Rubis et la CGT

Mon père avait été choisi, au sortir de la guerre, pour diriger la cimenterie du Teil, non loin de Viviers en Ardèche, dans la maternité de laquelle je suis né au début des années cinquante après mes frères et sœur.

Aussi incroyable que cela puisse paraître, les tracteurs Ford n’étaient pas encore arrivés partout en France et c’étaient encore des chevaux qui tiraient les wagonnets de calcaire de la carrière à l’usine et les wagonnets de ciment du four au dépôt où venaient les chercher les clients.

Cheval ardennais

Un jour, pourtant, il fallut bien se mécaniser. Les chevaux eurent alors droit à une mise à la retraite, entendez par là un aller simple vers l’abattoir … Tous les chevaux ? Non! Mon père ne put se résoudre à signer l’arrêt de mort d’un cheval qu’il avait lui-même embauché, encore jeune, nommé Rubis, sans doute un Ardennais si je fais confiance à mes souvenirs. Il fallait donc, dans l’urgence, lui trouver une nouvelle écurie.

Comme je l’ai écrit plus haut, les tracteurs américains n’étaient pas encore arrivés partout et encore moins chez les petits agriculteurs aux petits moyens. Mon grand-père maternel, vigneron à Maureilhan, près de Béziers, était de ceux-là et travaillait ses vignes avec une vieille mule dont le sale caractère croissait aussi vite que ses forces faiblissaient.

Mon père a pris sa décision : Rubis continuerait à travailler, mais dans les vignes bitteroises de son beau-père !

Il fallut bien sûr apprivoiser Rubis, l’acclimater à sa nouvelle famille et à son nouvel environnement, puis l’habituer à son nouveau harnachement et à ses nouveaux ordres verbaux de travail. Cela fut fait patiemment par mon papé et mes deux oncles. On apprit à Rubis à tracer un sillon droit, puis à faire un demi-tour dans les règles de l’art, à donner un coup de collier quand le soc rencontrait un obstacle ( vous n’imaginez pas le nombre de poteries gallo-romaines qui ont été mises au rebut par ces vignerons !), etc.

Et puis, un jour, il fallut bien se mettre au travail.

On harnacha Rubis, on l’attela à la charrette qui portait la charrue et les victuailles pour la journée et on partit, gais et contents, pour la vigne dont il fallait retourner la terre.

D’une docilité exemplaire, Rubis fit le trajet, qu’il connaissait déjà, sans rechigner et  escorté par mes oncles. Arrivés sur place, après avoir attelé la charrue, ils se mirent au travail, lui devant et eux derrière. Papé n’était pas un méchant homme mais quand il donnait un travail à faire, il valait mieux qu’il le fût ; aussi mes oncles encourageaient-ils  Rubis de la voix et du geste, mais ils se rendirent vite compte que cela n’était pas nécessaire : son nouveau job semblait lui plaire. Pensez! : la charrue était moins lourde à tirer qu’un wagonnet de cailloux, le décor était plus sympa qu’une cimenterie, l’air y était plus pur, bref, tout était pour le mieux.

Sauf que, tout à coup, Rubis s’arrêta.

On l’exhorta, de la voix et du geste, on le tira, on le poussa, rien n’y fit. Jacky, le plus jeune de mes oncles, imagina de déposer un picotin d’avoine à quelques pas devant Rubis qui n’en fit pas un pour s’en approcher. Rigoureusement immobile, les sabots bien ancrés en terre et la tête baissée, il fut impossible à bouger. Mes oncles pensèrent qu’il était fatigué et décidèrent d’en profiter pour se sustenter. On était au milieu de la vigne : l’un d’eux dut aller à la charrette chercher le ravitaillement. Il revint avec la saucisse sèche, le pain, le fromage et le pinard-maison ( une horrible piquette, etc.)  et de l’eau pour Rubis qui la dédaigna.

Ils n’avaient pas fini le fromage — les connaissant, j’imagine un roquefort — que Rubis s’ébroua et manifesta son envie de reprendre le travail en allant manger son picotin et en hennissant, l’air de dire « Oh! Les gars! On y va ? ». Ils y allèrent et le travail fut fini en temps et en heure.

Le soir, à table, on s’interrogea sur cet épisode sans y trouver d’explication raisonnable.

Le lendemain, on repartit travailler la vigne et tout se passa aussi bien que la veille … sauf que Rubis s’arrêta de la même façon au milieu de la journée ; et lui donner son eau et son picotin ne changea rien à sa détermination à rester immobile.

Deux, trois, cinq, puis huit jours passèrent de la même façon et l’on se résolut à appeler mon père pour lui faire part du problème.

— Il refuse d’avancer tous les jours pendant une demi heure, c’est ça?

— Exactement! Il se bloque et rien à faire pour le remettre au travail!

