Interlude

Par manque de temps, le billet prévu pour ce week-end n’est pas encore au point : il mûrit tranquillement sur quelques pages de mon calepin.

En attendant, je vous propose de découvrir le nom d’une montagne :

  • elle porte le nom d’un navire ;
  • ce navire portait le nom d’un roi ;
  • ce roi portait le nom d’une couleur ;
  • cette couleur n’est pas celle qui a donné son nom au royaume ;
  • personne n’oserait baptiser ainsi son bateau aujourd’hui, sauf, par plaisanterie, un Vaurien ;
  • le capitaine du navire a baptisé toute la région, mais pas de son nom ;
  • le nom du navire est à l’origine d’autres toponymes.

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Un indice :

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17 commentaires sur “Interlude

  1. brosseur :

    cela fait deux fois que vous employez ici l’expression « Pas que j’ai perdu tu temps ».
    Son sens exact m’échappe. Pouvez-vous m’expliquer ?

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  2. Soit que je n’ai pas consacré le temps nécessaire sans vouloir en consacrer d’avantage.
    (Je n’ai pas réussi à résoudre…)
    Soit je n’ai pas encore consacré le temps nécessaire en espérant ne pas en consacrer trop avant de comprendre (faire les liens nécessaires entre) les énoncés.
    Soit …

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  3. Quand un brosseur, dans le cadre de ses activités ordinaires, « vire une brosse »… en ayant grand soin de carburer au moonshine, il se désinhibe à mesure qu’il s’imbibe.

    Il en résulte alors bien des audaces d’expression dans la parlure… pass’que, tout simplement, ça s’passe comme ça, à Montréal !…. Poil au laryngal !

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  4. @ Brosseur de 2h34, si matinal asteure,

    Bien le bonjour, mon chum favori !… et qui cause si tôt .
    Je sais que vous ne m’en voudrez jamais de prendre plaisir à vous charrier de temps en temps.
    Ce n’est guère que simple nostalgie d’un temps où j’avais un comparse de bistrots (bistrots avec un S, vous l’imaginez bien et tous accueillants)… un type qui était venu faire «assistant d’anglais» dans un des lycées de par chez moi, un garçon venu du Québec et conforme avec tout ce qu’on imagine…

    Mais personne se sort jamais indemne d’une telle fréquentation et, à titre de séquelle, l’expression « virer une brosse » garde tout son charme pour moi, 45 ans plus tard.

    Maintenant, laissez-moi vous causer de la proximité à l’oreille qui existe entre «virer une brosse» et «viroler une brosse».
    La première de ces deux activités est condamnable. L’autre, parfaitement technique et honnête, consiste à assujettir des poils de martre, de petit-gris ou d’antilope du Canada à un manche en bois d’arbre. Pour l’unique bénéfice de l’artiste quand il est sérieux : – C’est ainsi que j’ai encore des brosses âgées de plus de vingt ans, toujours en état car elles furent parfaitement entretenues… selon les sages recommandations de Xavier de Langlais.

    De « virolé » à « vérolé », il n’y a qu’un «pas que» mon oreille ouverte aux fantaisies franchira sans hésiter… s’il est toutefois possible d’imaginer une oreille franchissant quoi que ce soit.
    Et la vérole du Vieux Monde est devenue la picote par chez vous, en toute simplicité lpocale et avec traces dans la microtoponymie à caractère mortuaire, comme en témoigne à jamais ce Cimetière des Picotés:

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Cimeti%C3%A8re_des_Picot%C3%A9s

    Moralité : « Picole et Picote, même combat » : elles savent toutes deux comment peupler les cimetières.
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    Leveto, un garçon qui sait des tas de choses épatantes, me dira bien s’il existe, en France hexagonale, un pendant… un équivalent du genre «Le Cimetière des Vérolés ».

    Ce même Leveto est prié également de me signaler la part d’amphibologie qui existe dans cette formulation déroutante:

    Personne n’oserait baptiser ainsi son bateau sauf, par plaisanterie, un vaurien.

