Indices du mardi

Une fois n’est pas coutume, personne n’a encore trouvé la solution de ma dernière devinette.

Je commence par une explication de l’énoncé donnée à quelques uns d’entre vous par mail privé : il s’agit de trouver le nom d’une commune française du type Machin-du-Truc où Truc est le déterminant issu du nom du « hêtre » mais déformé par attraction paronymique en un mot mieux compris par la population locale. Je rajoute, en espérant ne pas en dire trop, que Machin est en deux mots.

Et maintenant, les indices :

  • une jolie photo ( que je publie sans attendre la réponse de son auteur à ma demande d’autorisation …) :
indice-08-11-16
Photo de Jacques Robert
  • une jolie chanson ( que je publie sans attendre la réponse de son auteur à ma demande d’autorisation …), en « indice violent » comme on dit là-haut, à Machincourt :

( aparté qui n’a rien à voir avec la devinette : les amateurs apprécieront peut-être l’accordéoniste — Jean-Louis Roques, si le docteur ne m’abuse. Et, euh… la pique au Chetemi Picard n’a rien à voir non plus avec le devinette.).

  • une autre chanson (que je publie)  :

J’espère vous avoir donné, avec ces indices, de quoi vous perdre un peu plus. Amusez-vous bien et apprenez plein de choses pendant vos recherches, c’est le but du jeu!

36 commentaires sur “Indices du mardi

  1. Cher Leveto,

    Je ne vois pas d’inconvénient particulier à vos moqueries, bien au contraire.

    Mais il vous faudrait d’abord réviser votre géographie : Machincourt ne se trouve pas en terres ch’ties et jamais personne, même les plus fines oreilles de Sisteron, n’a pu déceler chez moi un quelconque accent de ch’Nord.

    Je crois d’ailleurs pourtant l’avoir déjà dit ici, ma proximité n’est pas à trouver du côté du Nord/Pas-de-Calais mais plutôt au Valois historique :

    Des jeunes filles dansaient en rond sur la pelouse en chantant de vieux airs transmis par leurs mères, et d’un français si naturellement pur que l’on se sentait bien exister dans ce vieux pays du Valois, où, pendant plus de mille ans, a battu le cœur de la France.

    Comme vous le savez, mon prénom a quelque chose de royal et, question sacres, hormis ceux de Reims qui sont hors compétition, que dites-vous du palmarès de Compiègne, ma sous-préfecture :
    877 : Louis II
    888 : Eudes
    979 : Louis V
    1017 : Hugues II

    Et je vous passe Hugues Capet, en 987, à Noyon… une ville qui n’est pas située dans le Valois, mais pourtant si proche que l’on s’y croirait.

    Mais oublions un moment tous les rois antiques pour examiner les reines de beauté : – Pensez-vous qu’Elodie Gossuin ait été élue « Miss Houillères » ou, pire encore, « Miss Cagole » ?… – Non, n’est-ce pas, c’est une enfant du pays. Elle a grandi à quelques kilomètres de Machincourt et, devenue alors une bien belle plante et si elle n’avait pas été couronnée en décembre 2000, elle était prévue pour une java entre amis qui se serait tenue chez moi tandis que j’aurais été en PACA à ce moment, laissant pour un moment toutes les disponibilités de mon vaste logis à mon fils et à ses relations.
    Pour le simple motif d’une notoriété soudaine, Machincourt n’a pas connu l’irruption de cette pure beauté de voisinage … mais, en maigre consolation et comme une relique, j’ai quand même un cliché en couleurs où elle tient dans ses bras délicats l’un de mes petits fils, à la maternité : elle voulait alors être infirmière.
    _______________

    Si je comprends bien votre devinette, Leveto, il s’agit de trouver un patelin dont le nom s’organise en quatre mots, genre Sainte-Hirsute-du-Razoir… avec évolution du «hazoir» vers un ustensile plus en conformité avec l’attente du public.

    Et, à propos d’hirsute, la Desireless, outre qu’elle m’a rasé avec sa scie, que n’a-t-elle adopté le look de Sinead O’Connor ?

    Elle, c’était une chanteuse pour de vrai !… Et l’avez-vous déjà vue quand elle reprend « Mother » lors du concert The Wall à Berlin, version Roger Waters, avec l’accordéoniste du Band… un qui vaut bien Jean-Louis Roques.

    A part ça, compte tenu des déboires de la démocratie made in USA, ma qualité actuelle de plénipotentiaire en exercice, tendance despote éclairé, sage et âgé, m’interdit d’aller vadrouiller, tel un gamin en rut et en quête de conquêtes, dans des départements à façade maritime.

    Je laisse le job à l’Intrus, ce malicieux serial rapist… ou au Brosseur, lubrifié au sirop d’érable, à Jacques C, peut-être… car d’autres tâches considérables m’attendent. Notamment une affaire de comestible, avec animal mythique et restauration de lieu-dit, en l’une de nos belles provinces.
    Le tout méritant d’être cuisiné et mijoté façon Jeune science.
    ____________

    P.S : Plus tard, je vous parlerai peut-être d’un « hêtre littéraire »… avec aussi Nerval, mais pas un hêtre du Valois… un autre, dans le Trièves. Une belle plante, lui aussi !

