Les indices du mardi 27/11/2018

Mes deux dernières devinettes ont eu des destins différents.

La première, ainsi énoncée :

 Un (…) boulevard, arpenté par des prostituées, est appelé de deux manières différentes, l’une par apocope, l’autre par aphérèse. Quel est-il ?

n’a pas résisté bien longtemps à Un Intrus et TRS tandis que d’autres sont passés tout près.

La seconde,

une (…) maison de prostitution, dans une ville de province (…), a vu naguère son nom devenir synonyme de bordel. Aujourd’hui absent des dictionnaires habituels dans cette acception, quel est ce nom ?

résiste encore aux assauts de mes lecteurs.

Je précise que, si le mot est attesté dans des dictionnaires ou glossaires spécialisés ainsi que dans quelques ouvrages littéraires, l’existence de la maison provinciale est, elle, sujette à caution.

Mise à jour du 29/11/2018

Si le mot recherché est bien un synonyme de « bordel », il semble que ce soit un terme générique — aujourd’hui oublié — plutôt que celui d’une maison close particulière dans une ville de province. Que les fouineurs veuillent bien me pardonner cette imprécision due à une lecture trop rapide de ma part.

Les indices

  • pour le boulevard :

indice a 27 11 18

  • pour le boulevard, toujours, mais à condition de bien connaître les Balkans :

indice e 27 11 18

  • pour la maison close  :

indice c 27 11 18

  • pour la maison close, toujours :

indice d 27 11 18

9 commentaires sur “Les indices du mardi 27/11/2018

  1. > Leveto,

    Je viens de voir votre récente mise à jour. Ce n’est pas trop tôt !

    Mais vous serez pardonné si vous me dites dans quelle localité de PACA, les gens répugnaient à dire «bordel» tellement ce terme leur semblait vouloir dire un peu tout et n’importe quoi.
    Pour désigner certain établissement occupé par six filles et la direction, ils utilisaient donc le mot de votre seconde devinette, moins équivoque, leur semblait-il.

    Tout ceci est raconté dans un texte à caractère autobiographique, publié il y a une quinzaine d’années.
    Le plus fun de l’histoire est que la villa où se tenait ce commerce était située dans une rue portant elle-même un nom pouvant être synonyme de bordel.
    Une rue qui existe toujours.

    Voilà… c’était juste pour vous « apprendre » !…

    Foison d’indices :
    – « Apprendre » est un indice.
    – Toulouse aussi
    – Il m’est arrivé une fois de rencontrer l’auteur… Je n’aurai plus d’autre occasion.

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  2. Mise à jour:

    « une rue portant elle-même un nom pouvant être synonyme de bordel ».

    J’aurais mieux fait de dire « une rue évoquant un terme lié à la prostitution en maison »

    Sorry

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  3. Merci à vous, TRS (bien que vous m’ayez vieilli par ailleurs, mais je ne suis plus rancuneux, à mon âge) : votre allusion à un écrivain disparu a été décisive pour me mener enfin à une certitude, après que leveto nous avait plus ou moins menés en bateau avec ses indices, quant à cette maison close ouverte à la clientèle de PACA. Soyez en honoré encore que j’ignore comment le nom de cet auteur m’est apparu comme une évidence, confirmée à bride abattue par internet. Le véritable nom de la villa aurait pu être également utilisé comme indice.
    De surcroît, puisque vous appréciez les charades vaseuses, que penseriez-vous, en cette affaire, d’une définition qui évoquerait un ver de terre ?

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  4. > Leveto,

    Je me doutais bien que la pénitence que je vous avais réclamée, un peu plus haut, ne s’accompagnait pas de tout le sadisme manifeste qui vous tient lieu de morale.

    Ceci dit, je n’exerce aucun droit de préemption sur ce que vous auriez à dire pour justifier vos égarements et vous défiler : – « Sur une idée de Jacques C »… tu parles ! Jamais un joueur de diato’ (deux rangs et demi ?) n’aurait l’âme si noire ni l’anche si perfide à la soufflaison pour balader ainsi le public.

    Bref, vous direz comme vous voudrez ! En temps utile.
    ___________

    > L’Intrus, ce désormais vieux complice de mon âge, né par pur hasard sous la 4ème République et avant le strict mitan d’un siècle numéroté XX au brassard… ce farouche compétiteur, cette bête de scène de blog, v’là t-il pas maintenant qu’il me fait reproche de l’avoir vieillie, cette coquette !

    S’il faut causer avec sérieux, l’Intrus, vous et moi sommes contemporains de Peter Green, à si peu de mois près.

    – Leveto ?… je ne sais pas… mais il me semble plus jeunot, ce garçon, et plus futile et aussi un brin immature question mâtures de bord de mer, gagnées par le pointillisme le plus putassier.

    Bref, Peter Green et le volatile à plumes convoqué pour la fabrication d’un textile improbable, pourtant attesté chez Littré, ne vous disent toujours rien.
    Dans ce cas d’urgence sanitaire, je dégaine Baudelaire et toute sa science ornithologique déclinée au tempo de l’alexandrin.

    Je le fais par charité et sans doute en pure perte : – Jamais ce très hypothétique textile, nanti en sa dénomination de deux allusions toponymiques incompatibles au regard de la simple géographie, de l’ornithologie, de la vraisemblance et du bon sens picard, n’a connu d’existence manifestée en coupons avérés.

    Je le fais avec cette générosité restant à jamais attachée à ma constitution, l’Intrus, en vous accordant encore un laps.

    D’ici là, puissiez-vous aussi engranger, pour votre seul Salut, tout le sel made in Blake de cet aphorisme en V.O :

    Prisons are built with stones of Law, Brothels with bricks of Religion

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  5. TRS

    Jacques C. m’a soufflé l’idée du billet, du bololo, voilà tout.
    L’idée des devinettes est la mienne, rien que la mienne.
    Toutes les explications seront données demain avec les réponses.

    __________________________________________________________

    TRS :
    — jeunot, futile et immature.

    Leveto, ôtant son chapeau et saluant comme si le vicomte venait de se présenter.

    — Ah ?… Et moi, Cyrano-Savinien-Hercule De Leveto.

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  6. TRS
    1) Quelques mois ou quelques années, la différence est sensible, aux temps vieux, quand l’hiver empiète sur l’automne
    2) Pour la devinette, relions les Pyrénées aux États avec une fine étoffe dont deux mètres tiennent dans la main. Ça vous va ?

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  7. > L’Intrus

    Oui, mon Valeureux, « ça me va »!

    Et comme j’aime que jamais rien ne se perde, RDV ailleurs. Le temps que je vérifie ces putains de « balises » à la con qui font rien qu’à me prendre la tête.

    P.S : Je ne partage pas votre conception – si stricte conception !- de la contemporanéité.

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