Je poursuis ici une série commencée là, continuée ici et encore ici pour en terminer avec des rues qui doivent, elles, leur nom coloré à une enseigne.
La rue du Chapeau-Rouge à Quimper abritait quelques chapeliers qui coiffaient les ecclésiastiques dont beaucoup rêvaient de porter un jour le chapeau rouge d’évêque ou, pour les plus ambitieux, le chapeau rouge à trente houppes de cardinal.
C’est d’ailleurs parce qu’ un cardinal lui fit l’honneur de choisir son auberge pour y faire étape, que ce patron bordelais choisit comme enseigne un chapeau rouge, enseigne qui allait donner son nom au cours du Chapeau-Rouge. La ville de Béziers a, elle aussi, sa carriera del Capèl Roge.
Pour rester dans le rouge, signalons à Quimper une rue des Chaperons-Rouges, toujours en rappel d’une ancienne enseigne. Rappelons qu’un chaperon était un couvre-chef à bourrelet doté d’une queue que portaient aussi bien les hommes que les femmes du Moyen-Âge.
Le bâton de pèlerin, autrefois nommé bourdon, a servi d’enseigne
à un aubergiste orléanais, invitant les pèlerins de passage à venir s’y restaurer et s’y reposer. La rue du Bourdon-Blanc en garde le souvenir.
À Douai, la rue des Blancs -Mouchons — du nom d’une enseigne d’auberge connue dès 1500, un mouchon étant un moineau en patois local — nous donne l’occasion d’un sourire en rappelant son ancien nom, ruelle de la Planque -Amoureuse. Las! Ce nom rappelle un petit pont de bois ( planque est mis ici pour planche) permettant de franchir le fossé des anciennes fortifications. La planche était si étroite que lorsqu’on s’y croisait, on ne pouvait, dit-on, que s’y embrasser. Il s’agit là d’une légende, car un certain Amouroux habitait la ruelle et c’est sans doute lui qui a donné son nom à la planque. Qui sait? peut-être y faisait-il même payer un péage? Dommage, voilà une ruelle de la Planque-Amoureuse qu’aurait sans doute aimé chanter Brassens …
La rue des Pigeons-Blancs de Senlis tient son nom d’un ancien hôtel des Coulombs Blancs du XVè siècle sur la façade duquel une sculpture représentant trois pigeons blancs évoquait la vision de saint Rieul. Il avait eu la révélation de la décapitation de saint Denis, saint Rustique et saint Éleuthère sur la butte Montmartre — le mont des martyres — par la vision de « trois coulombs blancs sur la gorge desquels perlait du sang.»
D’autres enseignes se comprennent aisément: la rue du Brun-Pain à Tourcoing du nom d’un cabaret ouvert là en 1525, la rue de La Tête d’Or à Metz où descendaient princes et riches étrangers, de la Main d’Or ou du Soleil d’Or à Paris ou encore de la Mule-Noire à Aix-en-Provence, qui devint noire quand un concurrent déloyal ouvrit en face un cabaret à l’enseigne de la Mule-Blanche. Les exemples de ce type sont innombrables.
La couleur verte a été utilisée dans un sens très particulier par certains aubergistes puisqu’elle signalait une maison close. La rue de la Cage-Verte à Bourges tire son nom de l’enseigne d’une de ces auberges accueillantes ouverte là en 1502. L’enseigne représentait une cage à oiseaux peinte en vert: les affranchis n’avaient pas besoin de plus d’explication pour savoir quel genre de dame oiselle froufroutait là.
La rue du Singe-Vert à Tours doit son nom actuel à une confusion: elle s’appelait rue Saint-Genail, un saint très local, à moins qu’il ne s’agisse d’une déformation du nom de saint Genou vénéré dans le Berry. Toujours est-il que, une fois le nom de ce saint tombé dans l’oubli, la rue de Saint-Genail devint celle du Singe-Vert. Ce n’est que bien plus tard qu’une maison de la rue, une de celles que clora définitivement Marthe Richard en 1946, arbora un singe vert comme enseigne.
