Bla, bla, blason

en retard  

 

Que fait-on quand on est pris par le temps et que rien n’est prêt pour le dimanche soir ? Eh bien, oui !, on ressort des blasons parlants du fond du tiroir…

Désolé pour ceux que cela défrise, mais c’était ça ou rien.

 

Croissy-sur-Seine

Cette ville des Yvelines est blasonnée d’« azur à l’écusson d’argent chargé d’un croissant du champ, accompagné de trois losanges d’or ».

CROISSY_SUR_SEINE-78

Les trois losanges ont été empruntés aux armoiries de Jean Chanorier, agronome, qui fut le dernier seigneur et le premier maire de Croissy. Le croissant qui évoque et joue le rôle d’arme parlante par rapport au nom de la ville est aussi une allusion à la situation de celle-ci dans un méandre de la Seine.

La forme ancienne Crociaco (XIIIè siècle) renvoie à un nom formé avec le suffixe gaulois –aco devenu le gallo-roman –acum. On sait qu’il accompagne le plus souvent un nom d’homme, ici le gaulois Crossus ou le latin Crocius ; mais il a pu aussi accompagner un appellatif qui pourrait être ici le roman crucia, « croix » (du latin crux, crucis) : ce serait l’« emplacement d’une croix », sans doute érigée par les premiers Chrétiens. Cette dernière hypothèse serait fort plaisante qui ferait figurer un croissant au lieu d’une croix.

Cabasse

Le blason de cette commune varoise est « de sinople, à une calebasse d’or ».

CABASSE-83

C’est donc un à-peu-près entre Cabasse et calebasse qui fait parler ces armes.

Le nom, Cabacia en 1025, est formé sur le nom d’homme latin Capax suffixé -ia.

Challans

Les armoiries de cette commune vendéenne sont « d’azur au chaland d’or, habillé et pavillonné d’argent, voguant sur une mer ondée d’azur, surmonté d’une étoile à dextre et d’une tour à senestre, le tout d’or ».

CHALLANS-85

On comprend sans difficulté que c’est l’homophonie entre le nom de la commune et le bateau à fond plat appelé « chaland » qui rend ces armes parlantes.

Selon Dauzat & Rostaing (DENLF*), il faut voir dans le nom de Challans une formation avec le pré-indo-européen *kal, « pierre, rocher », et le suffixe pré-celtique –anc, soit la même qui a fourni le nom des bien connues calanques méditerranéennes, mais la topographie des lieux rend cette hypothèse peu crédible. E. Nègre (TGF*), suivi par J.-L. Le Quellec (Dictionnaire des noms de lieux de la Vendée, Geste Éditions, 1995), se basant sur la forme Chalant du XIIè siècle, préfère y voir l’oïl chalant, « brûlant », mais sans nous expliquer le pourquoi d’un tel nom.

On notera avec amusement que c’est à Challans, ville du chaland, donc, qu’est née Jacqueline Auriol, aviatrice.

 

Rethel

« De gueules à trois râteaux démanchés d’or » : c’est ainsi que sont décrites les armes de cette sous-préfecture des Ardennes.

RETHEL-08

Au Moyen Âge, le râteau était dit rastel (attesté en 1180, du latin rastellum, diminutif de rastrum) avant d’évoluer en rasteau (1483) puis en râteau (1606). C’est bien la quasi homophonie entre ce rastel et le nom de la ville qui incitera le comte de Rethel (anciennement de Retel) à se munir de ces armes parlantes, ce qui n’a pas empêché certains historiens d’ y voir une allusion à la fertilité du terroir.

