De nombreuses danses doivent leur nom au pays ou à la ville qui les mit à l’honneur.
Passons sans nous y arrêter sur l’allemande, l’anglaise (une « ancienne danse assez vive», selon le Grand Robert), l’aragonaise ( aujourd’hui la jota), la bergamasque, la java (même si l’étymologie toponymique en est douteuse), la mauresque, la polonaise ( et son équivalent la polka ), la scottish, la sicilienne, la tyrolienne et la varsovienne qui ne font pas mystère de leur origine.
Il ne faut pas chercher trop longtemps non plus pour découvrir l’origine du boston ( Boston, Massachusetts, USA), du charleston (Charleston, Caroline du Sud, USA), de la cracovienne ( Cracovie, Pologne) et de la tarentelle ( Tarente, Italie ).
Un peu plus compliqué, peut-être, avec la forlane qui nous vient de Forlì *, une ville italienne d’Émilie, et qui va nous emmener loin … Ceux qui ont cliqué sur le lien auront appris que Forlì est un ancien forum Livi mais seront restés sur leur faim: qui était donc ce Livi ? Il s’agissait de Caius Livi Salinator, un consul de la République romaine qui fonda la ville en 188 av. J.-C. « Nous voilà bien avancés ! », me direz-vous. Un pas de plus en avant, alors : ce Livi-là était le fils de Marcus Livius Salinator, l’inventeur de l’impôt sur le sel, d’où son surnom . Ça y est, vous y êtes là? La gabelle, les gabelous, les impôts, la fraude fiscale, les factures salées, Bygmalion, les Balkany, tout ça … Laisse aller, c’est une forlane ! J’en ai une autre : quand on sait que Ivo Livi a choisi de s’appeler Yves Montand, on ne s’étonnera pas que les impôts ne vont jamais que croissant.
La habanera nous vient de La Havane (Cuba) et la malagueña de Malaga ( Andalousie, Espagne). La mazurka doit son nom à la Mazurie, une province polonaise proche de la Baltique. Le nom de la sardane — un mot qui ne date en français que du XXè siècle — est emprunté au catalan sardana ( 1552) lui-même variante probable de cerdana ( de cerdà) , « originaire de Cerdagne ». Un rapide sondage dans mon jeune entourage m’ a confirmé que Charles Trenet était bien mort : pour eux, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute, la sardane nous venait de Sardaigne.
Je ne reviens pas sur la gavotte qui a fait l’objet d’une devinette et est à l’origine de plusieurs billets dansants (dont la réponse à la devinette ).
Reste le flamenco. Le mot est indubitablement espagnol et signifie « flamand ». Les raisons qui ont poussé les Espagnols à qualifier de « flamande » une danse de Gitans sont peu claires. Certains auteurs nous expliquent que ce sont les Gitans des Flandres, arrivés en Espagne à la suite de Charles Quint ( 1517 ) qui ont popularisé cette danse ; d’autres pensent qu’elles existait sur le sol espagnol bien avant l’arrivée des Flamands (Ô nationalisme, que d’hypothèses on commet en ton nom!) mais que ceux sont eux qui, la trouvant à leur goût, l’ont élevée au grade d’art et lui ont laissé leur nom.
* L’origine selon le nom du « Frioul, pays vénitien — d’où friulana, frulana, forlana — » donnée par l’Universalis et reprise par le Larousse ( ou l’inverse ?) ne s’appuie sur rien de sûr.
P.S. D’autres danses doivent leur nom à leur « inventeur » ( si vous me le demandez gentiment, je vous dirai lesquelles ) ou au mouvement qui les caractérise ( même remarque ) mais saurez-vous me dire laquelle doit son nom à un personnage de fiction ? Komdab, réponses à leveto@sfr.fr, même si je m’aperçois maintenant que la réponse est aisément accessible sur la toile.
MISE À JOUR DU 14 JUIN 2014
Il semble que vous ayez besoin d’un indice pour résoudre ma petite devinette. Le voici donc :
En fait, vous en avez deux pour le prix d’un. Amusez-vous bien.
CLAP DE FIN
La solution a été donnée par votre serviteur le 15/06/2014 à 21:10
« Marius Petipa s’est calté vite fait »
Ah! Non! Pas ça, TRS! Pas ce genre de coup bas!
Marius Petipa est né par hasard à Marseille au gré de la carrière de son père. Il suivra même celui-ci jusqu’en Amérique et in fine à Saint-Petersbourg.
Il n’était pas plus marseillais que le savon d’Alep!
Quant à la langue officielle du ballet, prétendument française, laissez-moi rire !