Le carrefour de la Croix-Rouge à Paris ( devenu la place Michel-Debré en 2005) devait son nom à une croix de cette couleur érigée devant son église en 1514 par l’abbé de Saint-Germain-des-Prés en lieu et place d’une statue d’Isis au culte de laquelle il entendait faire concurrence. Elle fut transportée ensuite au centre du bourg où le carrefour de la rue de Sèvres, alors connu comme carrefour de la Maladrerie en raison des cabanes bâties là pour accueillir les pauvres atteints de la lèpre, a pris le nom de Croix-Rouge et l’a gardé même après la disparition de la croix en 1651. Pour l’anecdote, rappelons que les Révolutionnaires lui avaient donné le nom de Bonnet-Rouge!
On dit que le quartier de la Croix-Rouge à Grenoble tient son nom d’une coutume qui voulait que l’on plantât une croix rouge sur les lieux où un assassinat avait été commis. Une autre explication pourrait être qu’une croix de bois avait été peinte au minium dont on pensait qu’il protégeait aussi bien le bois que le fer.
Bien d’autres villes possèdent un carrefour de la Croix-Rouge : Dourdan (Essonne), Guer (Morbihan), Blain ( Loire-Atlantique), Honfleur ( Calvados), etc. Seule une étude de l’histoire locale permettrait d’en connaître avec précision l’origine.
Le quartier de la Croix-Rousse à Lyon, célèbre depuis la révolte des canuts, doit son nom à une croix dressée là au milieu du XVè siècle. Elle était faite de calcaire de Couzon, une pierre jaune violacé, dite aujourd’hui « pierre dorée ».
il y a aussi une rue du Chapeau Rouge à Lyon, peut-être en lien avec la couleur cardinalice
http://ruesdelyon.wysiup.net/PageRubrique.php?ID=1009931&rubID=1009956
Aussi une rue du Manteau Jaune, une rue du Bât d’Argent…
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Il existe un « passage du Cheval-Rouge » à Paris et une rue du Cheval Rouge dans un certain nombre de villes ; celui de l’Apocalypse ?
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J’ai terminé trop vite ! Il existe une quantité innombrable d’hôtels ou d’auberges du cheval rouge (ou blanc, ou noir…) Sont-ce eux qui ont donné leur nom aux rues ou l’inverse ? Et (quoique hors-sujet) pourquoi autant d’enseignes « au cheval » ? à cause des relais de poste peut-être ? La couleur dépendant ensuite des goûts du propriétaire…
Je connais cette rue du Singe-Vert à Tours dont le nom m’avait toujours intriguée, j’ai donc la réponse ! Le nom de ce Saint-Genou m’avait aussi beaucoup amusée à mon arrivée par ici mais plus rien ne m’étonne aujourd’hui dans ce pays de sorciers.
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La plupart des toponymes avec « Cheval » associé à une couleur sont issus effectivement d’enseignes. Elles promettaient une halte agréable tant pour le cavalier que pour sa monture.
Quelquefois, il pouvait s’agir d’un vrai cheval, comme je l’ai raconté pour Cheval-Blanc
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et de nombreux hôtels exploitant le rébus « Au Lion d’Or »
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« la Maladrerie en raison des cabanes bâties là pour accueillir les pauvres atteints de la peste »
Ne s’agit-il pas plutôt de la lèpre ?
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Rectification : ce n’est pas la rue du Singe vert (qui n’existe plus) que je connais à Tours, mais le restaurant ! (où je me suis régalée d’une assiette d’os à moelle)
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► Clafoutis:
Vous avez raison, bien sûr! Je corrige cette erreur d’inattention
► Zerbinette:
Le Singe Vert de Tours se trouve en effet au 5 rue … Marceau
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Par esprit d’escalier vraiment plein de marches, votre Singe vert m’a fait penser à cette traduction oulipienne : Un singe débotté est un jouet pour l’hiver.
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AXV : François Le Lionnais avait parlé de « joie » mais le jouet n’est pas mal non plus. Pour rester dans la couleur : Un singe débotté est un jouet pour les Verts.
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Bonsoir,
La rue du Roi-Doré (IIIe) a-t-elle été citée ?