La ville est attestée in villa Reiteste nomine au Xè siècle. On peut penser à un composé du haut Moyen Âge, de deux éléments : le premier se reconnait sans trop de difficultés dans cette première attestation Reiteste et sous forme latinisée ayant subi l’attraction paronymique du latin regis, « roi », dans Registeto castello attestée en 1097 ; c’est le résultat roman du gaulois ritu-, « gué », premier nom, antique, du village bâti sur la rive droite de l’Aisne. Au cours du Moyen Âge, un appellatif a été ajouté au nom de lieu : c’est l’ancien haut allemand stat, « lieu, endroit », reconnaissable dans les variantes du second élément toponymique, –stet (Registete castrum vers 1120), devenu –test par métathèse (Retest vers 1172) puis –stest (Restest en 1218). Le groupe consonantique –st n’étant plus prononcé, a été remplacé par une novelle consonne d’appui, -l, pour donner Retel puis Rethel. Au moment où la formation s’est faite, elle signifiait le « lieu de Rei », Rei étant le nom de lieu originel, « le gué ».

cdl4

La devinette

Il vous faudra trouver le nom d’une commune de France métropolitaine aux armes parlantes.

L’étymologie de son nom indique que le sol de cette commune est inapte à la culture céréalière. Cela n’a pas empêché ses anciens habitants (ou le créateur du blason ?) de forger une étymologie fantaisiste qui découpait ce toponyme en deux mots monosyllabiques décrivant de manière flatteuse un produit agricole inexistant dans la langue régionale. Cette interprétation flatteuse se retrouve représentée d’une certaine façon dans les armes de la ville.

Ce sont les femmes, en vendant leurs services aux bourgeois de la grande ville voisine, qui ont permis à cette commune de se relever des guerres de Religions. Leur activité est même devenue la principale source de revenus de la commune pendant plus de deux siècles, devant la culture de la vigne.

Je n’ai pas la moindre idée d’un indice quelconque à vous fournir et j’ai la flemme de chercher … Je vais y réfléchir bien fort et sans doute me viendra-t-il une ou deux idées d’ici mardi.

 

Réponse attendue chez leveto@sfr.fr

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4 commentaires sur “Bla, bla, blason

  1. Bonjour M Leveto

    Voici quelques toponymes mystérieux
    38 l’île TARENTEZEIN ( Le Cheylas 38 ) origine italienne ? histoire du toponyme

    38 Idem le canal de RENEVIER ( au Cheylas ) ( mot renevier : activité professionnelle ) lien avec un canal ?
    histoire

    15 Chalinargues : nom germanique en -ingen ?

    .30 SALINDRES et la SALINDRINQUE

    30 Salindre le château ruiné BECMIL

    30 Salindre la tour BECAMEL

    30 Saint-CHAPTES

    21 TROUHAUT

    21 le Mont TASSELOT ( à Trouhaut ) petit tas ??

    21 vitteaux

    21 Saffres

    88 FIGNEVELLE – velle = ville Figné ??

    à Trouhaut 21 , le site de FROMENTEAU
    – Fromental ??
    ou
    – Froid manteau
    sur internet je trouve un article l’assimilant au gaulois
     » quatre chemins  » , donc CARREFOUR
    FRO ( autre nom gaulois du chiffre 4 petru )
    & MANTHALO ( chemin en gaulois)

    et enfin voici cet article sur PLANCHER PLANCHER-BAS PLANCHER-LES-MINES
    https://www.cairn.info/revue-annales-de-normandie-2012-2-page-95.htm
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    merci beaucoup

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  2. lecteur

    Prenez votre souffle : je vais être long ! (mais ce n’était pas facile pour certains de toponymes!)

    ■ 38 l’île TARENTEiZIN ( Le Cheylas 38 ) origine italienne ? histoire du toponyme

    Le toponyme s’écrit Tarentezin.
    Je pense qu’il faut comprendre ce nom comme « *tarentaisien », soit « de la Tarentaise ». Tarentezin est répertorié comme patronyme aujourd’hui disparu : il pouvait s’agir du nom du propriétaire ou exploitant (on trouve d’ailleurs dans quelques textes mention d’une « grange Tarentezin »)
    Le nom de la vallée vient de l’ancien nom de Moûtiers-Tarentaise, Darantasia au IIè siècle, lui-même issu de la racine indo-européenne *trntasia , « gué ». L’itinéraire pré-romain, repris par la voie romaine, remonte la rive droite de l’Isère, de Grenoble à Aoste, en franchissant le Col du Petit Saint-Bernard. L’ancienne ville de Moûtiers est bâtie sur les deux rives, à un des rares endroits où le franchissement de la rivière est relativement aisé.