— Et ça se passe à quel moment de la journée ?

— Jacky m’a dit que ça tombait pratiquement chaque fois au premier coup de cloche de midi.

— J’ai compris! Rubis fait la pause déjeuner syndicale! Mené au Teil par un cégétiste pur et dur, il n’est pas près d’abandonner ses acquis sociaux!

Cette anecdote familiale m’a été racontée par mes oncles et confirmée par mon papé et mon papa.

Je n’ai connu Rubis que plus tard, il avait alors plus de vingt ans et ne travaillait plus à la vigne. Je ne le rencontrais que lors de mes vacances d’été mais c’était un pur bonheur. Je crois qu’il m’aimait bien. J’étais le seul de ma génération auquel il acceptait de montrer ses sabots à la commande du « houp là ouh! » que lui avait apprise mon papé. Ce dernier s’en est occupé jusqu’au bout et il n’a pas fini à l’abattoir. Mort de sa belle mort, comme on dit — je me souviens encore du coup de téléphone de papé au petit jour pour m’annoncer la mauvaise nouvelle — il est parti à l’équarrissage et aura sans doute fini en farine animale. Ça me fait froid dans le dos rien que de l’écrire …

À la retraite, il tirait de temps en temps une charrette dans laquelle papé aimait faire avec moi ( mes frères et ma sœur étaient moins « ruraux » que moi : pensez! il  fallait se lever à six heures du matin, alors qu’on était en vacances! ) le tour de « nos » vignes disait-il avec fierté et humour mélangés. Nous partions de Maureilhan et montions jusqu’à la pinède du Puech d’où nous dominions « nos terres ». Arrivés là, papé tirait sur les rênes et, me montrant deux cyprès en contrebas  ( à une certaine époque, les protestants, interdits de cimetière, se faisaient enterrer dans leur vigne  et marquaient l’emplacement par des cyprès *), disait sentencieusement « de si loin je vois deux cyprès ». C’est sans doute ce bon mot traditionnel qui est à l’origine de mon amour de la langue.

De si loin je vois deux cyprès
De si loin je vois deux cyprès

culdeco

Un peu de toponymie, quand même, on va pas faire que chialer :

  • Le Teil : ce petit hameau ardéchois doit son nom ( Tilium en 1248)  au latin tilia, « tilleul ».
  • Viviers :La première apparition du nom  date de l’an 400 où on trouve mentionné  un gynaecei Vivarensis ( un gynécée est, à l’époque, un atelier où travaillent des femmes) qui prouve que la ville existait déjà. Elle doit son nom au latin vivarium, «vivier, garenne, parc où l’on nourrit les animaux ». Il s’agissait là de pièces d’eau aménagées sur la rive droite du Rhône où l’on nourrissait et conservait le poisson et dont il reste quelques vestiges.
  • Maureilhan : du nom d’homme latin Maurellius ( « le petit Maure », sans doute un légionnaire africain méritant à qui on a attribué une terre en Gaule narbonnaise ) et suffixe -anum.
  • Le Puech : il s’agit de la forme occitane du latin podium , « colline au sommet arrondi », qui a donné ailleurs, par exemple le Puy.

Pas de devinette ce dimanche : il faudra patienter au moins jusqu’à mardi…

*La prochaine fois que vous vous rendrez en pays de langue d’oc et que vous y verrez des cyprès au milieu d’une vigne ou d’un champ, souvenez-vous que souvent ils encadrent la tombe d’un homme puni pour ses convictions.

27 commentaires sur “Rubis et la CGT

  1. Non, ça ne fait pas chialer, les histoires heureuses ! On en a besoin.
    Et en plus quand elles sont vraies, elles valent double 😉 🙂
    Je vous avez quoi?

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  2. Non, ça ne fait pas chialer, les histoires heureuses !

    « Je ne pleure plus guère, maintenant, dit-elle, avec un orgueil amer ».

    [ dernier mot de la La Condition humaine]

    PS dans la série des histoires d’équidés lacrymogènes, Le cheval de Tolstoï me semble pouvoir rivaliser avec Coco de Maupassant…

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  3. Sérendipité…

    La recherche du petit cheval adapté par Brassens, m’a fait découvrir une expression dont l’origine proposée par Claude Duneton, vaut son pesant de blé :

    « (…) d’où nous vient ce petit cheval qui meurt si fâcheusement que tout paraît s’arrêter avec lui ?… On dit couramment:«Attention, si tu te lances dans cette affaire, c’est la mort du petit cheval !» – pour dire «tu cours à ta perte, à la ruine». Au contraire, à la forme négative, on rassurera un ami qui se trouve dans une position difficile : «T’en fais pas, mon vieux, même si on te vole ta voiture, c’est pas la mort du petit cheval !» – cela n’a rien d’irrémédiable. La mort de ce mystérieux équidé est à peu près l’équivalent, en plus moderne, de «c’est la fin des haricots». C’est-à-dire que l’expression marque la fin de toute espérance, la catastrophe absolue.

