TRA a défloré la première devinette de mon dernier billet et LGF, la seconde. Bra pour l’un et vo pour l’autre, donc !
Voici, pour les retardataires, des indices supplémentaires, en commençant toujours à gauche pour la première devinette :
■ un rappel de l’étymologie latine :
■ une spécialité culinaire régionale :
Réponses attendues chez leveto@sfr.fr
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Clin d’œil adressé à Jacques C. en écho à son récent éloge du chouchen (de qualité).
Il rejoint en cela les Matmatah :
Aimable invitation ! Est-elle pourtant suffisante à convaincre un garçon comme moi, soucieux du sanitaire ? de l’hygiène de vie ? et qui ne cède pas si volontiers au racolage.
Evidemment non !
Pour les raisons suivantes :
1. Un litre de chouchen nécessite environ un tiers de son volume en miel pour atteindre un degré alcoolique suffisant… bien que dérisoire.
Un tiers de litre, putain ! ça en fait du sucre !
2. Après fermentation, la mixture ne titre qu’une quinzaine de degrés d’alcool… ce qui est fort décevant pour qui aime à s’enivrer rapido et place sa confiance dans les plantes (vertes) garantes d’une santé à toute épreuve.
Ceci est l’occasion pour moi de vanter les mérites de la Chartreuse, la verte, celle avec ses 55° garantis à l’alcoomètre… et de vouer reconnaissance éternelle à tous les gentils moinillons d’Voiron.
Je ne suis pas le seul esthète à partager cet avis :
J’ajoute, en garçon que préoccupèrent les teintes et le nuancier, que le « vert chartreuse » montre une certaine délicatesse :
Une délicatesse que n’atteindrait pas un très éventuel et redouté «Ton jaunasse chouchen»… par ailleurs bien difficultueux à élocuter.
J’ajoute (encore) que le venin d’abeille, tel qu’il a pu figurer au titre d’ingrédient dans ce chouchen, m’est une contre-indication… tandis que celui de l’aspic du Voironnais a des vertus autrement plus estimables*.
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J’avoue que cette communication aurait pu figurer dans un autre (et récent) fil ou au Lancet… mais, avec souci de tautologie rhétorique de rigueur, l’actualité me semble primer avant tout.
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*Sur ce point, à caractère strictement médicinal, Leveto me contredira peut-être et, fan à jamais de Malicorne, me causera des «vertus assassines de la vipérine» :
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►TRS : je vous fais une petite réponse rapide.
Autant que je me souvienne, et après un rapide contrôle sur le ouèbe, la vipérine ( la plante ! ) n’est guère toxique ( il faudrait en ruminer de grosses quantités pour obtenir un quelconque effet ). En revanche, elle est traditionnellement utilisée pour de prétendues vertus thérapeutiques sur le système respiratoire.
Pour l’alcool vipérine ( à base de vipère aspic …) je n’ai aucune information : je n’en ai ni vu, ni goûté*. Et je m’en porte bien ce qui est une preuve qu’il n’est pas indispensable d’en consommer.
( pour les ricaneurs, je précise que j’aurais pu en goûter les yeux fermés ).
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