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  2. Cher TRS

    N’y voyez pas de mal, mais vous savez bien que pour moi, tout ce qui situe au nord de l’Ardèche, c’est le ch’Nord. Il y fait froid et tout le monde y parle le chetemi.

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  3. La neige et le sang encore

    Assurément l’Intrus… et j’ai bien dû lire au moins dix fois dans ma vie le texte de Giono. Il m’est devenu un compagnon fidèle qui a su rejoindre –en tout bien tout honneur et hors partouzes – Sylvie avec qui j’entretenais déjà des relations anciennes.
    Sans doute pour des raisons qui tiennent à l’organisation du récit, au temporel de la chose et, par certains côtés, à cette délicate sensation de vertige quand les époques équivoquent.
    Alors, quand Leveto évoque un hêtre de toponymie… moi, je pense à un autre… à cet autre forcément, ayant le statut de protagoniste majeur et qui, de prime abord, se montre insoupçonné :

    Frédéric a la scierie sur la route d’Avers. Il y succède à son père, à son grand-père, à son arrière-grand-père, à tous les Frédéric.
    C’est juste au virage, dans l’épingle à cheveux, au bord de la route. Il y a là un hêtre ; je suis bien persuadé qu’il n’en existe pas de plus beau : c’est l’Apollon-citharède des hêtres. Il n’est pas possible qu’il y ait, dans un autre hêtre, où qu’il soit, une peau plus lisse, de couleur plus belle, une carrure plus exacte, des proportions plus justes, plus de noblesse, de grâce et d’éternelle jeunesse : Apollon exactement, c’est ce qu’on se dit dès qu’on le voit et c’est ce qu’on se redit inlassablement quand on le regarde. Le plus extraordinaire est qu’il puisse être si beau et rester si simple. Il est hors de doute qu’il se connaît et qu’il se juge. Comment tant de justice pourrait-elle être inconsciente ? Quand il suffit d’un frisson de bise, d’une mauvaise utilisation de la lumière du soir, d’un porte-à-faux dans l’inclinaison des feuilles pour que la beauté, renversée, ne soit plus du tout étonnante.
    En 1843-1844-1845, M. V. se servit beaucoup de ce hêtre.

    La suite de cette scène d’exposition mène jusqu’à un garçon, pas vraiment anonyme mais chronologiquement postérieur, qui lit Sylvie dans le décor.
    J’y vois chaque fois une façon de clin d’œil : – Ne soyez donc pas dupes, mes lecteurs… un garçon de PACA, cru Manosque, est capable d’autant de finesse narrative qu’une star du Valois. Et je vais vous montrer comme je sais jongler avec la temporalité des choses !

    Pourtant, lorsqu’il lui a fallu trouver un ACI compétent, un garçon avec les dispositions utiles et tout un savoir-faire apte à montrer la grande misère de l’homme, à dire son désespoir latent et tout ce morne avenir, peuplé à jamais par le seul ennui qui l’accompagnera… qui donc a-t-il retenu, pour une production cinématographique décevante* à laquelle il a participé… et qui n’est sauvée à mes yeux que par un homme du Nord, un garçon qui serait un « ch’teumi » inapproprié » et définitif, si Leveto, ce populiste simpliste avait son mot à dire.

    Imagine-t-on Brassens ou Boby Lapointe, ou d’autres méridionaux pouvoir chanter «un peu raccord» sur un tel thème ?…
    – Non, n’est-ce pas. Leurs chansons sont pleines de jolis mots, plaisants et savamment organisés. Je les aime comme telles… Mais, quand on a le goût du gouffre qui attire, celui des choses qui savent la désespérance ordinaire… alors on préfère le Belge. Et la bière plutôt que le pastis.
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    * Le film est nul à chier et Giono s’y est compromis… sans compter que les paysages ne sont pas les bons.

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  4. @ TRS :

    Dire que j’ignorais qu’il existait une adaptation cinématographique du chef-d’œuvre * de Giono ! Cette découverte n’a pas grande importance en soi, car je considère Giono comme inadaptable au cinéma (même Regain et La femme du boulanger, bien qu’intéressants comme films, restent tant inférieurs à l’écriture que je peine à les raccrocher à Giono, et ne parlons pas du Hussard sur le toit). Mais je suis étonné de l’avoir ignoré. Mince alors, je passe à côté de la solution de votre avant-dernière énigme alors que j’avais deviné Orson Welles, et j’ignore qu’Un roi sans divertissement existe en film. Diantre.

    Ce hêtre magnifique du Roi sans divertissement m’a toujours fait penser à un autre, dans les vallées en dessous de chez moi quand j’étais enfant, et que je saluais longuement à chaque fois que mes pas me conduisaient à sa proximité (je peux employer le présent, mais c’est fort rare maintenant). Vous raconterai-je notre première rencontre ? Allez, je raconte.