Un simple clic sur votre wikiclic vers le Glossary of ballet ( en english in ze text ) m’apprend que dans les trois premiers termes définis, deux sont des mots italiens ( adagio et allegro). Comment dit-on galéjade en picard ?
Pour ce qui est de votre devinette, j’ai eu une inspiration : un toponyme, une danse qui a beaucoup voyagé, notamment en Amérique du Sud, dans un pays que je connais bien, avant d’arriver en France à la Belle Époque et qui fournit à un « concertiste » célèbre une rengaine effectivement grivoise si on veut bien entendre entre les lignes …
Tout colle sauf que cela ne répond pas à vos premiers indices
À moins que vous n’ayez passé quelque temps au Mozambique ? Et que le personnage dont vous parlez soit de fiction et n’ait pas grand chose à voir avec la danse ?
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Des cadeaux empoisonnés
► TRS :Grâce à Internet, j’ai revu pour (pas un rond) ce film extraordinaire, avec entomologie au scénario, femme-fourmilion et tout c’qui faut d’autre pour me plaire… mais surtout pas d’escalier disponible, pour le confort et les fariboles de qui vous savez.
((( Rire memphistophélétique )))
Qui a dit « la vieillesse est un naufrage dans les dunes » ?
P.-S. La capoeira* ne mériterait-elle pas d’être abordée ?…
* du guarani caa apuera, île à l’herbe rase (?)
« Art martial du Brésil se pratiquant avec un accompagnement musical. (À la fois lutte et danse, rituel et jeu, la capoeira fut pratiquée à l’origine par les esclaves pour dissimuler un entraînement au combat qui leur était interdit.) »
[ Cf. Larousse]
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La capoeira* ne mériterait-elle pas d’être abordée ? ( MiniPhasme emmi les vieux tireurs mnésiques | le 17 juin 2014 à 20:10 )
Ah! MiniPhasme, je m’en tiens aux toponymes ! 🙂 Si vous m’entrainez dans les danses brésiliennes, nous ne sommes pas couchés!
Si capoeira vient d’un mot guarani signifiant « clairière » ( où les esclaves étaient censés pouvoir se livrer à cette danse simulacre de combat), à ma connaissance aucun toponyme brésilien n’en est issu.
Capoeira pourrait avoir une étymologie très portugaise, du nom du panier homonyme dans lequel les esclaves transportaient les volailles jusqu’au marché , ce qui exigeait souvent une longue marche au cours de laquelle ils pouvaient se livrer à ces simulacres de combat.
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Merci leveto…
Notez bien que l’insecte ne se serait jamais permis d’aborder la capoeira (ce n’est donc pas une île comme le prétend Larousse) si l’abominable trigramme n’avait pas fait un grand écart avec … Petipa !
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> Leveto,
Un simple conseil amical : – Restez-en au jus d’Orange et oubliez « le jaune ». Il ne vous réussit pas et la confusion vous envahit…
Mais puisque votre appareillage semble enfin rafistolé, demandez-lui, via une proposition d’itinéraire sur écran plat, de vous conduire jusqu’à un commentaire à moi, daté du 15 juin 2014 à 10:38, tout en bas.
Et si j’ai bien vécu (pour de vrai) un mois à Sissonne, en y exerçant des activités graphiques incongrues, je n’ai jamais foutu un seul de mes pieds au Mozambique !
….
Ensuite, à propos du vocabulaire de la danse et de la rigueur statistique qui semble faire défaut par chez vous, un autre conseil : ne jamais considérer deux ou trois occurrences de lexique (et particulièrement initiales) comme ayant valeur probatoire :
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Rien trouvé de mieux que ce qu’a déjà trouvé Leveto au Mozambique :
PS : c’est quoi un ACI ?
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Zerbinette : Rien trouvé de mieux que ce qu’a déjà trouvé Leveto…etc.
Allons donc, Zerbinette !… et allons-y sans presser l’mouvement ! Vous avez trouvé l’essentiel et vous avez su respecter les strictes règles arbitrales sans lesquelles aucune fantaisie sérieuse ne se conçoit.
Que bien des grâces vous soient donc rendues et qu’advienne un jour le mariage souhaitable entre le Berry et la Picardie, provinces de grande noblesse et impastisées encore.
______________
Accessoirement, vous me demandez : – C’est quoi un ACI ?
