Jacques C., décidément en grande forme, m’a déjà donné la bonne réponse à ma dernière devinette. Bravo à lui !
Rappel de l’énoncé :
Il vous faudra trouver un lieu-dit de France métropolitaine dont le nom a le même sens que celui étudié dans le billet mais qui utilise un autre radical et un autre suffixe.
La commune où se trouve ce lieu-dit porte un nom qui la décrit comme incommode.
Ce toponyme est, à une lettre près, à l’origine d’un nom de famille dont un des membres, un industriel bien connu, a laissé son nom à un lieu-dit d’une commune où il avait installé son usine et dont un musée rappelle aujourd’hui la gloire passée. Le nom de cette commune, issu de la langue régionale, signifie qu’elle est entourée de « crêtes allongées », de reliefs « en forme de dos, d’échine ».
■ un indice
NB D’autres étymologies ont été proposées pour ce toponyme, mais il y a de bons arguments pour privilégier celle dont je parle.
L’ indice du mardi
En espérant que vous ne resterez pas le bec dans l’eau …
Réponse attendue chez leveto@sfr.fr
Allez un petit conseil pour qui souhaiterait faire une dernière tentative avant la « soluce » de ce soir.
Nonobstant un certain indice visuel, allez plein Nord à partir de La Couvertoirade. Vous atteignez un petit bourg de moins de 5.000 habitants, dont une bande-dessinée prétend qu’une partie fut conduit à l’exode peu après un évènement sidéral (certes, le nom de ce bourg est légèrement transformé dans ladite BD). Envolez-vous avec ces réprouvés, qui ne manquent pas d’humour.
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En novembre, ne sors pas ton membre, nous enseigne la sagesse populaire.
Ni ton membre ni ton manche (à balai)… et ne cède pas à l’injonction de Jacques C rapport à la bédé…
A ton âge et en novembre, tu tireras avantage à goûter un moment de pure nostalgie dans ton jardin d’hiver, une couverture sur les genoux,
une tasse de théune bouteille de bourbon à proximité et une cover* pour la bande son :*Keren Ann et Salvador me pardonneront : -Quoi de plus raccord qu’une cover dans ce genre de situation/ambiance toponymoclimatique, par temps de novembre ?… Et puis, à nos âges, il faut viser au confortable : -Là, t’es couvert ?
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Je ne risquais pas de glisser vers l’indice choisi par TRS. D’abord parce qu’il est trop facile, ensuite parce que j’ai toujours trouvé cette chanson totalement surfaite voire ridicule, qui ne doit son succès qu’au fait d’avoir servi de prétexte à « redécouvrir » Henri Salvador dans la logique commerciale de la « redécouverte tardive » des artistes vintages, où n’importe quelle chanson, même médiocre, fait l’affaire du moment que la critique s’extasie. Ce texte alignant laborieusement les rimes en « ère » est une insulte à l’écriture et à la poésie.
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… que reste t il d’Henri Salvador sous ce cover ?
un autre réclame qu’H. S.
… reste à couvert dans l’oubli
HS ce H. S.
_______
Quel rastaquouère cet H. S. !
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►JacquesC
je crois que ce qui intéressait particulièrement TRS dans cette chanson, ce sont ces vers
Pour le reste, des goûts et des couleurs …
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@ leveto :
J’avais bien compris, cette chanson étant une scie qui a beaucoup tourné à une époque. C’est bien pour cela que je précise que, parmi les « indices » possibles, je n’aurais jamais mis cette chanson en avant (= je sais bien qu’elle peut constituer un indice, du fait de ce couplet). C’est bien parce qu’elle constitue un indice possible que j’explique pourquoi ce n’est surtout pas celui-là que j’aurais choisi. D’ailleurs le bref extrait que vous citez démontre par l’exemple ce que j’écrivais plus haut : une addition de rimes sans aucun sens, sans aucune cohérence. Pourquoi revoir un latécoère dans un jardin d’hiver ? que viendrait-il faire là ? Il est là juste pour la rime. Aucun sens. Aucun respect du public. Ce niveau de non-écriture est une insulte à l’intelligence.
@ brosseur :
En aucune manière il n’est souhaitable que le formidable Henri Salvador tombe dans l’oubli. Cette chanson médiocre, en revanche, si.
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@Jacques C
Bien que vous ayant lu hier, je n’étais pas en état de réagir… trop de violence !… Maintenant que l’état de sidération m’a quitté, je ne puis que venir au secours de ce Jardin d’hiver, innocente victime d’un atrabilaire.
1. La véranda considérée comme un état d’âme, une atmosphère mentale :
Imaginons la scène suivante, plan fixe, intérieur/jour :
2. Arrivé à l’âge d’homme, il est donc bon de posséder son jardin secret et son jardin d’hiver, espaces mentaux non-assujettis à la taxe foncière. S’ils sont d’un maigre rapport question fruits et légumes, au moins évitent-ils de passer par chez Gamm Vert pour le phytosanitaire et de se choper un tour de reins en cueillant ses radis. Evidemment, qu’ils soient « secret » ou « d’hiver », ces jardins-là ne sont que des jardins pour de faux : inutile, Jacques, de vous interroger sur la vraisemblance d’un hydravion tentant de s’y poser !
3. La succession/accumulation de rimes en -ère vous exaspère ? « »une insulte à l’écriture et à la poésie », disiez-vous ?
Cela s’est déjà vu pourtant :
Ma foi, je ne crois pas que la honte me serait venue au front si j’avais signé l’une ou l’autre de ces deux chansons.
Pas davantage si, à l’image du « laborieux » Brassens, j’avais asséné des « morbleu, ventre bleu, sacrebleu, parbleu, jarnibleu, palsanbleu » et, tout aussi impitoyablement, des « Bon Dieu, vertudieu, pardieu, jarnidieu et autre pasquedieu ».
Bien naïf et si niais, je n’y aurais pas vu « une insulte à l’intelligence ». Je l’ai échappé belle !
4. L’atmosphère « été des Indiens (à plumes)» a été située en Nouvelle-Angleterre, assurément pour la rime : – Québec, ça l’faisait pas. Et, en pensant à Shirley Mac Laine, flamboyante et délicieuse rousse dans Mais qui a tué Harry, je n’oublie pas que Hitchcock avait fait repeindre tout un décor de feuillus à sa convenance… et raccord avec les cheveux de son actrice.
5. Ce Jardin d’hiver serait une « scie » ?… Nous ne partageons probablement pas le même vocabulaire. Perso, et vu le nombre de reprises, je dirais qu’il est devenu un standard : versions jazz, manouche, bossa, ukulélé… instrumentaux ou, le plus souvent, interprétés à la voix par une femme. Avec plus ou moins de bonheur : la plus dispensable cover, sans mystère, m’a paru être celle de Vanessa Paradis, toute en minauderies.
L’une des plus touchantes, celle des Confinés :
6. Cartographie et vol de nuit, ambiance tripot :
-Je voudrais
du piquedu Fred Astaire… -Hum ?… Astaire → aster → étoile… Combien de cartes ? -Assez pour me bricoler une constellation.En voilà suffisamment pour un lundi sans devinette.
Et, afin d’utiliser tout mon quota de liens autorisés :
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Le trophée que vous m’avez remis [t?]
a foutu l’feu dans mon cœur et dans ma tête
mais j’trouve que vous avez mis
le temps pour trouver l’allumette
H. S. [5:05]
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Emme Peters donne le là
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Emm
ea Peters donne le làÀ 2 secondes du début.
__allez une petite dernière_________________
… de là les non dupes errent
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