Port-Jeanne-d’Arc ( la répàladev )

TRA est resté l’unique « solutionneur » de ma dernière devinette, ça devient une habitude … Bravo!

Il fallait trouver Port-Jeanne-d’Arc, un ancien établissement de baleiniers sur l’île de Grande-Terre, dans l’archipel des Kerguelen, surnommé PJDA par les résidents.

kerguelen PJDA

Au début du XXè siècle, les fils d’un important armateur baleinier du Havre, les frères Henri et René-Émile Bossière, ayant tenu aux Falkland une entreprise familiale de production de moutons et de peaux de phoques, décident d’en faire autant aux Kerguelen. Ils avaient en effet obtenu en 1893 la concession exclusive pour cinquante ans de l’archipel dont la France venait officiellement de prendre possession.  Henri Bossière était assez optimiste sur les chances de succès de leur entreprise :

« Quand on réfléchit que César, dans ses commentaires, déclarait les côtes d’Angleterre inhospitalières, hérissées de dangers, et sans cesse battues par la tempête…on peut sans trop d’audace présager que la Terre de Désolation (…) sera un jour peuplée et prospère ».

écrivait-il en 1907 dans une Nouvelle notice sur les iles Kerguelen possession française.

Désireux de mettre toutes les chances de leur côté, ils cèdent les droits d’exploitation pour vingt ans à une entreprise norvégienne spécialisée, la « Storm, Bull & Co. ». C’est celle-ci qui va construire la station usine dès 1908, y déposant cent Norvégiens dans une dizaine de chalets de bois vermillon aux fenêtres blanches. Dès la deuxième saison de chasse, les ressources baleinières s’épuisent et les Norvégiens se tournent vers la chasse aux phoques. La guerre mettra fin à l’aventure et  il faudra attendre 1922 pour qu’une nouvelle entreprise du Cap, « Irwing & Johnson », reprenne le flambeau en créant la « Kerguelen Whaling and Sealing Co. ». L’activité s’arrêtera pourtant définitivement en 1926 devant la concurrence des cargos-usines. L’exploitation aura duré en tout et pour tout à peine plus d’une dizaine d’années.

KER_PJDA_06
PJDA en 1923

 

PJDA aujourd'hui
PJDA aujourd’hui

La lecture de ce billet de blog, sur lequel je me suis appuyé pour écrire le mien, vous en apprendra plus, notamment sur l’état actuel du port.

Et le nom de Port-Jeanne-d’Arc, me demanderez-vous ? En novembre 1908, le vapeur norvégien le Jeanne-d’Arc, commandé par le capitaine Ring, arrive aux Kerguelen et fonde l’établissement qui portera le nom du bateau. Les Norvégiens l’avaient baptisé ainsi pour faire honneur aux Français, car on était à quelques mois de la béatification de la future sainte nationale !

« C’est par un geste élégant à l’égard des concessionnaires, les frères Bossière, que les Norvégiens nommèrent ainsi leur établissement et également le navire amenant le personnel destiné à le construire et à son fonctionnement ».
Edgar Aubert de la Rüe, Aux Iles Kerguelen, témoignages du passé (in : T.A.A.F. n°50-51, p. 33, 1970 ).

PS : Étonnamment, personne n’a pensé à aller lire ce billet  ( où un paragraphe est consacré au PJDA ) accessible en tapant « Jeanne d’Arc » dans la zone « recherche » en haut de la colonne de droite !

cdl-1

Les indices

■ la chanson de marins :

Le capitaine de Saint Malo
Ali alo
Qui fait la pêche au cachalot

du cachalot à la baleine …

■ la chanson de Bob Dylan

s’intitule Desolation Row. La « France australe » découverte en 1772 par Yves-Joseph Kerguelen de Tremarec a été plus tard surnommée  « Îles de la Désolation» avant que James Cook ne lui donne son nom actuel d’Îles Kerguelen en expliquant : « J’aurais pu la nommer convenablement l‘île de la Désolation, mais pour ne pas ôter à M.de Kerguelen la gloire de l’avoir découverte, je l’ai appelée la terre de Kerguelen

■ la statue :

indice a 08 03 20après avoir massacré les baleines ( plus de 200 la première année ! ), les Norvégiens se sont attaqués aux phoques… En 1929, le  Discovery  qui mouille devant Port Jeanne-d’Arc rapporte : « les éléphants de mer ont été décimés par l’homme ». Bien vu.