– C’est assez simple à concevoir, même à Châteauroux… et c’est un sigle qui désigne un type genre Boris Vian, Gainsbourg, Trenet, Félix Leclerc, Brel, Ferré, Aznavour ou Brassens … et tant d’autres après eux. Un auteur, compositeur, interprète…
Si vous prenez, par exemple, La Rue des Blancs-Manteaux, Sartre en est l’auteur, Kosma le compositeur et Gréco l’interprète historique.
Sauf si Arletty s’en mêle :
Et là, comme avec Gréco d’ailleurs, vous entendrez distinctement que « le bourreau c’est Leveto »… lui et pas un autre.
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« le bourreau c’est Leveto »… lui et pas un autre. »
( TRS, le 18 juin 2014 à 01:40 )
Encore heureux qu’on n’en soit pas resté à l’apocope « vété » de vétérinaire … !
P.S. : jolie trouvaille, TRS. Cha c’est quécose!
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TRS
à présent que j’ai assimilé l’ACI, pourriez-vous m’expliquer ce que Sissonne vient faire là ? Vous dansiez la mattchiche au lieu de faire des pompes chez les militaires ?
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pourriez-vous m’expliquer ce que Sissonne vient faire là ? Vous dansiez la mattchiche au lieu de faire des pompes chez les militaires ?
Rédigé par : zerbinette | le 19 juin 2014 à 12:17
Je me permets de répondre à la place de TRS, vu que c’est mon commentaire :
qui est à l’origine de l’apparition de Sissonne.
En effet, j’ai cru avoir trouvé la réponse la à devinette trigrammesque avec Sissonne:
il s’agit d’un saut ( et pas d’une danse, là est le hic !) exécuté en danse classique par le comte de Sissonne ( et voilà l’anthroponyme aristocratique ) mais aussi du nom d’une commune de l’Aisne ( et voilà le toponyme en Picardie, où notre
imbécile heureuxami se vante d’être né *) qui abrite un camp militaire où je supposais que l’ex-maire aurait pu passer un mois.TRS a compris ce qu’insinuait mon P.S. ainsi écrit pour, pensè-je in petto , ne pas dévoiler trop vite la solution. Il se trouve que je suis tombé dans le piège de la fausse piste picarde — les Picards sont fourbes et leurs bourreaux valent bien ceux de Provence — et que Sissonne n’était pas la bonne solution.
Ceci dit, je suis comme vous, Zerbinette : les aventures d’un Picard en Mozambique, même si elles n’ont duré qu’un mois, méritent sans doute de nous être contées.
* Oui, TRS, j’en suis un autre.
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Hello leveto,
L’insecte vous invite à découvrir, si ce n’est déjà fait, la réponse à sa devinette*…
* un double hommage qui ne devrait pas laisser Jacques C indifférent…
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Pardonnez-moi, MiniPhasme, j’ai en ce moment des journées très chargées et n’ai pas pu aller plus loin dans la résolution de votre devinette.
De toutes façons, je ne pense pas que j’aurais pu trouver la réponse : j’ai arrêté la lecture des Astérix après le Grand Fossé où l’absence de Goscinny se fait bien trop sentir. Je ne regrette pas cette désertion : un « ami », qui connaît mon gout pour la science- fiction, croyant me faire plaisir, m’a offert Le ciel lui tombe sur la tête, nullissime.
Ceci dit, Saül Péhyé … rassurez-moi : aucune connotation désagréable dans ce nom , n’est-ce-pas ?
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Zerbinette & Leveto, plus haut,
1. En d’autres temps, je fus incorporé au 12 ème Régiment de chasseurs, à Sedan (Ardennes) où j’ai passé 12 mois délicieux : une 4L Renault (toujours dispo dans un garage perso, situé à 150 m du quartier), une fiancée à Bouillon (Belgique) et une autre, pour les permissions, à Vieux-Moulin (Picardie).
Pour l’édification particulière de Zerbinette, cette indiscrète avide de sigles trigrammés, ce régiment héroïque utilisait à plein temps des EBR, c’est-à-dire des sortes de tanks hyper véloces : 100 km/h sur une autoroute de RFA en marche avant… et autant en marche arrière si la RDA s’était montrée menaçante.
C’est vous dire tout le tempo possible sur un dancefloor géopolitique du temps de la Guerre froide.
Mais, les choses étant ce qu’elles sont, je n’avais pas le gabarit anatomique pour oser prétendre pénétrer dans ce genre d’engin.
De Gaulle non plus, on l’a allongé dessus… à l’horizontale.
Pour des questions de finesse d’oreille décelée, on m’a donc mis de « corvée de morse ».
2. Là où j’ai un peu travesti la réalité (façon exagération méridionale), c’est quand j’ai parlé ici d’un mois passé à Sissonne… pour une manoeuvre.