    ————

    Imaginez vous, enfant, vous baladant une fin d’après-midi d’automne dans un vallon boisé. Il faut esquisser le paysage : de vastes collines chevelues et sauvages de moyenne montagne, entrecoupées de rivières tantôt bouillonnantes tantôt calmes, modelées par ailleurs par de nombreux torrents occasionnels créant des replis parfois brusques le long des pentes. Un dénivelé d’une centaine de mètres entre le lit encaissé des rivières et le sommet des collines. Des bois de chênes, de pins sylvestres, de hêtres, de châtaigniers, de charmes, de bouleaux, quelques noisetiers ; avec des séquences d’épicéas ou de douglas dues à des replantations vénales et bêtes. Des sous-bois de fougères, parfois de bruyère, et bien sûr riches en champignons. Tout un écosystème obscur, humide, giboyeux, où subsistent quelques ruines attestant d’une humanisation plus importante à la fin du XIXe siècle mais à peine occupé aujourd’hui par quelques villages, souvent éclatés en petits hameaux. Un micro-pays faisant la jonction entre le Plateau de Millevaches et la haute-vallée de la Dordogne. Et c’est exactement ça : des gorges de la Dordogne en miniature, la déclinaison fractale des gorges de la Dordogne en la personne de ses affluents.

    Vous voilà donc, enfant, jeune adolescent, en balade automnale. Vous avez descendu un sentier rejoignant, à travers bois, une rivière longée d’une prairie oubliée. Vous avez suivi cette prairie où commence à se matérialiser un brouillard qui sera épais et glacial dans quelques heures. Arrivé au pont qui permet à la route départementale de sauter d’un versant adouci à son vis-à-vis rocailleux et escarpé, vous reprenez un autre sentier qui va vous permettre de rejoindre le hameau d’en-haut.

    Cet itinéraire provoque un crépuscule soudain : le soleil, qui flirtait déjà avec le sommet des collines de l’autre côté de la vallée, se retrouve désormais caché par les replis du terrain. Vous grimpez. Le sentier fait un coude vers la gauche.

    C’est alors un éblouissement, au sens propre. Une explosion de rouge et d’or, vaste, dense, « épaisse ». L’irruption de la couleur dans un film noir-et-blanc. Vous titubez, vous stoppez net, vous basculez dans un autre monde.

    À l’autre bout du bout de sentier qui s’ouvre devant vous, juste avant un nouveau virage, se dresse LE hêtre. L’emplacement est parfait, entre sentier et mamelon, au pied d’un replis de terrain, en face d’une trouée dans les collines. L’arbre est haut, majestueux, épanoui. Le reste de la forêt se tient à distance respectueuse. Ses branches médianes (déjà impressionnantes) sont à la hauteur du mamelon qui poursuit l »ascension. Ses branches supérieures sont plus hautes que celles des arbres pourtant implantées plusieurs mètres au-dessus de lui. Il est seul au monde, ou plutôt il est roi.

    Son feuillage d’automne, précisément à son stade le plus radieux, est seul éclairé par un ultime faisceaux du soleil, grâce à une trouée miraculeuse dans le relief, à la taille parfaite. Le moment est improbable. Le concept poétique du « temps suspendu » prend tout son sens, il est.

    L’hêtre-roi reste somptueux et hors-norme même avec sa verdeur estivale, même lorsque son éclairage est en simple continuité avec la forêt qui l’entoure. Il frappe tout promeneur qui le découvre et ne l’oublie plus, comme je l’ai constaté ensuite en en parlant autour de moi. Mais imaginez le prendre en pleine figure, sans préavis, dans cet éclairage miraculeux, dans sa livrée d’automne, comme une trouée surnaturelle.

    Il n’est pas d’autre arbre au monde. Il est l’arbre. Tant d’années après, je ressens toujours une émotion incomparable lorsque (trop rarement, habitant bien trop loin désormais), j’ai l’occasion de repasser dans la région et que je fais, bien entendu, un crochet par ce chemin.

    Giono semble avoir rencontré son cousin. Ce n’est pas la moindre connivence que j’ai avec cet auteur.

    —————————

    * Lorsque je désigne votre livre adoré comme « le chef-d’œuvre de Giono » dans cette phrase, c’est pour reconnaître à cet ouvrage qu’il figure parmi les chefs-d’œuvre de l’écrivain. Car je partage votre avis, c’est un livre majeur. Mais j’en place un autre au-dessus. Aucun n’atteint Que ma joie demeure. Vu l’heure, je vais d’ailleurs derechef aller guetter une (improbable) trouée dans les nuages pour espérer jeter un coup d’œil sur Orion-fleur-de-carotte. Et puisque vous parlez de Boby Lapointe, je vais m’en jeter un derrière les oreilles, en pensant à Bobi.

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  5. Ah oui, Le brosseur, vous avez raison, j’avais oublié cette merveille de court-métrage.