19 commentaires sur “Port-Jeanne-d’Arc ( la répàladev )

  1. « ayant tenu aux Falkland une entreprise familiale de production de moutons et de peaux de phoques »*

    Les Falklands ?

    Vous voulez dire les Malouines !

    [Les nommer ainsi là où est évoqué le « capitaine de SaintMalo, c’est le bouquet (de bougainvillées) !]

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  2. Aujourd’hui, la désignation officielle ISO est « Falkland Islands (Malvinas) », les Argentins revendiquant quant à eux la dénomination internationale de « Malvinas ». L’Organisation des Nations unies préconise l’usage, en français, du terme « îles Falkland (Malvinas)

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  3. Puisque tout semble avoir été dit (de vot’ côté, Leveto), rien ne m’empêchera pourtant d’aller dire deux mots à TRA et, quitte à le défriser, lui causer de Jehanne, des tendances (et effets de mode) capillaires à travers le temps, de la chanson et autres considérations.
    Alors, allons-y adrift (=au gré de mon humeur et sans Tom Tom de voyage)

    1. Voici donc ce qu’affirmait ce garçon exTRAvagant, un dimanche soir d’élections (20h03) :

    On doit pouvoir traduire Maiden-Land par « Terre de la Pucelle ».
    Nous sommes donc toujours dans le sujet !

    Et il illustrait son propos avec IRON MAIDEN, sans conteste, ce qu’il y a de plus négligeable musicalement et de plus horripilant à mon oreille, horripilant étant si raccord avec la lexicalité liée au poil : –Poil à lui-même !

    2.Traduire, ainsi qu’il le fit, « Maiden-Land » par « Terre de La Pucelle » relève de l’adaptation la plus fantaisiste… enfin selon mon avis à moi… sans conteste, le plus rigoureux des avis jamais émis des deux côtés de ma rue.
    Et, sachons-le, mes avis sont définitifs : -Poil à eux-mêmes !

    Perso, j’aurais fait de ce Maiden-Land de simples Terres Vierges… ainsi qu’en leur temps elles le furent. – Poil aux chevelures !

    3. Un moment, TRA, j’ai imaginé que votre citation de IRON MAIDEN renvoyait, de façon quasi subliminale, à l’hair iron, généralement used to make the hair curly.
    Apparemment, ce ne fut pas l’orientation que vous lui aviez donnée : -Poil à ceux de nos nez !

    4. Rapport au « Chiffre de la Bête », cette plage paisible sur un album d’IRON MAIDEN, accessoirement disponible au prix raisonnable d’un simple clic sur votre commentaire, il s’énonce aussi en 666 et, plus judicieusement encore, en feulements rauques et consentis venus de celle,qui, sans conteste,, fut la plus émouvante des dépucelées venues de la Grèce, un pays dont on aurait tort d’imaginer qu’il soit réservé aux seuls empapaoutés : -Poil à leur pillosité !

    Pour mémoire, la Callas la Papas du plumard :

    5. Mais revenons à la virginité farouche et à son importance quant aux effets de mode capillaire. C’est ainsi que notre bonne Jehanne éponyma grave aux salons de coiffure, style « coupe au bol », autrement dite « à la Jeanne d’Arc » et parfois si seyante :

    D’autres fois moins :

    https://www.huffingtonpost.fr/entry/agnes-varda-et-sa-coiffure-une-histoire-vieille-comme-le-temps_fr_5c9df552e4b0bc0daca682c6

    5.Revenons-en ensuite aux pratiques des merlans antiques, ceux d’avant que la fée électricité ne leur soit disponible en salon. Ceux-là avaient dispo’ un équipement sommaire, admis et répondant aux besoins… ainsi qu’on peut le constater vers les 1:09:30 :

    Ajouterais-je que, sans contestation possible, la Falconetti, fut à jamais le plus émouvant visage jamais filmé plein cadre. Sergio Leone a sans doute su ce tout ce qu’il devait à Dreyer, question esthétique : – Poil aux cosmétiques !

