Histoire d’un flop!

Je ne résiste pas au plaisir masochiste  de vous raconter ce qui m’arrive :

mars-1

Mars, dieu romain de la Guerre . (Chicago Art Institute )

Cela fait quelque temps que je voulais faire un billet plus qu’exotique puisqu’il concernait Mars, ah! non!, pas la Mars de Siganus sutor, non! la Mars qu’on voit dans le ciel.

Traduire des toponymes martiens, la plupart latins, me semblait de peu d’intérêt. J’ai donc plutôt voulu savoir qui a donné ces noms et pourquoi tel nom a été donné à tel lieu.

Fidèle à mon habitude, j’ai d’abord ouvert mes livres ( dois-je ajouter print  ?) puis  ouvert sur mon P.C. l’Encyclopædia universalis et la Britannica et enfin complété mes recherches sur Google Livres.

J’étais bien avancé dans mes recherches, je tenais enfin la chronologie des baptêmes des toponymes martiens, mon billet était quasiment bouclé.

Il ne me restait plus qu’à l’illustrer. Je me suis rendu  sur Google Images.

Mes recherches m’ont conduit vers ce site. *

Si le sujet vous intéresse, vous pouvez le lire. Tout y est dit.

Et moi, je n’ai plus qu’à trouver un autre sujet.

* Si ce site s’était appelé : Brève histoire de la toponymie martienne , ça m’aurait évité d’inutiles recherches. Bref : c’est de leur faute!

19 commentaires sur “Histoire d’un flop!

  1. À mon avis vous devriez publier votre billet. Le site en question m’a paru un rien confus.

    Mais Leveto, d’où vient le nom de Mars même. Certes il existe un lien entre le dieu romain de la guerre et la planète des Martiens, mais dans tout cela qui est l’éponyme ? J’aurais tendance à penser que Mercure, Vénus, Mars ou Jupiter ont été nommés par les Romains d’après le nom donné à certains de leurs dieux, mais les choses se sont-elles bien passées ainsi ? Et si tel est le cas, à quel moment ces fous de Romains ont-ils donné ces noms de dieux à des planètes ? Et comment appelaient-ils ces astres avant cela ?

    Bref, je pense qu’il y a de quoi dire quelque chose (de plus) sur le sujet.

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  2. 火星 = KA-SEI = la planète 星 du feu 火 en japonais
    火星 = huǒ xīng en chinois
    Le même idéogramme sert pour les planètes et les étoiles 星.
    Les planètes 惑星 errent 惑 dans le ciel .
    Les étoiles 星斗 sont réunies en constellations 星座 , « assises » 座 dans le ciel .
    Les Martiens 火星人 sont les bonshommes 人 de Mars.

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  3. Merci pour vos encouragements, Siganus.
    Je vais sans doute publier ce billet, mais après l’avoir réécrit et retravaillé en tenant compte de vos suggestions. Ce sera, en principe, fait pour la semaine prochaine.

    Jsp, j’aime beaucoup les « bonshommes » 人. Voilà un idéogramme, une représentation symbolique de la bipédie ( c’est en tout cas ce que j’y vois), d’une parfaite mais suffisante simplicité qui tranche avec la complexité de 星 « étoile ».

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  4. Je suppose qu’en Chine les planètes et les étoiles on ne les voit plus qu’à la télévision — que pour l’occasion on a surélevé sur un piédestal afin d’avoir l’effet de hauteur. (星)

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  5. à Siganus : je suppose que vous faites allusion au smog :/
    mais les idéogrammes datent d’avant! 😉
    La clé 日 est le soleil , et on rajoute 生 qui a plusieurs significations , dont donner naissance, et vie . On les retrouve séparés dans « anniversaire » 生日 = jour de naissance.

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  6. Votre billet me renvoie aux lointaines années 50 où je lisais les Chroniques martiennes.
    Il y avait un chapitre « Nommer les noms » (The naming of names) dans lequel les colons terriens baptisent les fleuves et les montagnes de noms de chez eux.
    Je lirai avec beaucoup d’intérêt, comme d’habitude, les résultats de votre étude.

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  7. “la Mars” ► on dirait que certains grands guerriers ont subi une opération chirurgicale que rigoureusement ma mère m’a défendu de nommer ici.

    Oui, JSP, le smog. La clef est le soleil ? Voilà qui me rappelle un membre de ma parentèle parti en séjour en France et se plaignant de ce que, là-bas, pour employer ses propres mots, “soleil couma lalinn” (le soleil est comme la lune). C’était manifestement l’hiver, et cela se passait pendant le premier tiers du XXe siècle.

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  8. Et là on ne rigole plus : 间谍卫星 jiàn dié wèi xīng, c’est le satellite espion ! Mais pas de problème pour Leveto, il est né sous une bonne étoile : 福星 fú xīng !

    Je voulais me joindre à Siganus pour réclamer le billet, mais je vois qu’il suffira d’attendre.

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  9. Martin le 12 avril 2014 à 18:17 : nous avons donc partagé les mêmes lectures mais je suppose que vous avez inauguré la collection Présence du Futur dont les Chroniques Martiennes étaient le premier numéro en 1954 tandis que je ne les ai lues que douze ans plus tard.
    Zerbinette
    Né sous une bonne étoile ? La mienne était plutôt du genre wandering ou filante

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  10. Ah, Leveto, vous ne savez pas quel plaisir vous me faites en montrant cette vidéo tirée du film Paint Your Wagon. J’ai chanté « I’ve been born under wanderin star » (en faisant une erreur au passage) en bien des occasions au cours des années passées, si ce n’est des décennies, en essayant d’avoir la voix la plus grave possible. Je ne connais aucune autre chanson qui arrive à me faire descendre aussi bas.

