près avoir vu les monastères dans lesquels vivaient en communauté les moines, je m’attache aujourd’hui aux petites structures qui ont proliféré sur notre territoire. La christianisation allant bon train, chaque village a bâti qui sa chapelle, qui son église et les curés comme les moines se sont multipliés (par génération spontanée, bien sûr, qu’alliez-vous imaginer ?) qu’il fallut bien loger. On construisit pour cela un peu partout de petits édifices qu’on appela, en latin ecclésiastique bien sûr, monasteriolum et parfois monasterellum ou encore monastellum. Le temps passant, ces mots ont parfois fini par désigner une simple dépendance d’un monastère, voire une simple chapelle ou une petite église. C’est de ces petits monastères-là, dont certains ont laissé leur nom au lieu où ils s’élevaient, que je vais parler aujourd’hui.
Je m’en tiendrai pour l’essentiel aux noms de communes et n’ai pas la prétention d’être exhaustif, essayant simplement de faire un tour d’horizon le plus large possible.
Monasteriollum
C’est de loin ce terme qui a été le plus productif donnant des toponymes sous des formes variées.
■ Montreuil : c’est le nom le plus courant, que l’on ne trouve qu’en pays d’oïl avec une prédominance pour le Centre-Ouest. On ne connait que quatre communes appelées simplement Montreuil (E.-et-L., P.-de-C., S.-St.-D. et Vendée) tandis qu’on a fait appel à un déterminant pour nommer les autres : Montreuil-aux-Lions (Aisne, dont le nom a fait l’objet de ce billet), M.-sur-Barse (Aube), M.-en-Auge (Calv.), M.-l’Argillé (Eure, déjà Montreuil-l’Argillier en 1404, soit « le boueux », mais aussi Montre-Œil en 1582 ), M.-le-Gast (ancien français gast « pillage, ruine, dévastation »), M.-des-Landes, M.-sous-Pérouse et M.-sur-Ille (I.-et-V.), M.-en-Touraine (I.-et-L.), M.-Bellay, M.-Juigné, M-sur-Loir et M.-sur-Maine (M.-et-L.), M.-sur-Lauzon (Manche), M.-sur-Blaise et M.-sur-Thonnance (H.-M.), M.-Poulay (May.), M.-sur-Brêche et M.-sur-Thérain (Oise), M.-la-Cambe (ancien français cambe, « brasserie ») et M.-au-Houlme (Orne, houlme du norrois holmr, « îlot ou prairie humide »), M.-le-Chétif et M.-le-Henri (Sarthe), M.-en-Caux (S.-M.), M.-sur-Epte (V.-d’Oise), M.-Bonnin (Vienne). Enfin, Montreuil a servi de complément dans les noms de Vaux-M. (Ardennes), La Madelaine-sous-M. et Neuville-sous-M. (P.-de-C.), La Chapelle-M. et Chiré-en-M. (Vienne).
Montreuil (Seine-Saint-Denis)
À ceux-là peut s’ajouter le nom de Ménétreuil (S.-et-L.) dont le –e– central est resté accentué.
■ finales -en ol : une évolution en –ol du suffixe latin –olium est à l’origine des noms de Montpon-Ménestérol (Dord.), Ménétréol-sur-Sauldre (Cher), Ménétréols-sous-Vatan (Indre), Ménétrol (P.-de-D.) ainsi que des variantes Ménétru-le-Vignoble (Jura) et Ménétrux-en-Joux (id.). Avec disparition du –e– atonique : Montrol-Senard (Vienne) et le diminutif Montrollet (Char.). Attesté Monsterecurt en 1170 et Mosterolcurt en 1185, le nom de Montrécourt (Nord) est bien issu de monasteriolum accompagnant le latin cortem, « ferme, domaine » : il s’agissait de la « ferme du monastère ».