    ■ 38 Idem le canal de RENEVIER ( au Cheylas ) ( mot renevier : activité professionnelle ) lien avec un canal ?

    Le « renevier » (ou renouvier ou renoyer) était un petit commerçant au Moyen Àge. Son nom, du latin novus donnant l’occitan nòu précédé du préfixe re- évoque l’activité de remise à neuf. Cette remise à neuf d’objets, d’instruments et de vêtements usagés ainsi que leur vente en boutique, était la raison sociale première du « rénovier ». Sans aucun doute, ce nom a été pris en mauvaise part car il impliquait souvent la tromperie sur la marchandise. Rapidement, il a désigné l’usurier, sens qui a prévalu dès le Moyen Âge et qui est devenu, comme sobriquet, nom de famille. Plus tard, le terme désignera simplement le revendeur, le regrattier, toujours avec mauvaise réputation : par exemple, celle de stocker des céréales pour faire monter les prix.
    En Franche-Comté renevié, ère est donné pour « avare, fesse-mathieu : gredin ; renégat »
    Il faudrait chercher dans les cadastres anciens, mais je ne crois pas me tromper en disant que ce canal traversait la propriété d’un individu nommé Renevier.
    Le Renevier est aussi appelé Chantourne, du verbe chantourner , « sinuer comme un ruisseau »

    ■ 15 CHALINARGUES : nom germanique en -ingen ?

    C’est le double suffixe latin -an-icum qui est à l’origine des terminaisons romanes en -argues ou -ergues dans la zone occitane méridionale, particulièrement bien représentées dans le Gard, bien connues dans l’Hérault, mais aussi présentes au nord du domaine occitan ; le même suffixe latin a évolué en -anges dans la zone nord-occitane. On sait maintenant que les noms ainsi suffixés désignent des défrichements, des extensions de domaines aux IVé-VIè siècles ; donc sur une période à cheval sur la fin de la période gallo-romaine et le début du Moyen Âge.
    Chalinargues est issu du nom d’homme roman Callinus .

    ■ 30 SALINDRES et la SALINDRINQUE

    Salindres (villa de Salindris en 1121), sur l’Avène, au confluent d’un ruisseau, doit probablement son nom à la rivière (ancien nom de l’Avène). Il s’agit du pluriel de l’hydronyme pré-celtique *sal(era) (celui de la Sauldre, affluent du Cher, par exemple) accompagné de l’adjectif occitan lindra, « mince, fluette ». Le nom a dû désigner d’abord les cours d’eau.
    Salindrinque : avec le le suffixe locatif ou d’appartenance occitan –enc d’origine ligure. C’est le ruisseau de Salindres.

    ■ 30 Salindre le château ruiné BECMIL
    30 Salindre la tour BECAMEL

    Au Sud de la ville, l’austère Tour Bécamel ou donjon de Becmil, ancienne tour à signaux, dont l’implantation remonte aux débuts du XIIe siècle, conserve une partie de ses mystères. Quelques bribes de son histoire nous sont cependant restituées. A la fin du XIIe siècle, un profond bouleversement architectural permettra l’implantation d’une famille chevaleresque du nom de Becmil (attestation villa de Becmil en 1211). La maison forte de Becmil deviendra le berceau du 30ème évêque d’Uzès, Pons de Becmil (mort en 1249).