    6. Revenons-en enfin aux illustrations accoquinées aux propos d’El Veto,. à savoir une toile from the USA et une pitrerie à la Fernandel.
    L’esthète de Machincourt, confiné mais rêveur for ever, n’y trouve pas son compte… lui qui a toujours eu goût pour les frisettes au naturel, fussent-elles en mode capillaire ou pubien.
    Alors il lui vient en « teste » Ruby, sans conteste la plus infidèle des femelles célébrées au répertoire de la Country Music, celle qui avait des besoins dictés par ses hormones et soin de mettre en plis avantageux sa chevelure affriolante:

    You’ve painted up your lips and rolled and curled your tinted hair
    Ruby, are you contemplating going out somewhere?
    The shadow on the wall tell me the sun is going down
    Oh, Ruby, don’t take your love to town

    Pour ceux, ignorants de cette merveille d’émotion et de son intro’ :

    A noter que Nana Mouskouri, sans conteste la plus oubliable des interprètes venues de Grèce, en a fait une reprise lamentable. Si j’avais été seulement colonel d’active à l’époque, son parolier et surtout son arrangeur auraient été fusillés sans autre forme de procès :

    ___________________

    NDLR : TRS, si sensible garçon tout pétri de délicatesse, a oublié de signaler au sieur TRA que l’IRON MAIDEN était, en V.F, la Vierge de Fer, un ustensile de cuisine habilement dévolu à autre chose qu’aux échanges intimes et complices.

    En dépit de son éternel souci de concision, TRS a omis d’avouer à la postérité que, l’année où Michel Jazy ne parvint qu’à la seconde place du podium olympique, lui-même fut immortalisé à jamais (et au ridicule)… selon les standards capillaires de l’époque, ceux qui valaient pour les garçons. C’était à Domremy et en noir et blanc genre Kodak.
    Une bonne dizaine d’années après et en Zélande, TRS a connu Inge, une somptueuse créature moulée façon Anggun et dont les parents commercialisaient, en salle et en échoppe, du bami (ou nasi) noreng à Nuenen (Nouveau Brabant).
    Avec cette délicieuse Indonésienne, typée aux cheveux raides, TRS a donc eu l’occasion de se rendre dans certaine localité évocatrice, au toponyme frenchy, de mœurs capillaires plus souples.

    Mais quelle est-elle, cette localité ?

    Top chrono !
    _____________

    P.S : Un autre jour, Leveto, je vous causerai du parcours johannique dans les territoires de chez moi et de mes efforts, sinon odonymiques du moins épris de justice post remembrement agricole. Il fut un temps où j’étais, à la fois, Maître du Monde de Machincourt et Président de l’AFR locale, celle dont j’ai signé, un peu après, l’arrêt de mort.

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  4. TRS

    Pas mal, Kenny Rogers, il m’était sorti de l’esprit. Ça fait si longtemps !

    PS pour votre petite devinette, j’ai illico pensé à Frise ( Somme ), mais j’ai pensé après coup qu’il fallait chercher une localité du Brabant, alors …

    PS pour la traduction de Maiden-Land, TRA avait lui même corrigé sa bévue ( 15 mars 2020 à 21 09 25 03253).

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  5. Mes pas m’ont conduit jadis à Nuremberg (pas dans les années 30).

    Je n’y ai jamais rencontré de vierges (même pas des brunes piquantes) !

    .

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  6.  » Du temps du roy Henry, il y eut un certain quinquailleur qui apporta une douzaine de certains engins à la foire de Sainct-Germain pour brider le cas des femmes, qui estoyent faits de fer et ceinturoyent comme une ceinture, et venoyent à prendre par le bas et se fermer en clef ; si subtilement faits, qu’il n’estoit pas possible que la femme, en estant bridée une fois, s’en pust jamais prévaloir pour ce doux plaisir, n’ayant que quelques petits trous menus pour servir à pisser. » (Brantôme, « Vie des femmes galantes », cité par WP

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Ceinture_de_chastet%C3%A9

    ————-
    Les ceintures de chasteté étaient (du moins dans l’imaginaire) en fer.
    Il n’y a donc rien d’étonnant à ce qu’on les associe (avec quelques contorsions) à des « vierges de fer ».