■ Monistrol est une forme méridionale, beaucoup moins fréquente, qu’on ne trouve qu’en Haute-Loire à Monistrol-sur-Loire et Monistrol-d’Allier et dans la variante haut-garonnaise Monestrol. Sur le même modèle ont été formés les noms de Morterolles-sur-Semme (H.-Vienne, Mosteyrol au XIIIè siècle) et de Saint-Pardoux-Morterolles (Creuse,) qui ont été tardivement mis au féminin pluriel.
■ Montreux : forme présente essentiellement dans l’Est à Montreux (M.-et-M.), M.-Château (T.-de-B.), M.-Jeune et M.-Vieux (H.-Rhin). S’en rapprochent les noms de Montrieux-en-Sologne (L.-et-C.), Méounes-lès-Montrieux (Var), Montureux-et-Prantigny et Montureux-lès-Baulay (H.-Saône), Monthureux-sur-Saône et Monthureux-le-Sec (Vosges). Le nom de Ménétreux-le-Pitois (C.-d’Or) qui était Monasteriolum en 1148-70 et Monesterol en 1234 a subi l’attraction des finales en –eux.
■ Montereau : Montereau (Loiret) et Montereau-fault-Yonne (S.-et-M.) sont bien d’anciens monasteriolum passés à *mon(e)stereuil qui ont subi l’attraction des finales en –eau. C’est aussi le cas pour Mottereau (E.-et-L.), attesté Mosteriolum en vers 1250.
Monasterellum
Le diminutif monaster(ium) + ellum est à l’origine des noms de Menestreau (Nièvre, Monesterellum en 1174, Menestel en 1335 et Menetereault en 1689), de Menestreau-en-Vilette (Loiret), de Montereau-sur-le-Jard (S.-et-M.) et de Montireau (E.-et-L.). Les noms de Ménétréol-sous-Sancerre, attesté Monasterellum en 1139, et de Ménétréol-sur-Sauldre (Cher) ont subi l’attraction des finales –ol. On trouve également des diminutifs (de diminutif : ce devaient être de vraiment tout petits monastères) avec Montrelet (Somme), Montarlot-lès-Rioz et Montarlot-lès-Champitte (H.-S.). Le nom de Montrelais (L.-Atl.), attesté Monasterium legum en 1123, sans doute une mauvaise latinisation, puis de Musterlensi en 1144, fait difficulté ; il pourrait s’agir d’une mauvaise graphie pour *Montrelet.
Le Lasseur de Ranzay, c’est l’aviateur, pas l’avion.
Monastellum
Lorsque la finale –erium de monasterium a été sentie comme un suffixe, elle a pu être remplacée par le suffixe diminutif –ellum, donnant *monast-ellum puis *monest-ellum après affaiblissement du –a-, forme que l’on retrouve dans les noms de Menetou-sur-Nahon (Indre), M.- Salon, M.-Râtel et M.-Couture (Cher) et Mennetou-sur-Cher (L.-et-C.). Après disparition complète du –e-, ce mot a évolué vers Monthou-sur-Bièvre et Monthou-sur-Cher (L.-et-C.). Le nom de Monéteau (Yonne) attesté Monestallum en 1290 a subi l’attraction des finales en –eau tandis que Monestier (Allier), attesté Monestou au XIIIè siècle a subi celle des noms en -ier comme Moustier (cf. le chapitre I).
Vous allez rire : je crois bien avoir été exhaustif ! Conséquence : je n’ai plus rien à vous proposer comme devinette … À moins que … mais oui ! Allez !, je vous propose de chercher un lieu-dit puis, quand vous l’aurez trouvé, une rue, tous deux portant un nom lié à un des mots étudiés dans le billet.
■ le lieu-dit :
♦ si son nom rappelle la présence d’un ancien prieuré et d’un ancien collège religieux, on y élève aujourd’hui surtout des animaux …
♦ le nom de la commune est issu de celui d’un homme latin suffixé en –anum.