    J’avais eu la chance de le voir, lors de sa sortie en France, sur grand écran, au merveilleux Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand.

    Oui, ce film contredit ce que j’écrivais plus haut : il est possible d’adapter Giono au cinéma. Il fallait bien un Québécois pour ça… mais la voix de Philippe Noiret n’est pas étrangère non plus à sa qualité.

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  6. Frédéric Back (pour se faire pardonner d’avoir adopté le Québec) est né le 8 avril 1924, quartier de Sankt Arnual à Sarrebruck, Territoire du Bassin de la Sarre.
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    Pour la petite histoire : Philippe Noiret aurait accepté de faire la narration (lire le texte de Giono) à condition que ce soit fait rapidement. La narration aurait été faite en une seule prise.

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  7. De mieux en mieux, miss WordPress! Elle censure même les commentaires du blogueur en chef !

    J’avais fait allusion hier soir à ce poème de Heredia

    Le dieu Hêtre

    Le Garumne a bâti sa rustique maison
    Sous un grand hêtre au tronc musculeux comme un torse
    Dont la sève d’un Dieu gonfle la blanche écorce.
    La forêt maternelle est tout son horizon.

    Car l’homme libre y trouve, au gré de la saison,
    Les faînes, le bois, l’ombre et les bêtes qu’il force
    Avec l’arc ou l’épieu, le filet ou l’amorce,
    Pour en manger la chair et vêtir leur toison.

    Longtemps il a vécu riche, heureux et sans maître,
    Et le soir, lorsqu’il rentre au logis, le vieux Hêtre
    De ses bras familiers semble lui faire accueil ;

    Et quand la Mort viendra courber sa tête franche,
    Ses petits-fils auront pour tailler son cercueil
    L’incorruptible cœur de la maîtresse branche.

    José-Maria de Heredia, Les Trophées

    On en saura plus sur le Garumne en lisant cette page

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    Pour ce qui est des adaptations cinématographiques de Giono, je suis plutôt d’accord avec ce qu’en dit Jacques C.
    Quant à la rencontre du même avec le hêtre-roi, on n’est pas loin de la rencontre mystique de Claudel « En un instant mon coeur fut touché et je crus. »

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  8. > Leveto,

    Je me souviens pourtant d’avoir aimé Regain, le film, les deux ou trois fois où je l’ai vu.

    > Jacques C,

    Je vous ai trouvé le film qui vous manquait :

    Et je viens de le revoir pour l’occasion… histoire de savoir si mon opinion est demeurée la même.

    1. Globalement, ce film a toutes les allures d’un banal téléfilm de l’ORTF, qualité low cost de l’époque.

    2. Il y a tromperie sur la marchandise : l’organisation du récit est d’un banal linéaire… qui d’ailleurs ne respecte pas la chronologie et oublie des moments essentiels : la fête chez Mme Tim, la visite chez Mme V., le mariage ( blanc ?) de Langlois, le bungalow… etc.
    Et même, par ultime pingrerie de la production, on nous montre ce Langlois se faisant sauter la cervelle avec un pistolet !… Insuffisance de crédits accordés à l’accessoiriste pour qu’il puisse faire l’emplette d’un bâton de dynamite ?

    3. La distribution des rôles ?

    – Langlois, censément une figure rude avec passé militaire, prend ici les traits d’un minet trop joli et trop jeunot.

    – « Saucisse », la tenancière de l’auberge au passé de maquerelle, devient «Clara»… et même si j’aime bien Colette Renard, au physique elle n’est pas du tout raccord.

    – Seul Vanel, en procureur retraité et « amateur d’âmes », est relativement crédible.

    4. Vers les 28 :20, on nous montre une planche du cadastre de Lalley (38 930) avec une gommette rouge pour signifier la présence du fayard remarquable, non plus en majesté comme dans le roman et offert aux regards… mais piteusement situé dans une parcelle discrète et enclavée.
    Et je ne sais pas, Jacques C, si vous avez déjà consulté des planches cadastrales datant des années 1840… moi oui et je peux vous dire qu’elles n’ont pas vraiment le même look.

    5. Dernière ronchonnade… parce que ça suffit bien comme ça et que, si j’insiste, je vais me provoquer des ulcères…
    Mais voyez donc, à 29 :50, cette scène où le maire converse avec Langlois et lui dit :
    Quel intérêt j’aurais à vous raconter des craques ?