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  7. TRA se serait corrigé ? Ma foi oui et j’ai dû ne pas imprimer/calculer la chose sur le moment. J’avais trop la tête occupée à cette affaire d’IRON MAIDEN dont je me suis inquiété : -Qu’est-ce qu’ils foutent donc ici, ces grotesques

    A mon tour de me corriger :

    1.Tout à mon trouble alimenté au bourbon, j’ai écrit « bami (ou nasi) noreng ». C’est GORENG qu’il aurait fallu lire !

    2. Accablé par l’émotion, j’ai aussi écrit ‘NOUVEAU BRABANT’, une pure ineptie géographique dont je ne m’explique pas la raison… Aurais-je un instant songé à la ZEELAND et à la Nouvelle Zélande ??? Va savoir !
    Pour de vrai, NUENEN se trouve en NOORD BRABANT.

    3. Pour me faire pardonner (et surtout pour que les choses s’accélèrent) rapport à cette localité pour moi évocatrice d’un terme appartenant au champ lexical de la capilliculture, mieux qu’un indice… une liste où piocher :

    https://fr.wikipedia.org/wiki/Brabant-Septentrional#Communes

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  8. J’avais parcouru la liste que vous nous donnez à consulter, TRS, mais sans doute trop vite puisque je viens de découvrir maintenant la commune Boekel, nommée Boucle en français et qui convient parfaitement .

    Je m’étais bien douté que votre « Nouveau Brabant » était une bévue. TRA 1 – TRS 1.

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  9. TRS

    vous nous donniez à réécouter Kenny Rogers il n’y a guère.
    J’apprends ce matin qu’il est mort.
    Je n’y vois aucune relation de cause à effet, mais quand même …

    C’est le moment de faire remonter des souvenirs

    J’avais acheté ce single en son temps. Hélas, je ne le retrouve plus !

    Je me souviens aussi de ça :

    et de ça :

    Et de bien d’autres encore !

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  10. Croyez bien, cher Leveto, que si Kenny Rogers n’est plus, je n’y suis pour rien.

    Le constat est pourtant là : in the real life (si je puis dire), je connais bien plus de défunts que de vivants et, s’il me prend l’envie de rencontrer du monde et d’autres confinés, en toute sécurité et sans masque, je vais faire quelques pas au cimetière de Machincourt… muni de mon autorisation de sortie attestée par moi-même.
    ____________

    Sinon, il est une autre fraîche disparition relativement passée sous silence.
    Tout en la célébrant, je veux évidemment parler de Suzy Delair, une pimpante personne qui ne faisait pas spécialement dans la country music, ce genre très convenu questions mœurs et orchestrations simplettes : avec 5 ou 6 accords dispo’ on a un matériel de survie suffisant.
    Non, elle faisait plutôt dans le cinéma… et je lui dois un moment fabuleux à l’esgourde.
    Celui où, vers les 1:05, l’orchestrateur sort de ses gonds et de son fauteuil, pour une affaire de « UTEU DIESE » malmené à la clarinette:

    Et aussi, question mœurs et fantaisies sémantiques, son approche de l’anatomie féminine, anticipatrice du « bijou extra » de Dutronc, un organe qui, au déduit, fait « Crac-boum-hue » ! tant à voile qu’à vapeur… et que vous avez cité à plusieurs reprises, Ô salace Leveto !
    _____________

    Rien à voir avec la nécrologie mais plutôt avec ma mémoire :

    TRA me dit que « le brabant » est une charrue vaguement typique de son sud-ouest rural.
    Sans doute « mais pas que » forcément… et Chauny c’est bien ailleurs qu’en ses contrées.