    Pour ma part je suis né sous une étoile blanche perchée au-dessus d’une montagne. Précisons quand même qu’il ne s’agit pas cette Stella-là — bien que de toutes les façons, quoi qu’on fasse, les astres s’en fichent et le mesme cours des planètes règle nos jours et nos nuits.

     

    JSP, ce que l’article appelle bol ou bocal, moi je l’appelle poban (cf. la photo de l’objet en verre tenu ouvert par l’artiste beijingais). Mais qu’on l’appelle ceci ou cela, à 600 euros le demi, ça fait cher le mètre cube. Cet air de Provence, il faudrait se l’injecter dans les narines à la seringue.

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  11. Siganus
    nous avons donc le même goût pour cette chanson que, moi aussi, j’essaie de chanter avec la voix la plus basse possible… Mes fils en rigolent toujours autant à chacune de mes tentatives!

    J’ai toujours pensé que l’étoile blanche du blason mauricien éclairait le monde d’un faisceau de lumière triangulaire et voilà que vous me dites qu’elle brille au sommet d’une montagne!Où est la vérité ?

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  12. la phrase de la chanson chantée par Lee Marvin est : « I was born under a wandering star » (pour respecter la grammaire: le jour de votre naissance appartient à un passé révolu, d’où le prétérit).
    J’ai, moi aussi, essayé de singer Lee Marvin! Mais j’ai dû me résoudre à rester ténor.

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  13. Je ne découvre qu’aujourd’hui que le film Paint your wagon de 1969 est une adaptation filmique d’une comédie musicale qui connut un grand succès à Broadway en 1951. Le film fit, lui, un flop mais sa chanson phare fut numéro un des hit-parades au Royaume-Uni et en Irlande refoulant le Let it be des Beatles à la deuxième place pendant trois semaines! Lee Marvin compara ce succès à une étoile filante : il était lucide.

    C’est aussi dans ce film que l’on entend chanter Clint Eastwood!
    Il parle aux arbres qui ne l’écoutent pas et aux étoiles qui ne l’entendent pas.Cf. les paroles en anglais.

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  14. À propos de ces voix de basse qui m’ont marqué, m’est revenu l’Air de la calomnie du Barbier de Séville, vu à l’Opéra de Paris dans mes très jeunes années. Je n’ai pas tout compris de l’histoire à l’époque mais qu’importe! ce « coupa-a-ble, sous cette arme redouta-a-ble tombé-é -é » m’a terrassé, laissé pantois et amoureux de l’opéra. Je ne sais plus qui chantait à l’époque — je vous parle là de 1963 ou 1965.
    Peut-être lui ?
    Ruggero Raimondi l’a chanté l’an dernier aux Chorégies d’Orange.
    Ce n’est pas, selon moi, ce qu’il y a fait de mieux.

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  15. amoureux de l’opéra

    C’est vrai qu’on tombe en amour, avec l’opéra. C’est du tout ou rien. Pour ma part, il fut un temps de ma vie où j’étais tellement fondu que j’en bassinais tout le monde, tout le temps, partout – mes pauvres mômes, en guise d’ « histoire du soir avant de dormir » avaient droit à la lecture des livrets du Kobé… (C’est vrai qu’ils sont en général si rocambolesques que ça vaut bien des romans d’aventure). Infusés dans l’opéra, traînés à La Monnaie dès leur plus jeune âge, ils partaient prendre le bus scolaire au petit matin en chantonnant « Nous marchons la tê-teu hau-teu – com-meu des petits soldats » etc… Mon aîné, la première fois que je l’ai emmené au théâtre, m’ a confié en sortant « C’était tellement bizarre, au début, quand le rideau s’est levé, ils ont commencé à parler, je croyais qu’ils allaient chanter… » L’autre, tout petit, expliquait à notre médecin, également amateur d’opéra et passablement bluffé, que Violetta mourait de berlucose…

    Il me semble qu’ils n’en ont pas gardé de traumatisme, ni d’ailleurs une inclination particulière pour cette forme d’expression musicale. Simplement, ils peuvent écouter des airs d’opéra sans « blocage » – à l’évidence, ils ne soupçonnent pas que c’est inaudible pour, probablement, la grande majorité des jeunes de leur âge.

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  16. Siganus

    Pour ma part je suis né sous une étoile blanche perchée au-dessus d’une montagne.

    Ma mémoire me trompe-t-elle, ou n’avez-vous pas raconté quelque part je ne sais quand que vous étiez né lors d’une éclipse ?

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  17. Fouf, Aquinze, quelle mémoire ! Pour ma part j’avais oublié que, effectivement, j’étais né le jour où il y avait eu une éclipse annulaire sur l’océan Indien, l’Océanie et une partie du Pacifique. Heureusement que Google pallie à de tels manquements.

    Quant à ce qu’il y a sous l’étoile (de la Mer des Indes), c’est, d’après un texte de loi fleurant bon le jargon de l’héraldique que seul un Leveto saurait décrypter, “from the base a pile”, autrement dit une pointe.
    http://www.gov.mu/English/ExploreMauritius/NationalSymbols/Pages/Coat-of-Arms.aspx
    Cela symbolise-t-il une montagne ou autre chose ? nul n’en parle.

    Quant à l’opéra, il existe aussi ceci pour en donner le goût aux petits et aux autres :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/L'Op%C3%A9ra_imaginaire

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