Réponse à la devinette de TRS

Je vous recopie ici la réponse à la devinette de TRS, telle qu’il me l’a fournie:

 

Réponse :

L’édifice : la Bastille

Le sobriquet : « Bastille by the Bay »

La localité : San Quentin

Le journaliste : Herb Caen (voir notice English Wiki)

Le mouvement artistique : les Beatniks

Le néologisme pour désigner « aptonymes et contraptonymes » :  namePHreaks 

Les chansons fameuses ? A la Bastille on l’aime bien, Nini Peau d’chien (A.Bruant)… et le San Quentin de Johnny Cash.

J’avoue humblement que j’ai lâchement abandonné les recherches au bout de vingt-quatre heures seulement et que je me suis précipité sur la solution.

Bastille by the Bay est donc un des surnoms de la prison de San Quentin où Johnny Cash donna un concert le 24 février 1969

 

Je ne connaissais pas ce journaliste et ne m’étais jamais interrogé sur l’origine de « beatnik ». Je mourrais * un peu moins idiot, merci TRS !

* Merci bis, TRS!

 

12 commentaires sur “Réponse à la devinette de TRS

  1. ► Jukebox embastillé

    ((( ♪ )))

    Drôlement bien joué !…

    Et s’il nous faut passer par la case prison

    What about Sing Sing Song*, leveto ?

    La chanson créée par Claude Nougaro sur une Musique d’Oscar Brown JR et Nat Adderley, ne mérite-t-elle pas de figurer au top 10 des toponymes étrangers chantés par des Français ?

    « Totalement méconnus en France, les Ojibwés forment la quatrième nation d’Amérindiens, derrière les Cherokees, les Lakotas et les Navajos. Une partie de ces tribus installées au bord de l’Hudson River s’appelle les Sint Sincks. Ils donnent leur nom à un village, selon des | documents datés du XVIIe siècle. En 1845, le nom se transforme en Ossin-sing. L’endroit est réputé pour sa prison, bâtie vingt ans plus tôt. Cette dernière passe pour l’une des plus modernes de l’époque. Alors que la petite ville voit encore son nom se transformer, définitivement cette fois-ci, en Ossining, la prison recueille le surnom de Sing Sing (le verbe sing signifie « chanter » en anglais) bien qu’elle n’ait rien d’enchanteur. On y exerce la peine capitale et c’est l’endroit où seront exécutés les époux Rosenberg en 1953. Le cornettiste Nat Adderley compose une version instrumentale qu’il appelle « Work Song » sur son album éponyme publié en 1960. Quelques mois plus tard, le chanteur et auteur Oscar Brown Jr en livre une version dont les paroles font références aux travaux forcés des prisonniers, dans son premier album Sin & Soul. par Nina Simone** dès 1961 et devient un standard.
    C’est Nicole Croisille, de retour des États-Unis, qui apporte à Claude, dans son appartement de l’avenue des Ternes, l’album d’Oscar Brown Jr. Nougaro va conserver les sonorités du texte original. Dans son adaptation, il transpose le casseur de pierres dans la prison de Sing Sing et les vers originaux du refrain « working and working but I still got so terribly far to go » (« travailler, travailler, c’est terrible tout ce qu’il me reste à faire ») deviennent « Sing Sing ô Sing Sing ta chanson, ta chanson dure un peu trop ». Il plonge dans les pensées d’un condamné, ses doutes, ses désillusions :

    Et quand la nuit tombe sur Sing-Sing 
    On r’voit nos amours dans le temps
    On s’dit qu’on sortira de Sing Sing
    Quand nos poules n’auront plus de dents
    Pensent-elles encore à nous en ce moment
    Ou font-elles brûler nos photos ?