    On peine à saisir s’il évoque d’une canaille qui baptiserait une embarcation à la con ou s’il s’agit d’un Vaurien qui serait possiblement baptisé par un improbable peintre en lettres, auquel cas une majuscule réglementaire (et d’usage) se serait imposée, sur le bon de commande

    P.S : Deux détails relatifs à ma biographie et offerts à votre gourmandise, cher Brosseur :
    Bien avant de faire le gugusse sur un blog du Vaucluse, TRS a connu les charmes de la navigation sur embarcation poussée par le vent. C’était vers ses quatorze ans, en ayant sauté la case Optimist et directement sur Vaurien… puis sur 420, dit à l’époque le « Quat’Vingt ».
    Quelques expériences lamentables et ennuyeuses, sur « mer d’huile », l’ont conduit naturellement vers d’autres perspectives : l’huile de lin clarifiée, telle qu’elle s’accommode aux exigences d’atelier.
    Et aux siennes, comme la terre du même métal, et aimable pigment.

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  5. Des séquelles TRS.
    Je me m’étonne et me réjouis que vous ayez des souvenirs de brosses (et de bons).
    Puisqu’une des caractéristiques d’icelle est de ne pas en avoir (beaucoup – de souvenir(s))

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  6. Cher Brosseur,

    Ne vous souciez pas trop de ma mémoire : – Elle n’est qu’une chienne qui couche où elle veut… et, si c’est à mes pieds, là c’est « correc’ ! ». Pourtant il lui arrive de découcher, à cette traînée… et de plus en plus souvent…
    ___________

    Mais je vois que vous êtes un garçon du genre à se trouver « de bonne heure sur l’piton »… capab’, à 6h 28 du matin… du matin de chez vous aut’es, d’aller corriger une coquille dérisoire… et, ça, c’est admirable !… Vraiment et « Poil au zérable »!

    Votre mérite ne restera pas ignoré.

    En récompense, je vous offre donc une traduction possible de « virer une brosse », pour le kazoo vous vous sentiriez d’humeur… et dans ce cas, quand toujours par chez moi existent une exigence et une sensibilité exacerbées quant à la tenue en société, quant au salut de son âme et au soin que l’on doit à son apparence, à sa tenue… il sera de bon ton (pour vous) d’utiliser alors l’expression «se mettre minable».
    Lexicalement, elle comporte une part de constat navré et de quasi repentance quand elle s’exprime au passé, le lendemain matin, à l’heure où il est sage et sanitaire de «tuer le ver».
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    P.S : – Connaissez-vous cette si mignonne Québécoise qui crève l’écran dans ce tutoriel ?

    Si oui, mon Brosseur à ma botte, dites-lui bien que je suis prêt à l’accueillir ici, pour son naturel époustouflant, ses leçons particulières, son sens de la pédagogie… et en lui accordant le statut envié de papy-sitter…
    Et même si cela me coûte, question couture, je suis prêt à sacrifier une ou deux bouteilles de bourbon pour financer un raccommodage de ses fringues : – Vous avez vu l’indécence de ses genoux offerts à la concupiscence universelle ?… Est-ce la misère qui est responsable de cet abandon vestimentaire ?… Est-ce le laisser-aller d’une société nord-américaine, menée par des jean-foutre qui trouvent plus de contentement avec le CETA qu’avec la SEITA ?
    ………………..
    Mais pensez bien à lui dire, à cette adorable créature, Ô vous, mon chum rabatteur, en des termes aimables et s’il faut toutefois la rassurer sur son avenir, sur son look à venir, que j’ai dans mes relations deux ravaudeuses honnêtes, de proximité immédiate et qualifiées… dont une qui fut autrefois « biaiseuse chez Paquin »…. C’est dire l’expertise attendue et promise.
    _____________

    P.S annexe : – Quand il est question d’un « roi tout en couleur » qui a su suffire à nommer un bateau pour que celui-ci aille reconnaître en paternité un oronyme à la con et possiblement attesté dans les misérables officines du 84… alors « ma chienne de mémoire », cette dévergondée avec qui j’ai tant vécu, ne me souffle que King Crimson et Cat Food…une sorte d’élégante bouillie pour les chats et avec roi cramoisi.
    Certains diront que c’est pitié à considérer maintenant… mais ça reste une pitance un peu classe à mes yeux mon oreille et musicalement plutôt bien foutue :

