Katmandou (répàladev)

Ayant décidé de passer le reste du week-end sur les bords de l’étang de Thau, je publie cette répàladev plus tôt que d’habitude : que les éventuels joueurs retardataires ne m’en veuillent pas !

Xyla et LGF sont les seuls à m’avoir donné la bonne réponse à ma dernière devinette. Bravo à tous les deux !

Il fallait trouver Katmandou, capitale du Népal, centre de pèlerinage bouddhiste.

local katmandou

Les origines de la ville remontent obscurément au VIIè siècle. Jusqu’au XVIè siècle, son nom fut Kantipur : issu du sanscrit Kāntipuram ou Kāntipurī, il signifiait « la ville (puram, purī) de la Beauté ou de la Lumière (kānti) » ; ce dernier terme pouvait aussi être un des noms de la déesse de la Fortune, plus connue comme Laksmī.

En 1598 fut construit dans la ville un bâtiment  qui devint vite célèbre parce qu’il était destiné à abriter les moines bouddhistes mendiants qui passaient par là. On appelait cet édifice en népalais Kātmāndu, ce qui correspond au sanscrit Kāsthamandapa, c’est-à-dire « le pavillon (mandapa) de bois (kāstha) » : il était en effet entièrement de bois, sans clou de fer, et une légende prétend même qu’il s’agissait du bois d’un seul arbre.

Au XVIIè siècle, lors de l’unification du royaume du Népal, la ville fut appelée Kātmāndu, transcrit en anglais Kathmandu, et en est devenue la capitale en 1768.

Un séisme de forte magnitude a touché Katmandou en 2015. Les travaux de reconstruction ont permis la découverte, sous le Kāsthamandapa, de différents matériaux (terre, charbon et sable) qui ont été datés du VIIè siècle, date probable de la construction d’un premier bâtiment et de la fondation de la ville.

cdl d

Les indices

■ La route de Katmandou était parcourue par les hippies dans les années 60-70, d’où le nom de hippie trail que lui donnent les Anglais. André Cayatte en fit un film en 1969, Les Chemins de Katmandou, dont René Barjavel fit un roman. De nombreux artistes s’inspirèrent de cette ville pour composer des chansons.

■ la chanson de Laurent Voulzy, intitulée Le Pouvoir des fleurs, devait rappeler le flower power des hippies qui fréquentèrent longtemps les rues de Katmandou, notamment la Freak Street.

indice a 31 01 2023

■ cette épée légendaire, appelée Chandrahrasa, est celle de Manjusri, patron protecteur du Népal. Quand ce dernier vint au Tibet pour rendre hommage au Bouddha, il fendit d’un coup d’épée les collines qui cernaient la vallée de la future Katmandou afin que puissent s’écouler les eaux du lac aux Serpents, ceux-ci s’enfuyant définitivement. Cette épée est représentée sur le drapeau de la ville.

Novi Sad: hippie van is symbol of music festival Exit held in Novi Sad, Serbia

■ le combi VW, véhicule mythique des hippies …

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4 commentaires sur “Katmandou (répàladev)

  1. De nombreux artistes s’inspirèrent de cette ville pour composer des chansons.

    Si je n’en gardais qu’une, ce serait celle-ci :

    Lorsque mon corps me permettait de pratiquer la musique, j’avais le plaisir d’arriver à jouer ce morceau intégralement, y compris les glissandos de l’intro (et de la conclusion) qui devaient être soigneusement placés (ah, tous ces guitaristes du dimanche qui les placent n’importe où sans comprendre la finesse et les nuances des choix d’interprétation), y compris la ligne de basse que je parvenais à rajouter via la guitare. Bon, OK, je ne le jouais pas totalement intégralement : je ne pouvais pas ajouter en même temps le contrechant de flûte traversière (incidemment, c’est Peter Gabriel qui joue cet arrangement de flûte sur la version originelle de Cat Stevens, celle présentée ici bien sûr). En tout cas, ça faisait parfois marrer les gens s’il découvraient le thème (Katmandou) en entendant les paroles, donc à l’usage je préférais désamorcer en annonçant le titre avant de jouer, pour que mon auditoire se concentre sur la beauté infinie de cette chanson.

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  2. Jacques C

    Jouer Katmandou à la guitare ? Ce n’est pas si difficile que ça, voyons !

    Y a plus qu’à ! (à partir de 2:00).

    (je plaisante, bien sûr. Merci de nous avoir rafraîchi la mémoire avec cette vidéo).

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  3. Je ne voudrais pas frimer (mais après tout zut, je peux me le permettre car j’assurais pas mal à la guitare quand même, en d’autres temps), mais dans l’exemple donné ici l’interprète escamote les glissandos de l’intro ! Et il ne respecte pas le tempo : il laisse passer des temps là où il faudrait enchaîner. Et il se trompe sur quelques notes.

    Mais l’idée est là, l’essentiel y est (sauf l’intro, qui est plate sans les deux glissandos bien placés).

    C’est toujours intéressant de voir ce genre de tuto (et toujours, forcément, un peu frustrant quand on sait jouer le morceau concerné et qu’on voit inévitablement les quelques erreurs — ce qui ne veut pas dire que je n’en faisais pas aussi une ou deux moi-même, que d’autres auraient vues, etc.).

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