    Évidemment on pense au poème de Paul Fort, chanté par Georges Brassens:«Le petit cheval dans le mauvais temps/Qu’il avait donc du courage !» Mais il est fort douteux qu’un poème aussi délicat, plein de tendresse, ait pu générer une locution populaire désabusée, dans un registre presque argotique. Quant au roman connu d’Hervé Bazin qui a pour titre La Mort du petit cheval, il fut publié en 1950 et utilise l’expression déjà en usage, bien attestée dans les années 1940. En réalité, la locution paraît s’être diffusée durant la période de l’occupation allemande, une époque complexe où l’espérance était le sentiment à la mode mais où une partie de la population souhaitait la mort de l’autre ! «On peut supposer à l’expression une origine proche du milieu des courses», écrivent Rey et Chantreau, qui fournissent une attestation de 1946. Bien sûr, mais alors je retiendrai plutôt la suggestion faite par Jacques Cellard d’un succédané des champs de courses représenté par le jeu des petits chevaux:ce jeu, «né dans les années 1930 et qui fut jusqu’à sa disparition, vers les années 1950, une des meilleures ressources des casinos». Voilà qui semble plus probable : le petit cheval sur lequel on a misé, et qui se fait «descendre» par un concurrent, c’est la fin des belles espérances de gain ! Encore faudrait-il pouvoir confirmer cette hypothèse – il doit bien subsister certains adeptes de ces établissements de perdition qui pourraient nous mettre utilement… sur la bonne piste! »

    Héhé… « Évidemment on pense » à l’épatant humoriste et auteur dramatique Tristan Bernard !

    « (…)  il avait remplacé son véritable prénom de Paul par celui de Tristan, « par reconnaissance », parce qu’un cheval de course de ce nom lui avait fait gagner une somme importante : le turf était l’une de ses passions, et à ses débuts il tenait la rubrique des sports hippiques à La Revue blanche des frères Natanson, en collaboration avec Léon Blum. »

    Je crois que vous en serez d’accord, leveto : un cheval éponyme d’un épatant humoriste et auteur dramatique, ça ne doit pas courir les champs…

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  4. S’il faut « jouer » ce sera sur un autre terrain. Rubistique(L’insecte turfiste )

    OK, Miss, let’s go !
    Et quel meilleur terrain qu’un pré vert avec un cheval de la couleur complémentaire pour dire toute la fausseté et l’ingratitude de la femme :

    Le cheval rouge

    Dans les manèges du mensonge
    Le cheval rouge de ton sourire
    Tourne
    Et je suis là debout planté
    Avec le triste fouet de la réalité
    Et je n’ai rien à dire
    Ton sourire est aussi vrai
    Que mes quatre vérités.

    (Jacques Prévert)


    Mais puisque j’aime à complaire au véto, cet aimable conteur fondu de country, permettez-moi une évocation tout aussi navrante avec une jolie et jeune pouliche en chaleurs du nom de Ruby :

    Moralité : Aux cimenteries du midi on achève bien les chevaux et ailleurs on dédaigne le vétéran bien abîmé de cette « crazy Asian war ». Autant de cruauté et de manque de reconnaissance !

    Remarque annexe : Mon passé de bussophone m’autorise à vous faire remarquer, MiniPhasme, combien l’intro de cette admirable chanson évoque le cataclop à venir de la donzelle, piaffant maintenant d’impatience à l’idée de retrouver en ville quelque stud, polysémique et bien monté.

    Considération finale : On serait tenté de penser que le Rubis de Leveto devait son nom au rouge issu des vignobles… ou à celui de la CGT.
    Ce serait une méprise quand il faut n’y voir qu’un aspect vétérinaire touchant à l’anatomie du bestiau ongulé et à l’âpreté au gain de ceux qui font profession de soigner les bêtes.
    C’est ainsi qu’un jour lamentable, pour une vague affaire de colite, un médecin des bêtes négocia son passage et son expertise en ces termes, maintenant traduits de l’occitan :
    – Bon, je veux bien condescendre à descendre jusqu’à Maureilhan, mais je vous préviens, je ne fais pas crédit… Il faudra me payer « rubis sur l’ongle » !

    Cette impayable fantaisie sémantique et anatomique aura suffi à baptiser l’animal et, de façon très subreptice, à déclencher une vocation.

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  5. ► leveto : vous n’imaginez pas le nombre de poteries gallo-romaines qui ont été mises au rebut par ces vignerons !

    Pour sortir de piste en étant raccord, l’insecte vous signale la vente d’un fragment gallo-romain…
    (à la portée de toutes les bourses…)

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  6. ► TRS : Cette impayable fantaisie sémantique et anatomique aura suffi à baptiser l’animal et, de façon très subreptice, à déclencher une vocation.