♦ le nom du chef-lieu d’arrondissement est évocateur d’une vallée bien connue des piscivores.
♦ et un indice en dessin :
■ la rue :
♦ son nom rappelle l’emplacement d’une dépendance d’un monastère aujourd’hui disparu où les frères soignaient le mal des ardents.
♦ elle est décrite, plutôt négativement, dans un roman dont le héros est prénommé Jean et dont l’auteur, qui y est né, donne un autre nom à la commune.
♦ le nom de la commune en décrit le relief même si une autre étymologie, s’appuyant sur un passage d’une chanson de geste, en fait la ville des étrangers.
♦ et un indice :
Réponses attendues chez leveto@sfr.fr
Bonjour m Leveto
Lundi !
73 à La Thuile ( bauges)
le marais de NECUIDET
( & les pierres du Quart = probablement *kar)
73 à La Croix-de-la-Rochette
La SEYTAZ
27 Normandie
à Val d’Orger ( 2017) , ancienne commune de
GAILLARDBOIS-
CRESSENVILLE
et commune d’ECOUIS ( lien avec écouen ?? )
la BREMULE : ( bataille de 1119) ferme de la brémule
butte de VERCLIVES
14 La forêt du CINGLAIS cinguelez , chinguelez , cingalensis
du village de
14 CINGAL . ?
( dont LES MOUTIERS-EN-CINGLAIS )
89 OUANNE ancienne ODOUNA
Massif central
19 SAINT-MERDE-LES-OUSSINES
vie de ce Saint-MERDE ? ( vrai ou faux saint)
15 Le plateau de LAIR
LAURIE ( laurier ? )
03 le SICHON à ferrières-sur-sichon
midi
13 GIGNAC-LA-NERTHE
le tunnel de la NERTHE ? ( lienn avec nerthus ? )
59 62
59 BRUNEMONT
homme germanique ?
59 HONNECHY
62 HENDECOURT-Lès-RANSART
62 neuville-VITASSE
62
BOIRY-SAINTE-RICTRUDE ( rik+ trud )
boiry ?
Vie de rictrude
enfin
62 HENIN-SUR-COJEUL
lien avec les autres ‘ hénin ‘ ?
Cojeul
Portez vous bien , m Leveto
merci beaucoup
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j’ai oublié la commune d’ ECOS 27
pour laquelle je signale un
» Saint-denis-des-Coqs » en 1423
merci
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►lecteur
■ 73 à La Thuile ( bauges)
le marais de NECUIDET
( & les pierres du Quart = probablement *kar)
♦ Le hameau de Necuidet : forme hypocoristique de Nicod ou Nicoud, patronymes issus du prénom latin Nicodemus, « Nicodème », du grec nikêdêmos, « victoire du peuple ». À noter dans la même commune l’orthographe du ruisseau de Nicoday, de même étymologie.
♦ Pierres du Quart : l’hypothèse du pré-indo-européen *kar semble en effet la plus probable (on voit mal en effet à cet endroit-là une borne milliaire de quatre milles ou un champ d’un quart de sétier …)
■ 73 à La Croix-de-la-Rochette
La SEYTAZ
Du patois savoyard seytaz , « scierie ». Il y avait là une « très belle scierie à eau » mentionnée dans cet ouvrage
■ 27 Normandie
à Val d’Orger ( 2017) , ancienne commune de
GAILLARDBOIS-CRESSENVILLE
♦ Gaillardbois : gallardis boscus au XIIIè siècle, du nom de personne Gaillard + bois plutôt qu’un « bois gaillard » au sens de « fort, beau ».