    * Je la dédie également à Wana…
    ** frissons garantis…

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  2. Je mourrais un peu moins idiot, merci TRS ! (Leveto)

    – Je vous en prie, c’est pour rien !… D’autant que c’est bien moi qui vous suis redevable. A votre contact, je ne cesse d’aller de découverte en découverte, de surprises en ravissements… et, moi itou, quand viendra la fin, je mourrai moins idiot… et sans S à la fin. Par humilité sans doute…

    Tenez et jugez de ma fortune quand j’ai découvert tout ceci :

    1. Johnny Cash qui a fait le show à la Bastille ! Et, à l’époque, si j’aurais su, j’aurais v’nu !

    2. Un état aussi moderne que la Californie, un modèle de civilisation jalousé, permet un taux d’occupation de ses locaux pénitentiaires de 137%, à San Quentin.
    Les taulards de chez nous n’ont pas à se plaindre avec un taux de 118%.

    3. Plus épatantes encore sont les mœurs statistiques et démographiques telles qu’on peut les rencontrer ici ou là :

    – Ici, et je veux dire en France, lors d’un recensement de la population et pour des histoires techniques de population « comptée à part » ou en « double compte », la règle est devenue de comptabiliser les gens qui sont sous les verrous dans la « population municipale » de la localité, celle qui leur offre de telles conditions d’accueil. Et non pas dans leur commune d’origine.
    Ce qui est assez logique, surtout pour les condamnés à perpète.

    – Là-bas, en Californie, cela semble bien différent : 3.700 résidents à temps plein qui sont autant de fantômes démographiques dans une localité de 100 habitants.

    https://en.wikipedia.org/wiki/San_Quentin,_California

    4. « Préfecture et sous-préfecture » en guise d’indices : L’Intrus y aura été insensible quand Caen et Saint-Quentin pointaient le bout du nez.
    Et que le Devos (de la vidéo)- en partance pour Caen mais quand ?- avait au fond le même fonds de commerce que Caen : – Jouer avec les mots.

    5. Le Brosseur est pardonnable : il dispose et use de listes qu’il ne maîtrise pas, tout préoccupé qu’il est de « raccords », de joncs et de joints :

    http://www.emka.com/fr_fr/joints/joints-detancheite/joint-pare-brise-avec-jonc-de-blocage/

    Quant aux joints ordinaires et vernaculaires, autrement dit l’herbe à fumer, Herb Caen, bien que non né à HoboCaen, avait en guise de prénom un bien beau namephreak, lui qui a aussi tant fait pour le mot hippie… Et que n’a-t-il épousé une Marie-Jeanne… pour un summum sémantique et conjugal.

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  3. … ceci étant dit – je bis : chapeau TRS
    (je vous épargnerai, cette fois, ma scie sur le mot « à »)
    ____Question prisons__________________
    Alcatraz répondrait à la définition de Bastille By the Bay étant sise dans la même baie. Mais son surnom de « The Rock » prévient la méprise.
    Ce qui me ramène au ROC (rest of Canada) et à mes souvenirs de Jean Pierre Ferland qui chantait 20 ans & Sing Sing sur un premier disque « concept ».

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  4. Le droit de vote & la capitation à propos des « fantômes démographiques »
    Le détenu étasunien n’a pas droit de vote (et ne paie pas d’impôt).
    Il est une dépense de fonctionnement pour l’état.

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  5. Waouh!
    Le brosseur, vos commentaires sont détonants!
    Excusez moi de ne pas avoir réagi immédiatement, ici comme sur le billet précédent : je tentais d’écrire un nouveau billet qui me tenait particulièrement à cœur, vous verrez pourquoi.