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  7. Les beaux souvenirs si vous avez 2 heures :
    Nostalgie
    Jeans (le pantalon)
    Sexe drogues et R&R
    Expressions québécoises + accent québécois (leveto s’abstenir)
    Bilinguisme
    Exotisme
    Cowboys
    Auteur+réalisateur mythiques

    Pour notre côté ami des animaux
    cheval, chat, chiens, hermine, canard, chevreuil

    _________
    Ajouter un autre 2 heures pour la traduction c’est en VOQ.

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  8. Merci, Mamie Zerb’ (et aussi ma mie, so up to date) , pour votre aimable recommandation… et soyez sûre que je ne manquerai pas de lui accorder l’importance qu’elle mérite.

    D’ici là, et pour réviser le sujet, je vais m’efforcer de retrouver dans mon foutoir un ouvrage épatant avec beaucoup d’illustrations à caractère pédagogique.
    Il a pour titre Les mouvements de mode expliqués aux parents
    Si vous ne l’avez jamais eu entre les mains, sachez qu’il présente une typologie en tout point conforme à mon vécu, celui va des années 60 au début des années 80.
    Et comme Internet, un service public apprécié des vieilles personnes en quête de souvenirs, permet d’effectuer un retour vers le passé (à peu de frais), je vous ai retrouvé, ma charmante – rien que pour vous et en offrande – un délicieux moment de télévision du temps du cathodique… et vintage adonf :

    https://archive.org/details/ApostrophesHumourEtInsolence

    Outre des dessinateurs disparus, on y voit Opalk faire la promo de l’ouvrage.
    Cela se passe entre 45 :00 et 59 :40
    Mais on y retrouve aussi tout une atmosphère aimable, avec fumée de cigarettes et propos que l’on imagine plus tenus aujourd’hui… sans procès au cul :

    … non, le MLF, c’était les gouines enragées, celles qui voulaient nous couper les couilles… etc.

    C’est vers les 26 :50 et à propos d’Yvette Rudy.

    Moralité : J’estime que les mœurs de ce temps d’avant, question libéralisme cool, n’ont vraiment rien à envier à celles de la présente époque, si constipée… celle où la « rebel attitude » se mesurerait à l’aune et l’état de guenilles chicos.
    ___________

    P.S 1: Lorsque vous lirez ma biographie, Mamie Zerb’, vous apprendrez que je souffre depuis toujours d’une sorte de phobie des boutiques de fringues (et des salons de coiffure aussi).
    Du plus loin que je me souvienne, mon seul effort pour m’offrir un déguisement conforme à mon humeur de l’époque, remonte à 1966 et c’était aux Puces de Clignancourt, un endroit où l’on trouvait de quoi se déguiser en beatnik de fantaisie.
    Cette posture lamentable ne m’a duré que bien peu de temps… et il m’a fallu attendre quelques années plus tard pour que d’adorables fiancées/groupies fassent en sorte de s’occuper des démarches auprès des marchands de fringues pour me fabriquer un look genre folle queue « folkeux des campagnes».

    C’était une ambition parfaitement ridicule, à y repenser maintenant, mais vous savez c’que c’est :

    Quand dans la vie d’un homme tant de donzelles s’imposent,
    Le pauvre démuni, si soumis prend la pose.

    Mais, même si le monde et les temps changent, désormais j’en reste à une certaine désinvolture quant au look, la cravate ne m’ayant jamais encombré le col et la chaussette en paires restant dédaignée depuis largement plus de dix ans, façon Einstein et Gainsbourg. Et le reste est à l’avenant…
    __________

    P.S 2 : Dès que j’aurai deux heures, dear Brosseur, j’irai voir votre film… enfin si vous me dites « quoi que c’est » VOQ… – Vais au c.. ?
    -Mes hémorroïdes imaginent le pire !
    ___________

    P.S 3 : Alain Soral, ce type qui a viré facho, fut cosignataire des Mouvements de mode… Il a aussi écrit « La vie d’un vaurien », sans doute un texte sans rapport avec le Vaurien de votre devinette, Leveto , vous si rarement « levé tôt su’l’piton ».
    …………….

    C’était ma contribution du jeudi à l’édification universelle, celle du Berry et celle d’ailleurs.

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