependant que :
Gabriel et Raphaël ne sont pas mentionnés dans la Bible comme étant archanges. Seul Michel porte ce titre–
@leveto: votre fromage est…taquin ! biiiiip ( 😉 )
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>l’amer, indien
j’étais quelque peu sévèrement fâchée et assez butée donc je n’ai pas lu le com de l’Abrincate ci-dessus ; je peux le faire
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pour la plage de iado qui est une page blanche, ça va celle-là ?
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>l’Abrincate il y a aussi Georges qui terrasse le dragon (prononcer à l’anglaise pourf aire hype D’georges) pas seulement M.
une soluce, faire le canard :
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@ Iado,
Vôtre plage Plougonvelin(Finistère)
« Les dessous des Filles de Camaret » journal Breton » le Telegramme, » lu par les marins, avec un lien correct cette fois:
http://www.letelegramme.com/local/finistere-sud/chateaulin-carhaix/crozon/crozon/chanson-les-dessous-des-filles-de-camaret-09-02-2009-242338.php
-« Le curé de Camaret »
– A la sacristie, au dos des tableaux présentant des Images Pieuses, il y aussi des images pieuses…
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Pourtant votre menu était fort tentant, l’Abrincate, sauf les huîtres chaudes (ô misère) ; j’aurais volontiers goûté à cette fameuse omelette dont je n’ai vu que jeune marmiton battre vigoureusement les œufs.
Mon dernier passage en courant au mont a été terni par les armées de camping-cars qui stationnaient au départ de la route qui traverse la baie.
Au risque de paraître ringarde, je préférais quand il n’y avait pas de route, ni de camping-cars. Qu’il fallait attendre le bon moment et faire ultra gaffe à la marée qui allait plus vite qu’un cheval lancé au galop et qui pouvait vous enserrer/encercler si vous aviez le grain de folie de rentrer seul en laissant les autres sur place.
– flux et reflux en tous genres… comme le disait une expression rurale face à un visiteur peu sympathique: « bon vent, la paille au cul et le feu dedans »… avec un peu d’aide au besoin. belle notation bien paysanne, on a les mêmes !
P.S 1 : le mont Saint Michel est en Normandie.
P.S 2 : nada
P.S 3 : nada
cordialement à tous,
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