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  6. fectivement, leveto, il eût ėté fort dommage de nous priver de la « pause » de cet impayable Rubis…

    Du coup… euh…j’ose à peine attirer votre attention sur « Sing Sing song ». Rien de bien « détonnant », mais quand même, il me semble qu’il « n’a pas eu l’écho qu’il méritait » :o(

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  7. Sing Sing song n’a pas eu l’écho qu’il méritait

    C’est sans doute que Leveto se sera accordé une pause syndicale. Le cheval de trait encarté à la CGT et attaché à ses acquis sociaux lui aura donné de fâcheuses habitudes.
    Et aussi qu’il n’y avait rien à redire à votre évocation : Nougaro savait faire d’épatantes adaptations.
    L’aspect étymologique, avec Indiens à plumes, n’aura pourtant pas manqué de ravir Leveto et j’imagine qu’il a suffisamment retenu l’info pour pouvoir la replacer dans l’ouvrage qui assurera sa gloire à jamais, dans les siècles des siècles à venir et aussi dans la Jeune science :

    Toponymes et Chanson… une affaire sérieuse

    S’il n’est pas un ingrat, il vous citera probablement dans la liste des personnes à remercier… ainsi qu’il est d’usage de le faire dans les ouvrages honnêtes.
    ______________

    Pour autant, la chanson créée par Nougaro mérite-t-elle de figurer au top 10 des toponymes étrangers chantés par des Français ?
    C’est évidemment une affaire de goûts et de critères :

    1. Pour ma part, je ne range pas dans le même tiroir une chanson française et une adaptation en français. Les Neiges de Finlande (Piaf+ Henri Contet + Marguerite Monnot) ne côtoieront donc pas A New Orleans, adaptée par Jil et Jan pour Halliday.
    Et c’est très bien comme ça !

    2. Imaginons une seconde, cher Insecte, une situation inverse… une reprise, par June Carter ou Madona, d’un standard admirable et made in France.
    Par exemple une adaptation du Clair de lune à Maubeuge. Cela en ferait-il une véritable chanson américaine ?… Hum !…

    3. Dans la série des chansons violemment fournies en toponymes (et avec douce rêverie en plus-value), Les Neiges de Finlande vont si bien avec Syracuse, une autre merveille.

    Et je n’oublie pas pour autant les fantaisies toponymiques du Clair de lune à Maubeuge : « la mer d’Iterranée » et le plaisir de faire du sport au « Kremlin-Biceps ».

    – Est-ce que tout ceci apporte maintenant un écho suffisant à vos propos ?
    Sinon, vous pouvez toujours remettre « deux thunes dans l’bastringue » avide… pour le busophone « déjanté » et désargenté.
    La retraite des vieux, ma bonne dame, c’est plus grand-chose de nos jours !

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  8. MiniPhasme
    Sing Sing song n’était pas passée inaperçue ! mais qu’ajouter de plus, si ce n’est que Nougaro savait écrire de belles chansons, comme le souligne TRS. Celle-ci a sans doute un peu pâti de l’énorme succès de Toulouse qui donnait son titre à l’album où elle figurait.
    TRS
    Toponymes en chanson… Vos Neiges de Finlande — que je crois bien n’avoir jamais entendu jusqu’à aujourd’hui — m’ont aussitôt fait penser aux Neiges du Kilimandjaro de Pascal Danel qui m’ont procuré mes premiers émois d’adolescent boutonneux osant son premier baiser sur la bouche. C’était à Valras-Plage, j’avais été autorisé à accompagner mes grands-frères et ma sœur au bal du camping. Aucun d’eux ne s’est préoccupé, bien entendu, du job de chaperon qui leur avait été confié … Une certaine Véronique, aussi novice et timide que moi, a accepté de danser quelques rocks et des twists ( OMG, on dansait des twists !). Quand sont arrivées Les Neiges du Kilimandjaro, on s’est un peu plus serrés et puis on s’est embrassés, parce que c’est ce qu’on est censés faire, non ?

    Pourquoi je vous raconte, ça, moi ? Allez, hop! Pas de souci, je laisse mon commentaire !

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  9. ► Jukebox

    Thanks a lot. L’insecte n’en espérait pas tant…

    Dans la série des chansons violemment fournies en toponymes avec premiers émois d’adolescent, CAPRI est capitale pour certaine femme de lettres…

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