    Brabant (bra-ban) s. m.
    Petit araire à avant-train supporté ou non sur roues ; ce qui le caractérise essentiellement, c’est qu’il n’a qu’un mancheron au lieu de deux, et qu’il est très léger, fonctionnant dans les sols très meubles du Brabant.
    M. L… cultivateur à Chauny, faisait fonctionner un brabant attelé de deux chevaux, dans une pièce de terre à lui appartenant, le Rappel du 5 janvier 1876.
    Brabant simple, et double brabant, noms, dans le Pas-de-Calais, de deux espèces de charrue, les Primes d’honneur, Paris, 1869, p. 87.La Picardie opère des labours profonds avec la charrue dite double brabant, HEUZE, la France agricole, p. 10.

    Et ma mémoire du moment est en grande souffrance, bien diminuée : il y a quelques mois d’ici, j’avais alimenté VVLT avec une affaire de contrebande à PASSE-TOUT-OUTRE.

    Et puis maintenant – les bras m’en tombent- alors que sonnent cette Brabançonne héroïque et son pendant marseillais, dans un endroit frontalier, chaque 11 novembre rituel, je suis infoutu de le retrouver, cet endroit… même au prix de 10 minutes galvaudées chez Google.

    – Dois-je appeler le 15 pour une urgence sanitaire ?

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  11. TRS

    vous posâtes en effet naguère une devinette dont la solution était Passe-Tout-Outre.

    Il s’agissait d’un complément à un de vos commentaires au sujet d’un billet sur les sauneries intitulé Un peu de sel . Suivez le lien .

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  12. @ TRS

    Non ! non !

    Tout étudiant en histoire médiévale sait que le passage de l’araire au brabant est un élément fondamental du progrès de l’agriculture (avec l’invention du collier , qui permet le remplacement du bœuf par le cheval de trait et l’augmentation de la vitesse et de la profondeur de labourage).

    J’évoquais juste un souvenir d’enfance : des mots comme « brabant », « échampisser », »décavaillonner », « avoir les traquets », me sont bien plus familiers, encore aujourd’hui que « malware », « didacticiel », etc.

    [Et, quand j’y réfléchis bien, moi qui trouve bien imprudentes les jeunes mères qui ne tiennent pas leurs enfants par la main au bord de la route, je devrais me rappeler que l’on m’envoyait seul, bien avant l’âge de dix ans, faire changer de pré les cinq vaches laitières du troupeau familial (heureusement, elles étaient placides, et notre brave chien faisait tout le travail, le bâton que je tenais en main étant purement décoratif – toutefois, les périodes de « chaleur » étaient parfois un peu périlleuses).]

    ———–
    Avec tout ça, et à force de procrastiner, je n’ai toujours pas recherché le lieu où la mémoire d’Alexandre-Ferdinand a été honorée.

    Tant pis pour moi : je l’apprendrai bientôt, sans l’avoir mérité (le plaisir étant dans la quête, non dans la possession du Graal) !

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  13. Cher TRA,

    Je ne crois pas que nous soyons allés, vous et moi, un jour garder les vaches ensemble.
    Néanmoins, vous me semblez être un bon camarade… bien qu’un peu égaré en chemin.

    Aussi, je vais vous la jouer, non pas à la clarinette ni même à la clarine d’alpages mais, tout bonnement, à la
    bomp-baba-bomp-ba-bomp-ba-bomp-bomp… vedanga-dang-dang-vadinga-dong-ding, une approche vocale relativement voisine du scat, de la turlute ou du yaourt laitier.

    Cette tendance, dite DOO-WOP, tire vaguement son origine, non pas de l’indo-européen primal mais plutôt du style BARBER SHOP MUSIC :

    https://en.wikipedia.org/wiki/Barbershop_music

    Etonnant non ?… surtout rapport à l’icono-indice du début de partie.

    Avant que ce putain d’Graal ne vous soit révélé en sa décevante et purement anecdotique réalité, vous goûterez bien un moment doo-wop avec moi ?

    Même si cette Blue Moon, à mon goût, ne vaut pas celle du Kentucky, là où l’herbe est plus bleue qu’ailleurs :

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