Ma dernière devinette est restée inviolée … ( même si TRS n’est pas passé très loin!)
J’en rappelle ci-après l’énoncé qui tient en une seule phrase — exercice dont je raffole :
Un lieu-dit du Centre-Val-de-Loire porte un nom dont la traduction facétieuse en latin est allée jusqu’à induire en erreur un érudit local, archiviste en chef du département concerné, au début du siècle dernier, qui a pris pour argent comptant cette fausse étymologie pour faire de ce lieu-dit un endroit où l’on mettait à mort de petits insectes d’une manière fort inhabituelle …
Les indices :
- un dessin :
- une auto-référence :
en suivant ce lien;
- et une photo :
Et j’espère vous avoir assez baladés !
Raffoler de cet exercice (malsain) qui consiste à faire tenir un énoncé en une seule phrase obèse qui virerait alors au marathon n’est pas sans risques pour la comprenette de la clientèle, essoufflée et confrontée à la plus sordide ambiguïté.
Adoptez plutôt, cher Leveto, cette concision du propos, du propos sobrement articulé… et qui m’est consubstantielle.
…
Perso, voici comme je l’entends, votre énoncé :
1. Un microtoponyme X se dissimule dans une région* particulière… (celle que j’estime avoir maintenant repérée).
2. L’actuelle dénomination de celui-ci, à rebrousse poil et a contrario du sens de l’Histoire, aurait été traduite, en latin de fantaisie et en des temps facétieux, par de fumistes greffiers qui ont ainsi su abuser de la future bonne foi d’un fonctionnaire de la IIIème République.
3. C’est pas très clair, tout ça… Généralement, l’évolution en termes de graphie d’un toponyme suit le courant de l’histoire sans virevolter d’une époque à une autre en des allers-retours qui donnent le tournis au retraité, pauvre retraité.
Mais baste !… et considérant vos indices d’hier, Leveto, ceux que je résume ainsi, en ma sobriété proverbiale :
– Pendaison (façon ballade à la Villon)
– Bourse (façon couille ordinaire)
– Totos (façon poux)
J’en viens alors à imaginer le pire et le plus odieux… un lieu-dit d’avant l’invention du DDT et de la Marie Rose, où l’on aurait pu trouver profit à pouvoir se débarrasser des morpions qui encombrent… en les pendant tous, haut et court, par les couilles.
De profundis morpionibus !
Une telle déraison, que je n’ose imaginer, propagée par un vétérinaire contemporain, me désespérerait grave.
D’ailleurs, le morpion, ce vil écornifleur en nos roustons, a-t-il seulement des couilles ?…
__________________
Question prioritaire de constitutionnalité
-Sachant que le territoire de Machincourt et ses 900 hectares comportent 121 (cent vingt-et-un) lieux-dits, tous d’excellente moralité
-Sachant que la « zone territoriale » invoquée par l’Infâme du 84 concerne au minimum trois EPCI… Soit, à la louche bienveillante, au moins 60 communes
-Imaginant que ces 60 localités, à l’identique de chez moi et sans véritable doute statistique, disposent chacune d’un potentiel minimal d’environ 100 microtoponymes et lieux-dits, on en arrive à 6.000 occurrences, aux culs rances ou propres sur eux… selon la salubrité et l’hygiène déployées par là-bas.
-Sachant qu’un retraité, surbooké mais non suppliciable, n’a aucune appétence particulière quant à la frénétique exploration de listes toponymiques et indigestes…
Est-ce alors faire preuve d’humanité véritable à vouloir ainsi détourner, fourvoyer ce pauvre pècheur ?… en quête du salut éternel de son âme.
J’aimeJ’aime
« D’ailleurs, le morpion, ce vil écornifleur en nos roustons, a-t-il seulement des couilles ?… »
Réponse wiki : « Le pou mâle possède 2 paires de testicules qui lui permettent de féconder 18 femelles à la suite sans repos. »
J’aimeJ’aime