    L’expression « raconter des craques », dans la bouche d’un type du Trièves de ces années-là, m’a paru bien surprenante. Et si vous la tapez dans la barre de recherche Ngram, vous verrez qu’elle n’apparaît que dans les années 60… 1960.
    En 1963, le Giono dialoguiste l’aura forcément connue… mais de là à la placer dans une ambiance 1840 et dans un trou du cul du monde comme pouvait l’être cette région ?…
    Et je vous passe le cadavre de Marie Chazotte, découvert sans être couvert de neige alors que, durant tous ces jours d’enquête, la neige complice était là pour masquer les traces du serial killer…
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    A part ça et si tout va bien, vers les 19h00 ou 20h00, selon mon humeur, je vous proposerai une devinette de première bourre au regard de cette Jeune science, addicte à la fantaisie.
    Ne révisez pourtant pas votre Histoire du cinéma, Jacques : Orson Welles n’y sera pas convoqué.
    Il vous suffit de savoir qu’elle sera en mémoire d’un Québécois ami qui m’a laissé à jamais le souvenir de ses talents en matière de négoce : – Savoir comme lui fourguer à un occasionnel voisin de comptoir un blouson piteux en le déclarant made in antilope du Canada… et en extorquant un max à l’acquéreur, voilà qui m’a beaucoup appris sur la vie, la vraie vie… et sur l’âme humaine.

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  9. – Que reste-t-il si j’enlève Fernandel ?…

    Voilà que c’en est une bien vaste question, venue de PACA et méritant réflexion…
    Et si j’enlevais Orson Welles de Falstaff ou du Citizen Kane ?… Si j’enlevais Bardot du Mépris ou Bulle Ogier de la Salamandre… et si j’enlevais Falconetti de la Passion et Darry Cowl du Triporteur….etc.
    Il ne resterait sans doute que « des bricoles » et Dieu sait ce que serait alors tout le hêtre charme de la cinématographie de répertoire.

    Plus sérieusement, lorsque vous lirez sa biographie à paraître, vous apprendrez que TRS s’est pris d’amour un jour pour certain paysage de la PACA.
    C’était vers les années 1990 quand une amie domiciliée dans sa rue, à Machincourt, lui a proposé de venir passer un moment dans une sorte d’endroit qu’elle avait reçu en héritage et où elle accueillait, en été et en toute rusticité post-soixante-huitarde, des gens qui lui semblaient acceptables.

    C’était il y a vingt années environ et c’était aux Dados (selon le parler local) – ou aux Dades- selon certaines cartes IGN… un endroit misérable qui surplombe Sisteron et le Buech. Un endroit en ruines qui fut habité, encore et pour de vrai par de vraies gens, il y a une centaine d’années. Tout comme l’était aussi, au tout début du XX° siècle, la commune voisine de Rougnouse.
    L’ensemble évoquait fort son Regain.

    A ce moment de ma vie, Leveto, j’ai eu comme une révélation, une sorte de moment extatique et en un instant mon cœur fut touché et je sus qu’il était urgent d’acquérir un logis accessoire en ces terres de PACA… mais un logis équipé de l’eau courante et de l’électricité, avec taxes locales pour assujetti et divers services de confort, de proximité… parce que «vivre façon Regain», ça va bien un moment.

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  10. Je vous imagine facilement TRS aux commandes de votre fidèle Underwood.
    Peinant (et suant) à vouloir nous édifier – entendant la voix de vos vieux professeurs : « On n’accentue pas les majuscules » .
    C’est bien certain … c’est une opération périlleuse sur ces appareils.
    Mais pour quoi faire l’électricité ? Et d’autres commodités ?
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    Ou alors vous vous entêtez à corriger le logiciel correcteur

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  11. Devinette à caractère fantasque et qui en dit long sur la Jeune science, cette discipline savoureuse, vouée à satisfaire les appétits les plus divers

    Il s’agit présentement de trouver le nom d’un hameau situé sur une route départementale. La vitesse y est raisonnablement limitée à 70 km/h.

    Ce microtoponyme, tel que signalé par Wikipédia, s’organise ainsi :

    Les _______s ______s d’ _____________

    Les deux premiers mots à découvrir désignent un mets ordinaire, d’origine animale.

    Le troisième, qui est le nom de la commune administrative, enregistrée comme telle à l’INSEE, trouverait son origine toponymique dans le nom d’un autre animal.
    Ce serait un peu comme s’il existait Les Gigots rôtis de Mouton (Charente)

    La chose serait assez amusante et le toponymiste en vadrouille touristique, sans quitter la départementale, pourrait alors s’arrêter à l’Auberge des Gigots rôtis et commander une entrecôte.

    Mais s’amuser, nous le savons bien, n’est pas la vocation première de la Jeune science quand il reste tant de grands mystères, tant de choses énigmatiques… sans compter les incongruités de rencontre.
    Et là, comme on dirait chez Tatin, c’est de pas de la tarte.
    Qu’on en juge :

    Imagine-t-on un endroit qui s’appellerait Les Gigots rôtis de Colombes ? -Non, certes non, ça ne colle pas !… et à plusieurs titres.
    Mais revenons à nos moutons :

    1.Origine du nom du lieu-dit
    Napoléon, un empereur de passage, se découvre un jour une petite faim. Il se serait alors arrêté là ou y aurait dépêché son ordonnance.
    Hélas pour lui, pas de menu du jour… et, à la carte, un seul article possible, un seul mets encore disponible. Celui-ci aurait depuis donné son nom au lieu-dit… et, accessoirement, au restaurant actuel.
    Légende ou réalité historique ?… Va savoir !