    https://www.webvilles.net/villes/salindres-30340.php

    La tour de Becmil doit donc son nom à une famille dont le nom est identique aux Bechemil et Bechemilh charentais dont les variantes Béchameil et Béchameille (et même la variante ancienne Béchamel) se retrouvent dans les languedociens Bécamel (ou Bécameil, Beccamel) du Gard et de la Lozère. Certains ont interprété ces noms comme « bec à miel ». Si le premier élément semble bien être l’occitan becar, « becqueter », ancien français béchier, le deuxième pourrait représenter le mil plutôt que le miel. Enfin, on peut aussi penser à un « moulin à mil» : bec a été employé pour désigner des moulins à cause du bruit (cf. Bécherel, I.-et-V., de l’oïl bécherel , « bavard », surnom fréquent d’un moulin selon D&R et Nègre). Cette dernière hypothèse est confortée par la présence d’un hameau Bécamil à Cussac-Fort-Médoc (Gir.) et d’un moulin Becamiglio à Venzolasca (H.-Corse)

    ■ 30 SAINT-CHAPTES cf. la fiche wiki à laquelle je n’ai rien à ajouter.

    ■ 21 TROUHAUT

    Troallum en 881 puis Truaut en 1102-42, du nom d’homme germanique Trodaldus (de Trudold).

    ■ 21 le Mont TASSELOT ( à Trouhaut ) petit tas ??

    Tasselot est en effet étymologiquement un « petit tas ». Ce mot désigne en patois dijonnais une petite butte.

    ■ 21 VITTEAUX

    de Vutello (sans doute à lire *Vittello) en 992, Vitellum au XIè siècle : du nom d’homme gaulois *Vittus, variante de Vitus, et suffixe diminutif –ellum(D&R) ou du nom d’homme germanique Withildis (E. Nègre) : dans les deux cas, c’est un petit Vittel.

    ■ 21 SAFFRES

    Safra en 755-66, Saphra en 1112-40 et Safre en 1187. D’un nom d’homme gaulois *Safr-, variante de Safrenius, proposent D&R sans trop de conviction. Nègre préfère y voir un latin *sápphira (terra), variante de sápphirus, accentué à la grecque sur la première syllabe, qui a donné l’oïl zaffre, « sorte de sable très sec » et le nord-occitan du Dauphiné safre , « grès sablonneux, ocre jaune ou rouge, mollasse ».

    ■ 88 FIGNÉVELLE – velle = ville Figné ??

    Figneville dès 1313 et Fignieyville en 1315 : du nom d’homme roman Faenius et villa . Cet ordre nom propre roman suivi d’un nom commun roman a été assez souvent utilisé, sous influence germanique, aux époques mérovingienne et carolingienne.

    ■ à Trouhaut 21 , le site de FROMENTEAU

    restons simples ! Fromenteau est directement issu de l’oïl fourmental, « qui produit du froment »

    sur internet je trouve un article l’assimilant au gaulois
     » quatre chemins  » , donc CARREFOUR
    FRO ( autre nom gaulois du chiffre 4 petru )
    & MANTHALO ( chemin en gaulois)

    Si mantalon (sans th- !) désigne bien la route, le chemin, en gaulois, je ne trouve aucune trace d’un éventuel fro pour « quatre » dans les dictionnaires et encyclopédie que j’ai pu consulter.
    En revanche, la table de Peutinger fait état d’une ville appelée Petromentalum qui devait se situer dans l’actuel département du Val-d’Oise. Son emplacement reste incertain (région de Magny-en-Vexin probablement). Son nom se décompose aisément en *petro- , « quatre », et *-mantalon, « route », ce qui a fait songer à une traduction de Petromantalum par « carrefour ». Mais rien à voir avec notre Fromenteau de Côte-d’Or.

    ■ et enfin voici cet article sur PLANCHER PLANCHER-BAS PLANCHER-LES-MINES
    https://www.cairn.info/revue-annales-de-normandie-2012-2-page-95.htm
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    Je vais faire court : l’auteur réfute les hypothèses étymologiques de Dauzat (au prétexte qu’il n’y a qu’une attestation de planchier pour « maison en planches »), de Taverdet et Nègre (au prétexte que les attestations de plancher pour « grenier, fenil » seraient trop récentes) et préfère émettre l’hypothèse d’un métier de « planchier » dont il admet lui-même qu’il n’existe aucune attestation. Ça me semble très léger.