« Cette rue (…) ouverte en 1620 (…) a porté les noms de rue Saint-François, rue Sainte-Françoise, rue Française, avant de prendre son nom actuel dû à une enseigne représentant un buste doré du roi Louis XIII. Pendant la Révolution française le nom de rue Dorée le remplaça. »
[cf. Wiki]
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►MiniPhasme
Je n’avais pas mentionné cette rue, pour la bonne raison que je ne l’avais pas trouvée lors de mes recherches ( vous imaginez-vous combien de dictionnaires et de répertoires j’ai dû consulter pour écrire ces malheureux billets ? 🙂 )
Quant aux noms de rues mentionnant l’or — la couleur comme le métal — ils mériteraient un billet à eux seuls!
PS j’ai mis un certain temps à comprendre que cette rue du Roi-Doré n’était pas une rue d’un patelin nommé Ille mais qu’elle était située dans le troisième arrondissement de Paris — grâce à votre signature.
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La couleur verte a été utilisée dans un sens très particulier par certains aubergistes puisqu’elle signalait une maison close.
Je ne sais pas si c’est lié, mais ceci explique peut-être cela.
Pendant ma jeunesse à l’île Maurice, on désignait un maquereau par le fait de « porter une chemise verte ». Le sens de maquereau ici ne se restreignait pas au sens de proxénète, mais pouvait désigner un rapporteur, un « porte-parole » (lors d’une rixe verbale, par exemple) ou quelqu’un qui s’occupait des affaires des autres (et accessoirement en diffusait les nouvelles).
À l’encontre d’un rapporteur, on pouvait entendre « mett to simiz ver, al fer makro! » (« mets ta chemise verte et va faire le maquereau! »). Un rapporteur est aussi appelé mouss kaka (mouche à merde); faut-il y voir une relation avec la couleur verte de ces bestioles ?
Lors d’un parti pris dans une altercation pouvait fuser un « linn donn twa to simiz ver? » (« Il t’a donné ta chemise verte? », le ‘ta’ indique « celle que tu mérites »), sous-entendu, « t’a-t-il nommé son porte-parole, son représentant ou son maquereau ? ».
Le surnom de « lagazett sifon ver » était donné à une personne curieuse; telle une « gazette de chiffon vert », elle savait obtenir et répandre des informations.
Je ne sais pas si ces expressions sont toujours d’actualité.
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► Gro Zippo : Très intéressant !
Avant d’être la couleur symbolique de l’espoir et, plus tard, de la nature le vert a été une couleur plutôt mal considérée.
Ce n’est que vers le XIVè siècle que le vert sera revalorisé — mais il nous reste quand même le tapis vert des jeux, la langue verte ( et la chemise verte des maquereaux ? )— parce que
.
Ma source :
Pastoureau Michel. Une couleur en mutation : le vert à la fin du Moyen Âge. In: Comptes-rendus des séances de l’Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 151e année, N. 2, 2007. pp. 705-731.
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Quant à la Goutte d’or, aucun doute sur son origine !
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Le quartier de la Croix-rouge (où j’ai vécu un certain temps) se trouve plus précisément à Saint-Martin d’Hères et jouxte Grenoble. Il existe une « Pharmacie de la Croix rouge ».
Il est intéressant de remarquer que ce carrefour de la Croix rouge (rue du Pont Carpin et avenue Ambroise Croizat) est très ancien, car il est très reconnaissable sur le plan-relief de la ville de Grenoble (qui figure la ville des années 1840) exposé au Magasin jusqu’à mi-janvier.
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Je ne sais pas si cela serait susceptible d’être vrai en France, mais un article de la revue américaine The Atlantic est consacré aux rues de Virginie occidentale qui n’ont pas de nom : « Where the Streets Have No Name ». L’article commence en racontant comment l’auteur a eu d’énormes difficultés à trouver la maison d’une personne :
http://www.theatlantic.com/magazine/archive/2013/01/where-the-streets-have-no-name/309186/
Est-il fréquent, en France, que certaines voies de circulation n’aient pas de nom ? À Maurice cela arrive (peut-être un peu moins de nos jours), là où une rue ou une route peut simplement être connue sous un nom générique du genre « route côtière » ou « rue royale » (ce qui n’a rien de royal en soi mais signifie seulement qu’elle est considérée comme étant la rue principale), ou parfois sous une simple description, lorsque nécessaire. Mais la grande majorité des voies ont quand même un nom.
