L’habituel billet du dimanche n’est pas prêt, loin s’en faut !
Pour faire patienter les accros, je vous propose cette petite devinette, notée naguère sur un calepin :
Le déterminant du nom de ce village est le prénom d’un artisan français qui mit au point un outil qui a fait sa réputation et sa fortune.
Alors qu’il s’était installé pour sa retraite outre-Manche, ses confrères organisèrent une fête annuelle en son honneur. Au cours de l’une d’elles fut collecté suffisamment d’argent pour aider à la reconstruction d’un village français. En signe de reconnaissance, on adjoignit donc le prénom de son bienfaiteur au nom du village.
Quel est ce village ?
Avec cet indice :
Réponses attendues chez leveto@sfr.fr
► leveto : « L’habituel billet du dimanche n’est pas prêt, loin s’en faut ! »
Je suppose que vous vouliez écrire : tant s’en faut ?
J’aimeJ’aime
Vous avez raison, Jacques C., si la formulation « loin s’en faut » est passée depuis longtemps dans le langage courant — un mélange de « loin de là » et de « tant s’en faut » — elle n’est pas encore entrée dans les dictionnaires sauf à titre de « remarque », dans le CNRTL par exemple :
Loin s’en faut. ,,Cette locution hasardeuse, venue apparemment par contamination de loin de là et de tant s’en faut, n’est signalée par aucun dictionnaire« (Grev. 1969, § 844, p. 831). ,,Damourette et Pichon (t. VI, p. 656) ont noté cet exemple : Sans être vulgaire (loin s’en faut, il avait une certaine allure) (P. V. Stock, dans le Mercure de France, 15 juin 1938, p. 554)« (ibid., note 1). Liski, lui, n’était pas accablé. Loin s’en fallait. Ici, comme ailleurs, il restait (…) sûr de sa force (Le Breton, Razzia, 1954, p. 212).
J’aurais donc dû l’éviter, en effet.
J’aimeJ’aime