    2. Origine du nom de la commune
    Un toponymiste de référence, sans trop vouloir se mouiller, y voit possiblement le nom d’un animal fabuleux, attesté dès le XIII° siècle et qui s’écrivait en 6 lettres. Un nombre de lettres confirmé par le CNRTL et Alain Rey.
    Le nom de cet animal étrange, ensuite et après quelques péripéties darwiniennes, aurait donné à la postérité à la fois le nom d’un animal absolument conforme aux exigences de la zoologie moderne et aussi un « nom d’homme »… et l’Homme de toponymie n’est-il pas un animal comme les autres quand il lui prend l’envie de pisser pour marquer son territoire ?

    3. Origine de mon ravissement
    Elle tient en peu de choses :
    Le retraité, même amateur de Jeune science revigorante, ne le cédera pourtant jamais sur la rigueur, sur la cohérence des choses. Et, si la rencontre fortuite d’une machine à coudre et d’un parapluie sur une table de resto dissection, c’est très plaisant à imaginer, jamais il n’acceptera qu’on lui serve des gigots de salamandre, des œufs mollets de tarasque, des ailes en gelée de rhinograde, des tentacules de dahu ou les rognons farcis du Léviathan…
    Ou alors pour le plaisir lamentable de tromper son ennui au spectacle des hésitations de la Toponymie en marche.
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    Un indice supplémentaire ? – Queud’chi, pour l’instant !
    Une vidéo à caractère animalier ? – Hors de question !
    Une chanson ? – Des cloux !

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  12. Après m’être délecté d’une grasse matinée, je constate que la devinette ci-avant a conservé son pucelage. C’est indécent !
    Rendons-la plus «facile», cette fille !… en lui épargnant ainsi un triste avenir de rosière.
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    1. L’animal fabuleux du Moyen Age était capable de scier de grands arbres, des hêtres peut-être ?… à l’aide de ses cornes. Un hybride de ruminant et de tronçonneuse.

    2. Une charade express ?… O.K.

    Mon premier mot est un prénom, un diminutif, qu’on trouvera davantage chez les Anglo-Saxons qu’à Machincourt.
    Chez mon deuxième, on trouvera des aiguilles.
    On trouvera mon troisième au rayon « quincaillerie et outillage ».

    Mon tout, qui s’inquiète de leur disparition, vous permettra pourtant de trouver de proches parentes de cet animal

    3. Après la guêpe qui se tient la tête en bas, un vétérinaire qui a tant le compas dans l’œil et le sens des formes saura distinguer une oie assise qui regarde vers l’ouest… pour ce qui est du département concerné. Un département qui n’a pas de façade maritime mais une autre, largement ouverte vers l’international.

    Si je compte bien, cela vous fait 4 indices… et servis sur un plateau !

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  13. J’ajoute que votre double indice n°3 m’a grandement aidé. Mais que je n’ai pourtant toujours pas débrouillé votre charade.

    Vous laissez entendre, dans votre intitulé initial, que ce terme aurait évolué pour donner celui d’un animal bien réel ainsi qu’un nom d’homme de toponymie, et que ce terme s’écrivait au moyen-âge en 6 lettres. Je suis intrigué par une graphie de ce mot en 6 lettres, et suis donc curieux de découvrir cette forme médiévale. Mais surtout, j’attends avec impatience votre explication sur le fait qu’un terme descendant du grec byzantin (et désignant dès cette époque un animal réel déjà connu) ait pu désigner cet animal réel après évolution à partir de sa forme médiévale qui lui est postérieure.

    Vos explications sont donc attendues avec curiosité.

    NB : J’ajoute pour ceux qui n’ont pas encore trouvé qu’un maréchal était présent en ce lieu lorsqu’il fut appelé à de plus hautes fonctions.

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  14. Bravo, Jacques

    Pour les 6 lettres, allez donc consulter au CRNTL le paragraphe étymologie du bestiau moderne. Le premier terme proposé, qui ne comporte bien que 6 lettres, est exactement celui que reprend Nègre dans sa tentative d’explication.

    La charade?… N’oubliez pas que j’ai toujours plaisir à placer une chanson ou une musique qui soient un peu raccord. Et, plutôt qu’une chanson qui aurait livré la quasi réponse, j’ai préféré proposer le nom de son interprète.

    Pour le reste et comme j’en ai un peu marre, j’enverrai la réponse à 20 heures tapantes.

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  15. Hélas, pour une raison inconnue, le TLFi refuse de fonctionner aujourd’hui chez moi. J’attendrai donc quelques heures pour lire tout ça sous votre plume.

    En tout cas, ça y est, charade trouvée ! J’ignorais le nom de cette interprète (alors que la chanson m’est bien sûr connue), ce qui n’aidait pas, tant il est improbable.