♦ Cressenville : je ne peux guère vous en dire plus que ce qui est mentionné dans la notice wikipedia
■ et commune d’ECOUIS ( lien avec écouen ?? )
♦ Ecouis est attesté Scodéis au XIè siècle puis Escoies au XIIIè siècle, sans doute du nom d’homme germanique *Scotius (le féminin Scotia est attesté) et suffixe iacas
♦ Ecouen est attesté Escuem au XIIIè siècle, dérivé d’un Scotomagus formé sur l’ethnique gaulois Scoti , « Écossais », et magos , « marché ». C’est l’hypothèse d’E. Nègre aujourd’hui largement reprise. Mais M. Wabont ( Carte archéologique de la Gaule. Le Val- d’Oise, 2006) a mis au jour une attestation de 632 : Oscoam, qui bat en brèche cette hypothèse en orientant plutôt vers un Oscot-o-magos dont le premier élément pourrait être la racine indo-européenne *osk , « frêne », avec suffixe oto.
■ la BREMULE : ( bataille de 1119) ferme de la brémule
Brenmula ( 1118), Bremulia (XIIe siècle) et Brémule( 1208 )
Hypothèse « française » : bren , « son de céréale, partie grossière du son », accompagné d’une mauvaise latinisation (latin mola) à partir de mule, ancienne forme alternative de meule , c’est-à-dire « moulin » ou encore « meule de céréale, de foin », cf. « mulon » de foin « petit tas de foin en forme de meule » .
Hypothèse « scandinave » : vieux norrois breio , « large », et múli « cap, promontoire maritime, falaise », utilisé ici au sens « d’élévation de terrain »
♦ butte de VERCLIVES
Warecliva, Guarcliva (1118), Warcliva, Warclive (1190), nom formé sur le norrois klif « roche, falaise ». Le premier élément est plus énigmatique (vieux saxon wæter , « eau »?)
■ 14 La forêt du CINGLAIS cinguelez , chinguelez , cingalensis
du village de
■ 14 CINGAL . ?
( dont LES MOUTIERS-EN-CINGLAIS )
Moutiers-en-Cinglais : attesté Monasteria in Cingalis
Cingal (aujourd’hui dans Moulines) était le chef-lieu d’une circonscription du haut Moyen Âge, aux confins septentrionnaux de l’Orne, alors occupée par des Saxons. Le nom du village, déjà Cingal en 996-1008, semble être issu de l’anglo-saxon ding , « assemblée », et weald « forêt ». Ces deux appellatifs sont apparentés à l’ancien norrois ping , « lieu de rassemblement des guerriers », et vollr, « champ ». Un composé de ces deux mots est à l’origine des Tingwall des Shetland et Orcades et de Tynwald de l’île de Man ; composé avec l’ancien norrois land, « terre », ping a donné Tingland , un lieu-dit de la Manche. (P.-H. Billy, Dictionnaire des noms de lieux de la France , éd. Errance, 2011)
■ 89 OUANNE ancienne ODOUNA
Odouna au IIè siècle puis Odona au VIè siècle. Il s’agit du nom d’une rivière vraisemblablement formé avec le suffixe hydronymique gaulois ona sur une racine pré-celtique *od
Massif central
■ 19 SAINT-MERDE-LES-OUSSINES
vie de ce Saint-MERDE ? ( vrai ou faux saint)
Le nom correct est Saint-Merd-les-Oussines. Merd est une variante du nom de Médard (du germanique Math, « force, pouvoir » et hard, « guerrier »), nom de l’évêque de Noyon aux Vè-VIè siècles, évangélisateur du Nord de la Gaule et très populaire dans le Midi (nul n’est prophète etc.)
Oussines : le nom est anciennement attesté Les Aussines dans lequel on peut voir un dérivé de l’ancien occitan absina , « terre inculte » (cf. ce Petit dictionnaire de l’ancien occitan )
■ 15 Le plateau de LAIR
♦ LAIR : sans forme suffisamment ancienne, il est difficile de se prononcer. Néanmoins, j’émets l’hypothèse d’un ancien herm , « désert, lande stérile », qui a donné des noms avec agglutination de l’article comme Lherm (H.-G.) ou Lerm-de-Musset (Gir.), auxquels on a rattaché L’Her à Neuvéglise (Cantal) ainsi que L’Hair aussi écrit Lair à Lapeyrouse (P.-de-D.)