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►Merci, Morave, pour ces précisions. Je reconnais être allé un peu vite pour situer la Croix-Rouge à Grenoble!Mes excuses aux Martinérois et Martinéroises!
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►Siganus Sutor:
Lors de l’écriture de mon billet sur le blason de Manosque j’avais découvert la rue Sans Nom.
Je ne crois pas qu’il y ait en France de rues non baptisées — même celle de Manosque a un nom!
Vous souvenez-vous de U2 ?
Et je découvre ce roman de Marcel Aymé , qu’il me reste à lire.
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Ma maison n’a ni nom de rue (ou de route) ni de numéro. Son adresse est juste le nom du lieudit, et jusqu’à présent le facteur l’a toujours trouvée…
Il n’y a d’ailleurs pas que les rues qui n’ont pas de nom. Il existe aussi une
rivière sans nom.
J’ai aussi appris très récemment quelque chose que j’ignorais concernant la numérotation des maisons : alors que dans les villes on numérote les maisons d’une rue en ordre croissant (pair d’un côté de la rue, impair de l’autre), à la campagne les maisons portent un numéro indiquant leur éloignement en mètres d’un début de route/carrefour donné, de telle sorte qu’au premier abord, on ne peut déceler aucune suite logique entre les différents numéros.
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►Aquinze:je suis prêt à parier que votre « rue », si elle n’a pas de nom, a au moins un numéro. Mais il est vrai que souvent le nom du lieu-dit ou du hameau suffit au facteur. L’histoire est véridique, vue de mes propres yeux dans mon enfance — j’espère que les choses ont quand même évolué depuis lors! — d’un Monsieur de V*** recevant son courrier à l’adresse ainsi libellée
( La famille, de noblesse fort ancienne on s’en doute, porte le nom du village où elle a construit son château. Ceci dit, je vous vois mal habiter un château *)
Pour ne parler que de ce que je connais bien, c’est-à-dire de la commune d’Orange, certaines propriétés ou entreprises situées à l’extérieur de la ville n’ont pour toute adresse qu’un numéro de voie tel que « RN7 Nord » ou « VC 12 » par exemple.
En ce qui concerne la numérotation métrique des habitations, elle tend à se généraliser. Orange s’y est mis depuis une douzaine d’années déjà. Toute nouvelle rue ouverte — lors de lotissement, par exemple — est numérotée de cette façon. Il me semble que désormais toutes les rues de la ville sont numérotées ainsi ( certaines maisons arborent encore en façade deux plaques). Cela présente des avantages certains : une nouvelle habitation, ou une nouvelle entrée d’immeuble, n’obligera pas à des numéros bis, ter, etc. Si vous cherchez un numéro particulier dans une rue, vous savez très exactement combien de mètres il vous faudra marcher — et certaines adresses portant un numéro à quatre chiffres, malheur à vous si vous entrez dans la rue par le mauvais bout!
Et ils sont malins: le côté pair et impair est respecté au détriment de l’exactitude du métrage mais au profit du stationnement alterné! Oui,bon, on me souffle que dans le cas d’une grande voie aux chaussées séparées par un terre plein central interminable , cela évite de devoir se taper en voiture toute la voie dans le même mauvais sens avant de pouvoir faire demi-tour pour retrouver le bon côté.
* Quoique, ça en jetterait, non?
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Vous utilisez sur ce billet une photo m’appartenant dont vous ne possédez pas les droits de reproduction. Pire le copyright obligatoire est absent ! Ôtez immédiatement cette image.
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Noël hautemanière au balcon
à Pâques, basses manières de parler.
Si M. Noël avait d’autres objectifs que de faire parler de lui, il aurait visité un peu ce blog, et compris qu’il s’agit ici de partage bénévole et gracieux. Un copyright oublié peut arriver (d’autant qu’il suffit que la photo incriminée ait été diffusée ailleurs sans aucune mention : comment l’auteur de ce blog pouvait-il savoir, dès lors, qu’elle était protégée ?), et cette attitude qui consiste à agresser toute personne utilisant ce qui est diffusé largement sur internet est particulièrement désagréable.