    [Et, par les sources qui restent accessibles, je viens de comprendre que le terme pré-médiéval désignait un truc plus flou, ce qui explique qu’il n’ait pas forcément été relié dès cette époque à l’animal réel, même si c’est surprenant].

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  16. Solution :
    Sur la D 400, en Meurthe-et-Moselle, existe un hameau, un écart que la fiche Wikipedia de la commune désigne ainsi :

    Les Œufs durs d’Anthelupt

    Nègre propose comme origine possible* le mot antelu, nom d’un animal fabuleux qui serait selon lui devenu un « nom d’homme » puis le nom du lieu.
    Accessoirement, le terme antelu aurait aussi donné notre antilope.

    Les œufs durs ?

    « La petite histoire veut que l’aide de camp de Napoléon vint chercher de la nourriture dans cette Auberge, qui ne put lui donner que la dernière chose qui leur restait : des œufs durs. Ce nom resta…etc. »

    http://www.lorrainecafe.fr/discussions/histoire-lorraine-c%C3%A9t%C3%A9kic%C3%A9t%C3%A9quoi.4932/page-19

    L’idée de ces «œufs d’antilope» m’a semblé aussi ravissante que ce « cuir d’antilope du Canada », qui m’avait tant impressionné autrefois et mon estime pour les Québécois date de ce temps.

    Les indices :
    – «La grasse matinée» évoquée… voir le classique de Prévert
    – La charade : Il fallait trouver Lizzy + mercier + des clous , cf. Où sont passées les gazelles ?

    – Mon dernier mot ?… C’était « plateau » comme le Plateau lorrain… mais aussi, dans le message qui précédait, le mot « cloux », avec une subtile faute d’orthographe mise… pour Descloux… – Ah ah ah !… et j’avoue que ça me divertit toujours un moment, ce genre de plaisir, de fantaisie sémantique qui ne me coûte pas cher ! Tandis que le tabac et le bourbon, j’vous dis pas !

    * Il semble en exister une autre… mais tellement moins marrante que je l’oublie.

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  17. Bonsoir à tous.
    Émergeant d’un week-end plutôt kleenex-canapé-kleenex-lit ( ce qui explique l’absence de billet —attendez mardi, le rhinovirus devrait s’être fait la malle!) je ne découvre l’Anthelupt de TRS que maintenant.
    Alors, voyons.
    Ernest Nègre (Toponymie générale de la France, IIIè vol., librairie Droz, Genève, 1998) donne en effet l’antilope comme étymologie possible en passant par un supposé nom propre devenu nom de lieu …Il se base pour cela sur la forme ancienne Antelu (1005) donnée par les suivants mais qu’il interprète différemment.
    Dauzat & Rostaing (Dictionnaire des noms de lieux de France, Larousse, Paris, 1963) donnent, pour expliquer Antelu, un nom d’homme gaulois Antus, variante du latin Antius, accompagné du latin lucus, « bois» — généralement sacré : on sait l’importance accordée aux arbres par les Gaulois. Ce nom d’homme gaulois est notamment attesté à Anteuil (Doubs) et à Antheuil* (C.-d’Or) avec ialo, « champ, clairière ».

    On lira avec profit cet ouvrage où apparaissent les formes anciennes Antheleu et surtout Ante Lucum compris comme « devant un bois consacré», ce qui correspond à la situation du village près de la forêt de Léomont.

    Je constate aussi grâce au CNTRL qu’antelu au sens d’« antilope » n’est attesté en français que vers 1262-1268, tandis que le nom de la commune l’est depuis 1005.

    Plutôt difficile de trancher, donc. Sauf que l’«antilope», devenue nom de personne puis nom de lieu…: pour que ce soit scientifiquement admis, il faut que l’expérience soit reproductible. Je suis donc preneur d’autres exemples similaires.

    * On notera l’apparition du -h-, un ajout inutile dû aux copistes, aux greffiers, aux clercs de notaire notamment qui voulaient se faire plus savants : la graphie Anthoilum apparaît en 1214 en parallèle avec Antoilum.

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  18. Mais vous omettez de préciser que l’antilope semble avoir désigné un temps la licorne (mais désignait quand même sans doute déjà l’antilope, puisque c’est probablement un dessin égyptien d’antilope de profil — comme il se doit avec les dessins égyptiens * — qui a fait croire à un animal à une seule corne, la deuxième étant cachée par la première).

    Je me suis demandé si votre référence au pucelage de la devinette était également un indice (il semble que non, puisque vous ne l’expliquez pas), ce qui eut été possible, la licorne étant censée n’être domptable que par une vierge. J’ignorais en tout cas que la licorne fût censée pouvoir scier les arbres, et j’espérai également une explication à ce sujet.

    * J’ai cherché un moment une reproduction d’Astérix et Cléopâtre où cette particularité donne lieu à quelques amusements, mais pages introuvables sur le net (sauf en format illisible). En revanche, je crois avoir trouvé le fameux dessin à l’origine du mythe de la licorne.