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  3. Je pense qu’il faut comprendre ce nom comme « *tarentaisien », soit « de la Tarentaise ». Tarentezin est répertorié comme patronyme aujourd’hui disparu
    M Leveto

    1 merci pour cette hypothèse
    actuellement l’adjectif des gens de tarentaise est TARIN ( célèbres vaches tarines )

    2 les habitants de la commune de THEYS ( balcon de Belledonne )
    (célèbre , chez un pour cent mille de la population actuelle , par son ancien rejeton Hugues d’Avalon

    https://nominis.cef.fr/contenus/saint/160/Saint-Hugues-d-Avalon.html),
    au dessus du Cheylas
    sont appelés , par contre , les Tarins ( je ne vois pas l’origine de ce nom , par rapport à celui de Theys)

    y-aurait-il un lien avec tarentaisien ?
    MERCI

    ————————–
    PLANCHER
    j’ y pense ,secondairement :

    lien avec la commune de PLANCHERINE 73 ??
    célèbre pour son abbaye de Tamié ( ou je suis allé plusieurs fois ) ?

    et TAMIé : origine ?

    prenez votre temps, bonne semaine à tous.

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  4. lecteur

    Plancherine (Sav.) : Planchelina en 1176 puis Plancherina en 1255 doit bien son nom au latin planca et double suffixe diminutif -al-ina . Mais, comme pour tous les dérivés de planche , il est difficile de se faire une opinion : petite passerelle de bois, petite maison en planches, petit fenil, … ?

    Tamié

    Abbaye de Tamié, in monte Stamedei en 1132, Ecclesia Stansmedii en 1134, abbas Tamisii en 1153, monachus Stamedeii en 1188, abbas de Tamedio en 1192, Stamedis abbas sans date, Domus Stamedii en 1216, abbas Tamidii vers 1250, Thamedium et Thamidium en 1260, Tamedei en 1263, Ecclesia de Tamicis en 1264, Ordo Stamedei en 1325, Abbas Tamedi en 1291, Thamedium et Stamedium sans date, puis Thamyé en 1478, etc., abbaye cistercienne fondée en 1132.
    Selon Gros, la forme Stamedium est une remotivation de lettré basée sur le latin medium, « milieu », comme l´atteste la citation Stamedium, quasi stans medium vers 1183, « Stamedium, soit se trouvant au milieu », Tamié étant à la limite des comtés de Savoie et du Genevois. De plus, Stamedium serait devenu logiquement **Estamié, et non Tamié. Le primitif serait donc Tamedium ou Tamidium, d´un nom de domaine d´origine gallo-romaine *[praedium] Tamidium, du nom d´un gallo-romain *Tamidius, variante des gentilices attestés Tamudius, Tamisius, Tamisius, Tamusius. D´autres auteurs font venir Tamié du grec tamieon, « cellier, aire de grange », ce qui n´est corroboré par aucune forme ancienne.
    ( Noms de lieux de Suisse romande,Savoie et environs par Henri Suter)

    ■ Les Tarins de Theys :

    je n’ai pas d’explication convaincante à vous donner pour ce gentilé.
    Les anciens noms — Tesum et Theis au XIIème siècle, puis Tesium, Teseum, Tes et vallis de Teys, de Thesio et Theysium au XIIIème siècle — de Theys (du patois local they , « tilleul ») ne semblent pas être à l’origine du gentilé.
    J’ai trouvé, dans le Journal général de l’imprimerie et de la librairie , édité en 1906, la mention de l’Almanach paroissial de Theys-le-Tarin , ce qui ne nous avance guère, sauf à savoir que c’était le village lui-même qui était tarin .
    Sachant que le sobriquet des habitants leur était donné par leurs voisins en fonction d’une particularité remarquable (et en éliminant l’hypothèse d’un « gros nez » qui pourrait s’appliquer éventuellement à une personne mais pas à un village entier), on pourrait envisager que les paysans de Theys s’étaient spécialisés dans l’élevage de vaches de race tarine.

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