TRA, TRS et Un Intrus sont les seuls à m’avoir donné la bonne solution de ma dernière devinette. Bravo à tous les trois !
En voici à nouveau l’énoncé :
Il vous faudra trouver le nom d’une région naturelle française issu du latin vallis. Moins bien compris, le nom est le plus souvent utilisé aujourd’hui dans un syntagme redondant.
La région est historiquement marquée par des accords entre voisins qui sont devenus des accords trans-frontaliers plus ou moins respectés mais qui sont pourtant toujours rituellement célébrés tous les ans depuis plusieurs siècles.
Deux indices :
■ une gravure :
■ une peinture :
Après avoir lu dans les commentaires de l’article précédent un indice comme on n’en fait plus, je rajoute un seul
indice du mardi :
Réponse attendue chez leveto@sfr.fr
Vous voyez le topo 
Ce choix mousquetairien dans les indices est particulièrement approprié.
En effet, dans le dernier ouvrage de la trilogie, « Le Vicomte de Bragelonne », on rencontre :
– monsieur du Vallon [de Bracieux de Pierrefonds], véritable nom de Porthos ;
– Louise de la Vallière ;
– le château de Vaux-le-Vicomte.
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L’illustration étant indisponible, en voici la version bolchévique :
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Avant que sonne l’heure des révélations du saturday night, je m’étais penché fiévreusement sur cette affaire d’indice comme on n’en fait plus.
-Où çà, un tel indice, m’inquiétai-je alors ?… dans les propos du sieur TRA, teintés d’un vague humour dispensable, ou dans les miens, profondément attachés à cette rigueur comptable et à cette austérité sans lesquelles mon existence perdrait tout sens ?…
Dans sa répàladeuv’ d’hier, Leveto reste muet à ce sujet et moi j’en suis réduit à imaginer une tortuosité ridicule mais conforme à son penchant pour la littérature sportive, catégorie escrime à la con, avec Big Nose from Bergerac et quelques mousquetaires historico-romanesques.
Voici où j’en suis:
Est-ce donc ainsi, cher Leveto, que vous aviez interprété mes propos ?… leur accordant une intention que je n’avais pas eue ?
Si j’avais vraiment voulu offrir un indice spoilant (et à se poiler), je me serais satisfait de ce mousquetaire-là, garanti de terroir et, en mode stand-up, autrement considérable que tous les pitoyables Gad Elmaleh, Bigard ou Elie Seymoun qui ne m’ont jamais déridé et ne sont même pas des élus du Peuple :
Un élu qui compte (et qui conte à l’Assemblée) doit savoir compter.
(à suivre… ailleurs et toujours à propos de comptabilité, d’élus du Peuple, de Jean Yanne, de l’ORTF et des mœurs budgétaires up to date en milieu trad’)
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Tout comme le toponymiste sérieux retourne aux sources pour se faire une opinion qu’il garantira aussi irréfutable que l’était l’éléphant pour Vialatte, l’homme de Machincourt retourne à l’INA pour voir de quoi il retournait, aux époques ORTF, de la bovinité considérée selon une vision strictement comptable :
https://actu.orange.fr/societe/videos/suivez-le-boeuf-CNT000001srEVm.html
Musicalement, c’était d’un tempo inflationniste effrayant :
On en gardera toutefois une vision attendrie et le souvenir de l’attendrisseur, judicieux ustensile adapté à la valorisation des quartiers les plus bas, les moins juteux.
Néanmoins :
Et maintenant, combien valent, aux vaux pyrénéens, 3 vaches/génisses sacrifiées à la tradition tauroctonique de pacotille ?… entre 1.000 et 2.000 euros, guère plus :
https://www.youtube.com/watch?v=uVHL2m-0Ifo&feature=emb_logo *
Faut dire, à ce propos, toutes les difficultés autrefois générées par un tel rituel : -Qui, sans verser une larme, abandonnerait pour de vrai ses tendres génisses aux appétits d’avides espagnols ? –Comment seraient-elles réparties ? Pour quel usage barbare?… et si L214 s’en mêlait ?
Autant de motifs de conflits qu’une saine gestion des fonds publics a su faire oublier :
-Lors du conseil communautaire de la Vallée Barétousaine est adopté le principe d’une participation de chaque commune concernée, au prorata de sa démographie, versée sur la ligne budgétaire « Fantaisies touristiques en Pays Barétousien»
– La somme recueillie (entre 1.000 et 2.000 euros), par un simple jeu d’écritures pourra être attribuée, sous forme de subvention, à une association loi de 1901 qui, à l’inverse des collectivités locales handicapées, pourra aller, en toute impunité, récupérer le pognon sous forme de cash au guichet du Crédit Agricole… avant qu’il soit remis aux ibériques édiles lors d’une cérémonie grandiose.