♦ LAURIE ( laurier ? ) : attesté Laurum en 1329 puis Lauria en 1401, du latin laurus , « laurier », et suffixe féminin pluriel ea
■ 03 le SICHON à ferrières-sur-sichon
Le Sichon s’appelait Arona en 1373 (hydronyme pré-celtique *ar et suffixe gaulois ona) d’où le nom d’Arronnes qu’il arrose.
C’est tout ce que je peux dire sur ce nom, sauf à le relier à la racine hydronymique pré-celtique *sek et gaulois ona, mais ça expliquerait mal le changement de nom après le XIVè siècle.
midi
■ 13 GIGNAC-LA-NERTHE
le tunnel de la NERTHE ? ( lienn avec nerthus ? )
je vous confirme ce que j’écrivais ici-même il y a moins d’un mois (le 03 février ):
59 62
■ 59 BRUNEMONT
homme germanique ?
Brunainmont en 1275, du nom d’homme germanique Bruna (n) et latin montem,
■ 59 HONNECHY
Attesté Huneciis en 1166 puis de Hunechiis en 1174, du nom de personne germanique Hunencus et suffixe iacas. (Et, heureusement, il n’y a pas de Honnechy partout…).
■ 62 HENDECOURT-Lès-RANSART
Hennanicurtis en 674, Hetnancurtis en 765 et Hendencourt, du nom de personne germanique Hettinus, au féminin -a, et latin cortem
■ 62 neuville-VITASSE
Novavilla en 1047, « nouveau domaine ». Vitasse : Noevile-Wistasse (1304) ; Neuville-Monseigneur-Wistasse (1311) ; Noefville-Sire-Wistasse (xive siècle) et Neufville-Messir-Euxtasse (1429) du nom Wistachius ( Eustache ) du possesseur.
62
■ BOIRY-SAINTE-RICTRUDE ( rik+ trud )
boiry ?
Vie de rictrude : euh … Google peut-être ?
Boiry : attesté Baireium en 646, et Bariacus en 877, du nom d’homme gaulois *Barius et suffixe acum
enfin
■ 62 HENIN-SUR-COJEUL
lien avec les autres ‘ hénin ‘ ?
♦ Attesté Henin dès 1104 puis Hinninum et Hinnino en 1119. Du nom de personne germanique Henno et suffixe inum ou du nom toujours germanique *Agininus. C’est le même nom pour Hénin-Liétard (Henninium en 966, avec Liétard : nom de personne) et pour Héninel qui est un diminutif.
♦ Cojeul
Attesté Coiol en 1119, Cojul en 1210, Cogeolum en 1217, Quajolium en 1258. Sans certitude aucune, on pourrait voir dans ce nom le francique *kulon, « fossé ».
■ j’ai oublié la commune d’ ECOS 27
pour laquelle je signale un
» Saint-denis-des-Coqs » en 1423 [ Jolie trouvaille! ]
Ecos est attesté Scoz, Escoz vers 1034 et Schot en 1060. Il pourrait s’agir du pluriel de l’oïl escot, « tronc d’arbre, rameau dont on a élagué imparfaitement les menues branches » (E. Nègre).
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Précisons que Saint Merd les Oussines se prononce « mèr ». Le D n’est pas vocalisé, il n’est qu’orthographique.
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On en a un aussi en Creuse (St M. la Breuille) quand la Corrèze en présente deux (avec St M. De Lapleau en plus des Oussines).
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Dans le cas de Saint-Merd-de-Lapleau, l’usage local est de dire Saint-Merd tout-court (prononcé « Sin mèr », comme dit plus haut). Je suppose que c’est pour éviter que la préposition « de » ne vienne polluer la forme orale du nom.
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