En y réfléchissant bien maintenant, ça ne devait être que 15 jours… ou 10… ou 8… je ne sais plus, c’est si loin ! Mais c’est sans importance : – Quand on a aimé, on ne compte plus.
3. Mais il faut imaginer les choses.
En ces temps-là, on avait déjà inventé une sorte talkie-walkie réglementaire qui permettait à n’importe quelle ganache engagée de communiquer avec un tank de l’époque. Et le camp de Sissonne n’est pas vraiment gigantesque de proportions .
Dans ces circonstances, j’ai opportunément été considéré parfaitement inutile comme radio spécialisé es communications discrètes et longue distance.
Alors, un gradé obséquieux qui tenait à laisser un souvenir ineffable de son passage dans l’Aisne, m’a confié le soin de reproduire le blason du régiment qu’il comptait bien offrir au Camp de Sissonne : il savait comme je pouvais très bien dessiner des petits miquets… et en l’occurrence, 4 cavaliers* sur un cheval ALC**.
J’avais carte blanche… et une jeep avec pilote à ma discrétion.
4. Premier jour : un aller-retour Sissonne/Laon pour repérer les lieux et acheter une plaque de bois, un crayon et quelques ustensiles préalables.
Deuxième jour ? Faut qu’on y retourne, j’ai oublié le gesso.
Troisième jour ? On attend patiemment que ça sèche.
Quatrième jour ? On ponce l’apprêt avec un soin particulier et on dessine les fils Aymon et leur canasson.
Cinquième jour ? On entame les aplats. Avec détermination farouche.
Sixième jour ? Le gradé commanditaire s’inquiète de l’état d’avancement des travaux.
On lui explique alors (et patiemment) que Vinci a passé bien du temps à faire sa Joconde et que les préfectures de province méconnaissent encore l’acrylique, si preste à l’exécution.
Il en convient et reconnaît aussi que la peinture à l’huile, stratégiquement, est la plus sûre : le gras sur maigre for ever, celui qui est tout de patience admise.
Septième jour ?… Huitième ?… Neuvième ?… Dixième ?… idem.
……………
Il m’est resté de cet épisode de la geste de Moi-Même (héroïque et patriotique) une satisfaction qui n’a d’égale que celle, maintenant, d’avoir signalé au blog de Leveto comment un patronyme et un toponyme pouvaient avoir laissé une trace dans le vocabulaire de la danse.
Ce qu’il a bien compris, ce mauvais bougre, à l’esprit affûté et documenté, qui chinoise maintenant et va embrouiller ce qui ne mérite pas de l’être.
Entretenir un pastis entre la sissonne et la matchiche ?… entre vocabulaire de la danse et danse inscrite au vocabulaire ?… Alors que ces deux termes sont un apport considérable à son billet inexhaustif ?… !!!!!!
____________________
* http://www.amicale-12rch.com/
** Pour Zerbinette, encore affamée de sigles trigrammés : ALC (= A la con !)
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Leveto merci pour vos éclaircissements ; il est vrai que j’étais un peu perdue parmi les TRS* des devinettes trigrammées et sociogrammées.
ALZ (A la Z…..wanze) : « Bienheureux qui sait rire de lui-même, car il n’a pas fini de s’amuser. »
* tripatouillages retors et sournois
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► leveto : « Ceci dit, Saül Péhyé … rassurez-moi : aucune connotation désagréable dans ce nom , n’est-ce-pas ? »
?..?..?
Vous pouvez expliciter votre pensée ? « Je me sens un peu faible » …
P.-S. Ayant moi-même déserté le village gaulois depuis « La Rose et le Glaive », je peux comprendre votre déception quant à la vacuité du scénario etc. qui affecte la série depuis la mort du monu-mental Goscinny, mais certainement pas votre… agressivité ? …
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TRS | le 20 juin 2014 à 02:13
et wtf : what the fuck (pardon TRS rien à voir avec vous) je l’ai trouvé sur les profs wtf
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► Mini Phasme
mon agressivité ? wtf ?
Je m’inquiétais du pseudo choisi par Uderzo : Saül est un prénom juif et son association avec Péhyé pourrait être compris par certains esprits malveillants comme une allusion au goût supposé des Juifs pour l’argent. Voilà tout.
Mes excuses si je me suis mal fait comprendre et ai pu vous paraître agressif.
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moi aussi mes excuses pour wtf ; c’est hypergrossier, mais j’ai bien ri hier soir. Ce que les gosses retiennent des profs c’est tout sauf ce qu’ils étudient avec eux.