* Comme il se doit, en matière de « représentation », Jean Lassalle apparaît dans la vidéo.
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►TRS
L’« indice comme on n’en fait plus » concernait cette phrase « Quand Leveto souhaite nous montrer trois vaches présentables en vertu d’un accord passé en des temps qui ne rajeunissent pas grand monde », par laquelle vous terminiez votre commentaire. De l’aveu même d’Un Intrus, elle lui a permis de faire un pas en avant vers la résolution de la devinette…
Ceci dit, merci pour vos vidéos — qui ne nous rajeunissent pas! — de Jean Poiret et du duo Martin -Yanne! Ça fait toujours du bien de se marrer.
Quant à Jean Lassalle, impayable, comme d’hab!
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Au risque de vexer et TRS et leveto, je trouve Jean Lassalle d’une démagogie assez insoutenable. Plus les années passent, plus il accumule les prises de position anti-écologiques et ultra-réactionnaires (parfois carrément injurieuses, associées à des pratiques illégales, n’en jetez plus !), et plus son « cinéma » apparaît pour ce qu’il est : de la pure duplicité, du poujadisme médiatique, des caresses crapuleuses (et très « pensées », absolument pas spontanées) envers un supposé bon gros sens rural caricatural. Il a construit une méthode pour flatter les beaufs ruraux, et il en abuse continuellement — ou plutôt il abuse ceux qui se laissent séduire par son cynisme politicien. Lassalle est un escroc, qui bafoue régulièrement le droit environnemental et qui vote souvent non loin de (ou avec) l’extrême-droite, et qui se donne bonne figure en jouant au neu-neu rural. C’est assez ignoble, dans le fond (et méprisant envers ceux qu’il abuse sciemment).
Et franchement, indépendamment de savoir qu’il s’agit de Lassalle, je ne trouve aucun intérêt humoristique à cette vidéo. C’est l’exemple typique du tonton-qui-raconte-des-blagues et qui, à force d’être assigné par avance dans ce rôle, fait « rire » tout le monde par réflexe a-priori, même lorsque c’est bête à manger du foin. Il paraît que Lassalle est drôle, alors les députés se marrent quand il intervient. Par réflexe pavlovien. Et comme les députés se marrent, on va nous dire « vous voyez, c’est drôle ». Ben non.
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En revanche, merci pour les deux autres vidéos proposées par TRS. J’ai toujours adoré la Vache à mille francs (d’autant plus que j’aime aussi la valse du même nom, la parodie est encore plus drôle quand l’original est apprécié). Là oui, c’est drôle. Vraiment. Sans arrière-pensée.
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Mais enfin, voyons!, Jacques C.! Ni moi (ni TRS je suppose) n’applaudissons Jean Lassalle et n’adhérons à ses simagrées : nous nous moquons, au contraire (enfin, moi, en tout cas !). Il me fait autant que rire que naguère Krazucki et ses bafouillages ou Marchais et ses hilarantes sorties. Ça n’a rien de pavlovien : c’est le rire moqueur, le rire ironique … C’est la seule attitude raisonnable à avoir vis à vis de ces clowns.
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@Jacques C.
Leveto suppose juste : le « comique » et l’adhésion politique, ça n’est pas vraiment la même chose.
Du moins pour un électeur comme moi et, du temps où Coluche faisait son cirque*, j’en eus, comme qui dirait, une certaine nausée… et le navrant pitre ne naviguait pas vraiment dans les mêmes eaux que le Captain’ Cap, candidat.
Dans un (presque) même ordre d’idée, il m’est arrivé de lire (au moins deux ou trois fois) La Grève des électeurs, un texte épatant de Mirbeau que j’ai chez moi, bien au chaud.
Ce fut chaque fois avec une jubilation formidable mais qui se montra incapable pourtant de susciter mon adhésion au propos : – Je suis et resterai un électeur impénitent !
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*Je ne suis plus très sûr du coup mais il me semble que cette opération (marketing) avait été fomentée par Lebovici, vague situationniste qui faisait dans le spectacle tout en se faisant du pognon.
** Le progrès fait rage pour les radins : – Nul besoin désormais d’aller gaspiller ses sous chez un libraire cupide ou de faire des kilomètres et des kilomètres en bagnole, au prix d’un bilan carbone indécent, pour trouver une bibliothèque publique disposant d’un texte flattant le goût prononcé pour la pêche à la ligne des vils abstentionnistes.
Pour pas un rond :
https://fr.wikisource.org/wiki/La_Gr%C3%A8ve_des_%C3%A9lecteurs
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