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  19. Ah, comme j’arrive à nouveau à accéder au CNRTL, je découvre la mention de la faculté des « antelu » à scier des arbres avec leurs cornes (au pluriel : il n’est donc pas question ici de licorne !).

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  20. P.S.:

    N’oubliez jamais que le révérend Nègre s’est toujours positionné en rival de Dauzat & Rostaing et qu’il cherchait, chaque fois que possible, à porter la contradiction.
    Il était aussi réputé pour avoir une haute estime de lui-même comme en témoigne la page 1853 du IIIè volume de son dictionnaire où il calcule le nombre de toponymes expliqués qu’il estime à 35 000, s’auto-proclamant ainsi champion des toponymistes. Mais, pour en arriver là, combien d’approximations, combien de suppositions, combien d’inventions ?
    Ernest Nègre n’est pas la référence absolue — même s’il reste immensément important par son travail de fourmi pour dénicher des formes anciennes — et des « jeunots» comme Pierre-Henri Billy ou Stéphane Gendron ne me contrediront pas qui ont su aller au-delà de certaines hypothèses de Nègre ou de Dauzat & Rostaing…

    La toponymie est, certes, une « jeune science », mais si elle veut en devenir une « vraie », il lui faut prouver la reproductibilité de ses expériences. Ce n’est pour le moment pas toujours le cas, certains toponymes restant uniques et sans autre explication admissible que par comparaison avec d’autres, comme Antherlup et Antheuil.

    Les « jeunots » s’occupent de ça. Je vous tiens au courant.

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  21. L’«antilope», devenue nom de personne puis nom de lieu…: pour que ce soit scientifiquement admis, il faut que l’expérience soit reproductible. Je suis donc preneur d’autres exemples similaires.

    A vous suivre, il faudrait admettre que la Jeune science ait des ambitions scientifiques équipées d’une morale sévère : – Jamais je n’avancerai aucune explication de processus si je ne suis pas capable de le reproduire in vivo, avec protocole sérieux.

    Comme on n’en est pas encore là et qu’il faut bien avancer dans la vie, retrouvons un département qui m’est cher : les Basses-Alpes.

    On y verra alors qu’un bestiau remarquable, le roi des animaux, a suscité un nom d’homme avéré jusque chez Wikipedia : saint Léonce de Fréjus.
    Ce garçon antique a ensuite été à l’origine du toponyme Saint-Lions (04 330), charmante commune de 44 habitants.

    A partir de cette occurrence méridionale et en suivant un même cheminement, rien n’interdit d’imaginer ceci :

    -Un animal considérable, l’antelu, avec son anatomie propice à l’abattage d’arbres serait devenu un sobriquet pour un fier bûcheron stakhanoviste… dans la forêt de Léomont… La forêt de la montagne du lion ?
    Cet ardent forestier aurait alors donné son nom à une future collectivité locale de cette jolie Lorraine dont est issue ma branche paternelle.

    Je ne sais pas si cela vous va, Leveto, mais ce cheminement qui va du nom d’un animal (lion) au nom d’homme (Léonce) pour arriver enfin au toponyme… moi, ça me convient.

    A part ça, vu votre santé pitoyable, Leveto, avez-vous seulement pensé au vaccin anti-grippe ? – Moi, c’est fait depuis 10 jours, selon mes manières : – J’achète la dose en pharmacie, je rentre chez moi et, sans faire de sentiment, je m’injecte la dose. Ensuite, je m’ingurgite un bourbon pour l’asepsie générale des boyaux. Pour me conserver la tubulure en état.

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  22. @ leveto :

    Je devrais éviter de trop intervenir sur votre blog. Il semble bien que je vous aie contaminé (je suis passé par une sévère rhinite il y a 10 jours — enfin, je n’en suis sorti qu’en début de semaine). Tous mes vœux de bon rétablissement.

    @ TRS :

    Comment un vaccin contre la grippe pourrait-il protéger du rhinovirus ? À moins que ce vaccin ne soit une imposture, un genre d’oscillococcinum des vaccins, c’est-à-dire un pot-pourri de plusieurs virus divers et variés ?

    En tout cas, je retiens la deuxième partie de votre technique. Je crois même qu’un humoriste avait recommandé ce type de méthode, où il jetait carrément le produit acheté (mais je ne me souviens plus de quoi il était question, ni par qui) avant de se saouler proprement.

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  23. Mais oui, bien sûr! le passage du nom de l’animal au nom d’homme puis au toponyme est largement attesté! Montfaucon, Artagnan et bien d’autres que je vous laisse retrouver en cherchant sur mon blog (moi c’est atchoum )… Chacun d’entre eux est attesté plusieurs fois, ce qui en assure la légitimité.
    Mais cette fichue « antilope » ? Où la retrouverait-t-on ailleurs qu’à Antherlup ?

    P.S. Il ne s’agit en ce qui me concerne que d’un rhinovirus et non d’un virus grippal. Le vaccin anti-grippe serait inopérant, comme l’a fait remarquer Jacques C. un peu plus haut.

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