Comme il est évident que la reproduction d’une photo sur ce blog ne génère aucun bénéfice ni aucune gloire, la demande de retirer une photo « protégée » peut être faite avec amabilité et respect. M. Noël basses manières, je ne vous salue pas.
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« Saint Jacques et son bourdon«
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Noël Hautemanière :
Comme vous l’a déjà expliqué Jacques C., c’est en toute bonne foi que j’ai copié ici une de vos photos et certainement pas pour en tirer un quelconque bénéfice ou une bien piètre gloriole — mon blog est assez confidentiel.
Si votre commentaire avait été un peu plus courtois, cela aurait été avec plaisir que j’aurais indiqué dans mon billet la provenance de ce cliché en y ajoutant un lien vers votre site.
Je me contente donc de retirer cette photo et vous jure qu’à l’avenir je ne citerai plus vos œuvres.
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Double contraptonyme et bourde dont Jacques C a su tirer parti… sans © 🙂
Tiens, à propos de Saint-Jacques saviez-vous qu’il figure parmi les topos « victimes » de la Révolution* ?
Il en va de même pour Saint-Ferréol-de Cohade (Cohade) et Saint-Martin (Ablois)…
* Et ils ne sont pas légion !
(Snif… Encore un billet de LSP que nous n’avons pas eu le temps d’approfondir…)
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►MiniPhasme:
Si l’on s’en tient au répertoire de Figuères * ( établi en 1901) — bien qu’on le sache incomplet, c’est le plus complet dont on dispose — qui recensait 3092 changements de noms de communes par les Révolutionnaires, il y a cent dix communes qui ont préféré garder leur nom révolutionnaire ( ce n’est pas légion, mais c’est plus qu’une centurie!). Quelques exemples :
Seine-Port (Seine-et-Marne) sera préféré à l’ancien Saint-Port.
Saint-Just (Hte-Loire) gardera son nom révolutionnaire de Bellevue-la-Montagne.
En Saône-et-Loire, St-Gengoux-le-Royal avait été renommé — pensez : un saint et un royal! — en Gengoux-le-National. Elle n’a retrouvé que son saint et s’appelle désormais Saint-Gengoux-le-National.
Etc.
* R. DE FIGUERES, Les noms révolutionnaires des communes de France, Paris : Société de l’histoire de la Révolution Française, 1901.
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Merci leveto !…
Soit dit en passant, j’ai appris que la commune de Pezens avait profité de la Révolution pour se débarrasser de Voisins…
Et pas pour ce qu’on croit…
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En plus d’être un voleur vous êtes aussi menteur ! Les pages sur lesquels vous avez copié le lien de mes images font TOUTES mentions de la soumission de celles-ci à copyright. Que votre blog soit bénévole ou non, ceci ne vous exclue pas du respect de la loi. Quant à votre attitude puérile consistant à déformer mon patronyme, sachez qu’elle reflète une personnalité douteuse que je méprise.
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Hola! Hautemanière!
Relisez bien les signatures sous les commentaires et rendez à César ce qui est à César.
Je suis l’auteur de ce blog, je signe leveto et ma réponse polie s’adressait bien à Noël Hautemanière. Relisez-la tranquillement ( le 12 avril 2013 à 16:15 )
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M. Noël (je ne peux pas vous interpeller par votre patronyme, tant il est totalement contradictoire avec votre comportement !),
C’est moi que vous méprisez.
Très bien : j’en retire une certaine fierté. Vous vous exprimez d’une telle manière, et en indiquant un tel orgueil, que je préfère compter au nombre de vos ennemis.
Bien à vous.
Jacques C (qui n’a rien à voir avec l’auteur de ce blog)
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Dites-donc, leveto, vous devez avoir Mars ou Pluton mal aspectés, ces derniers temps, pour vous faire ainsi malmener sur tous les fronts ! Courage, je vois se profiler Vénus en Balance, ça devrait s’arranger prochainement…
(oui, oui, je me suis mis auto-entrepreneur astrologue)
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►Aquinze, je ne sais par quel maléfice votre commentaire avait disparu ni par quel miracle il est aujourd’hui réapparu…
►Hautemanière : jetez donc un coup d’œil à ma Bibliographie et vous y trouverez la manière courtoise avec laquelle un autre m’a demandé la même chose que vous …
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