    ‘té, en parlant d’émule

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  7. « Mais puisque j’aime à complaire au véto, cet aimable conteur fondu de country, permettez-moi une évocation tout aussi navrante avec une jolie et jeune pouliche en chaleurs du nom de Ruby »

    Euh… doit pas faire très chaud en Alaska :

    https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Ruby_(Alaska)

    PS je vous épargne son homonyme situé dans l’Arizona ; c’est une ville fantôme…

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  8. « et merci pour votre poterie! »

    Euh… Vous me faites payer bien cher ce « nounours »*, ailleurs…

    * il ne vous aura pas échappé que ce fragment gallo-romain a pour motif un ursidé poursuivanr un cheval au galop… ;o)

    PS blague à part, avez-vous des nouvelles de Dominique ?

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  9. MiniPhasme

    mon commentaire était écrit sur le ton de la plaisanterie …

    Non, pas de nouvelles de Dominique ni de Michèle qui avait gardé le contact avec lui.

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  10. @ leveto… et autres « anciens » de LSP :

    Vous avez sans doute remarqué que depuis un an environ, il n’était plus possible d’accéder au Petit Champignacien illustré — ce qui rend en effet difficile d’avoir des nouvelles de Dominique, puisque c’est là qu’elles étaient postées dans les commentaires.

    C’était déjà assez choquant, de voir toute cette partie-là du travail de Dominique rendue inaccessible, sans doute pour un problème de non-renouvellement du nom de domaine sur « hautetfort ».

    Je viens de constater que c’est maintenant encore plus définitif (j’aime bien l’idée que le « définitif » puisse être relatif), car le lien nous conduit désormais sur un autre blog, consacré à la nature à Champignac. Le nom de domaine a été réattribué, et Dominique effacé. C’est assez désagréable, pour ne pas dire écœurant.

    Décidément, internet est un étrange leurre. Sur le coup, tout paraît facile, éternel, rendu accessible à tous d’une manière encore jamais vue. Et puis en fait, nous sommes tellement dans l’immédiateté, que nous ne voyons pas que cette magie d’internet est éphémère, fragile, conditionnée à l’argent, etc.

    Au moins, l’autre blog de Dominique, Au domicile des mots dits et écrits, est toujours là. Pourvu que ça dure !

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  11. Les tombes protestantes…
    Dans le Haut Languedoc,on en trouve même dans les jardins, donc à l’intérieur des villages, « si près » des maisons qu’aujourd’hui cela ne serait plus autorisé. Dans certains villages, je connais des cimetières protestants distincts du cimetière catholique, de part et d’autre de la vallée pour être bien sûr de ne pas être confondus, et même des cimetières protestants familiaux distincts du cimetière protestant ordinaire, mais voisins tout de même. À l’exclusion initiale s’est substituée une volonté d’affirmer sa différence jusque dans la « dernière demeure ». Il faut dire que le passif est toujours ressenti, jusqu’à l’absurde: discutant il y a longtemps avec un protestant de la situation en Irlande du Nord, j’avais eu le plus grand mal à lui faire admettre que là-bas, c’étaient plutôt les catholiques qui étaient discriminés…

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  12. Jacques C.

    Si j’ai mis un peu de temps à vous répondre, c’est que, sans nouvelles de Dominique, ce que je comprends aisément, mais surtout sans nouvelles de Michèle depuis quelque temps, je me suis imaginé le pire.Cette dernière ne répond plus à mes mails, ce qui ne me surprend guère : elle m’avait en effet annoncé vouloir changer de vie ( je l’ai rencontrée trois fois dans la vraie vie, dont une à Banon là où vous le devinez si vous suivez mon blog et LSP ). Il semble qu’elle ait tenu parole.
    Pour en savoir plus sur Dominique — croyez bien que j’ai essayé ! — il faudrait savoir où il est « hospitalisé » .

    J’ai essayé.
    Malheureusement,si vous ne pouvez pas prouver des liens familiaux, on ne vous répond pas.
    Fin de l’histoire.

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  13. Michèle (sé)vit toujours sur le blog de Pierre Assouline sous le nom de Rose.

    Désolée, mais toujours trop occupée* pour vos devinettes** et je le regrette bien !

    * d’accord je suis quand même encore partie en vacances…
    ** et celles de l’inénarrable TRS

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  14. Zerbinette
    Le blog d’Assouline m’est insupportable pour tout un tas de raisons que vous et la plupart des lecteurs de mon blog connaissent.
    Quant à Michèle ou Rose, je ne sais plus quoi en dire …

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  15. Bonjour M Leveto

    Simplement une suggestion.
    avez-vous déjà traité les toponymes issus de VIVARIUM ?

    Vivier
    Weyer

    Merci.

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