Hier un grand gaillard trapu m’a pris dans ses bras m’a embrassée en m’écrasant (j’ai cru y perdre deux dents de devant) et m’a relâchée par terre schplof).
Hors sujet : si t’as eu un truc grave, que t’as vu tes copines dans la boîte oblongue, que tu choisis le Cri (de Munch dit le prof de lettres quart de seconde) (le quoi dit le prof de maths, qu’est-ce dit le prof d’anglais) puis que tu te tais après qq vagues borborygmes, ça vaut 36/40. Elle a eu 10. Alors, je vais vous dire rien n’a d’importance sauf -vivre-.
Quand elle a quitté la salle, je lui ai dit, rapidement, ce cri est silencieux. C’est un cri silencieux. Elle m’a dit « oui ». Je lui ai dit « je l’ai entendu ». [Une me l’a eu offert il y a du temps déjà. Il a trôné dans ma cuisine, plus maintenant : cette toile est insupportable. On peut entendre ce qui est insupportable].
On se fout qu’elle ait 10 ou qu’elle ait eu 36. Elle se fout de tout et elle a raison.
leveto bises,
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Saül est désiré.
Brebis égarées.
Une solution, faire ce que l’on a à faire.
Samuel pourra se reposer.
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« Elle se fout de tout et elle a raison.
leveto bises »
(rose, le 20 juin 2014 à 19:12)
Non, Rose, elle a tort. Il ne faut pas se foutre de tout. Il faut au contraire tout regarder, tout accepter ( a-t-on le choix, d’ailleurs, devant la mort d’un proche, par exemple ? ) avec la même humeur égale, sans excès d’optimisme ni de pessimisme.
Je crois que c’est Arnaud Desjardins qui utilisait la métaphore du skieur. S’il est poussé par un mauvais plaisantin dans la pente abrupte, il n’a qu’une alternative :
Soit il injurie le pousseur puis panique, essaie d’inverser le cours des choses, fait des erreurs de carre et de planter de bâtons, etc. et, à la fin, se casse la gueule et, au mieux, finit dans une barquette tirée par des sauveteurs.
Soit il accepte d’avoir été poussé, suit la pente sans s’affoler, en accepte les courbes, les bosses et les autres difficultés et les franchit, tout ça sans s’en foutre mais en en étant pleinement conscient et arrive au bas de la piste sain et sauf.
S’en foutre n’est pas une option disponible.
Ne pas s’en foutre, surtout ne pas s’en foutre. En être conscient, l’examiner, le regarder et le sentir, puisque c’est là, mais toujours d’humeur égale, sans jugement du genre « c’est bien » ou « c’est mal ».
D’ailleurs, je pense que la plupart des gens qui disent, à propos d’un évènement important ( le décès d’un proche, une rupture amoureuse, l’invasion d’un pays par un autre, le réchauffement climatique, etc.) : « je m’en fous » sont des menteurs. Et, un jour ou l’autre, ce mensonge leur reviendra comme un boomerang.
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http://www.ouest-france.fr/documentaire-radio-france-recompensee-new-york-2645872 les bals clandestins dans les années 1940
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Merci pour cette info, jsp !
Nul doute que nos lecteurs bretons et amateurs de « piano à bretelles » seront intéressés
« Les auteures (Perrine Kevran à la production et Françoise Camar à la réalisation), se sont appuyées sur les travaux réalisés par l’historien Alain Quilleveré sur la spécificité de ce département » est-il écrit dans l’article.
Vous me connaissez : il me fallait en savoir plus sur ces travaux !
J’en ai trouvé la conclusion dans le magazine « Musique bretonne » ( numéros 222 et 223 de la fin 2010) sous le titre « Bals clandestins sous l’Occupation » (article en pdf ).
On y apprend entre autres, à la page 10, deux choses que mes lecteurs bretons liront avec intérêt :
>>> l’accordéon le plus souvent utilisé était chromatique : « sa facilité à le transporter — sous le bras ou sur le porte-bagages du vélo — sa relative robustesse en font l’instrument idéal de ces réunions clandestines ». C’est pour ces mêmes raisons que l’avait choisi Luis Gonzaga ( lire le NB final du commentaire ).
>>> ces bals clandestins ont été pour les Bretons l’occasion de la danse en couple Les gendarmes chargés des procès-verbaux parlaient de « couples de danseurs » , de dañs kof a kof ( « ventre à ventre » ), résultat de l’importation en Bretagne depuis une décennie des bals musettes et de leurs valses, javas, etc.
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